SCORE AutoHebdo
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DESIGN7/10
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Sécurité7/10
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HABITABILITÉ7/10
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CONVIVIALITÉ7/10
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CARACTÉRISTIQUES8/10
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PUISSANCE9/10
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CONFORT6/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE9/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT6/10
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VALEUR8/10
L’industrie automobile révolutionne autour du mouvement utilitaire, et ce, depuis plusieurs années déjà. En fait, on peut même décrire cette période charnière de l’histoire comme d’un changement de forme de l’automobile en général plutôt qu’une nouvelle catégorie formée de toutes pièces. Même la berline traditionnelle est affectée par cette tendance. Prenez la nouvelle Subaru WRX 2022 par exemple.
La berline sport perçue par ses disciples les plus dévoués comme étant une icône du rallye « légale pour la route » a pris un tournant inusité en 2022, un virage qui rappelle que Subaru est également le créateur de la familiale Outback et de l’agile Crosstrek, deux autres voitures surélevées qui appartiennent désormais à la famille élargie des multisegments. La nouvelle version n’est pas plus haute, mais tout ce plastique ajouté laisse croire le contraire.
La nouvelle WRX 2022 change de forme donc, mais qu’en est-il de son agrément de conduite assez unique sur le marché nord-américain? C’est ce que j’ai tenté d’établir pendant quelques jours assez enjoués du mois d’août plus tôt cet été.
Design : 7,5/10
Je dois l’admettre, j’étais assez perplexe lorsque j’ai aperçu les premières photos de la berline WRX au mois de septembre 2021. La nouvelle silhouette n’était pas si loin de la version sortante, mais tout ce plastique greffé à la caisse lui donnait vraiment des airs de Crosstrek sans le hayon derrière. Toute cette « robustesse » de multisegment change un peu la donne pour une voiture qui a toujours été traitée comme une berline capable de résister à un parcours exigeant de rallye plutôt qu’un multisegment déguisé en berline.
Mais, force est d’admettre qu’en réalité, la Subaru WRX 2022 est plus jolie qu’elle ne le laisse paraître sur ses photos officielles. D’ailleurs, on peut féliciter les stratèges de la marque d’avoir osé dans ce cas-ci, un geste assez inusité de la part d’une marque conservatrice comme Subaru. Si la portion avant est assez conventionnelle avec la grille de calandre typique et les entrées d’air dans le pare-chocs, l’ouverture sur le capot est assez agressive, un élément que les amateurs du modèle apprécieront. De profil, la WRX paraît plus haute, quoique ses jantes de 18 pouces sont très réussies. Quant au postérieur, il rappelle le coupé BRZ avec ses feux triangulaires. Puis, il y a ce petit becquet au bout du coffre, un détail qui ne remplace certainement pas l’immense aileron réservé à la mythique WRX STI.
Reste maintenant à savoir si Subaru aura eu raison de procéder ainsi pour cette nouvelle génération du modèle. Les habitués du modèle seront-ils dégoûtés ou, au contraire, attirés par cette formule « renouvelée »?
Caractéristiques : 8,5/10
Cet essai réalisé durant la saison estivale s’est déroulé au volant d’une livrée Sport-Tech, la voiture munie d’une boîte manuelle à six rapports qui n’a pas droit au système de sécurité EyeSight. Malgré ce léger désavantage face à la version la plus onéreuse, la WRX Sport-Tech est loin d’être dépourvue, surtout face aux modèles de base et Sport.
En entrée de gamme, la WRX à boîte manuelle doit se contenter de jantes de 17 pouces, d’un coffre dégarni de son déflecteur et d’aucun antibrouillard à l’avant. De plus, le nombre de coloris disponibles est assez limité dans la version la plus abordable. En grimpant au niveau Sport, la climatisation à deux zones s’installe à bord de la voiture, tout comme les antibrouillards, les jantes de 18 pouces, les sièges étant aussi recouverts d’un tissu de meilleure qualité. Le pédalier est en aluminium, le siège du conducteur est ajustable de façon électrique et le nombre de dispositifs de sécurité est plus grand, tandis qu’une clé intelligente s’ajoute à la liste des équipements de base, sans oublier l’écran central tactile de 11,6 pouces
Finalement, la WRX Sport-tech reçoit des phares directionnels, des feux de jour et des feux de position à DEL, toute la palette de couleurs extérieures, la navigation intégrée, les sièges chauffants à la deuxième rangée, des sièges avec insertions en Ultrasuède, notamment. Disons que pour l’amateur de conduite dynamique, la WRX Sport-tech à boîte manuelle est certainement à considérer, et ce, même si toutes les livrées de la berline profitent du même moteur 4-cylindres turbo à plat de 2,4-litres.
Quant aux livrées à boîte CVT, elles se distinguent surtout par la présence de la suite d’aide à la conduire EyeSight.
Puissance : 9/10
La Subaru WRX a toujours été une version moins explosive de la WRX STI et même si le modèle Subaru le plus reconnu sur la Terre a pris sa retraite en 2022, ça n’enlève rien à la berline WRX. On ne peut pas vraiment critiquer la haute direction d’avoir maintenu la berline sport au programme, et ce, même si elle n’est plus disponible avec trois lettres supplémentaires dans son appellation.
Avec 271 chevaux et un couple de 258 lb-pi, le « flat-four » de la WRX livre la marchandise amplement, et ce, même si les plus sévères auraient bien aimé voir la voiture atteindre le cap des 300 chevaux… en attendant le retour éventuel d’une WRX STI assistée d’une forme d’électrification, car c’est probablement ce qui attend le modèle phare de la marque.
Confort : 6,5/10
L’ennui, c’est que la Subaru WRX 2022 doit encore composer avec le piètre état de nos routes. Sur une surface lisse et récente, la voiture file le parfait bonheur avec le bitume, mais quand la chaussée est usée par le temps, ça frappe fort à l’intérieur de la berline. La faute à la suspension trop sèche, diront certains? C’est vrai que la WRX n’accuse à peu près aucun roulis dans les virages, ce qui confirme la fermeté des ressorts, mais c’est justement la mission première d’une berline sport comme la WRX. Gageons que la WRX munie des jantes de 17 pouces est un tantinet plus confortable que les autres équipées de sabots de 18 pouces.
Il manque également un peu d’insonorisation à bord de la WRX, surtout quand on roule sur une route en béton. C’est la réalité des berlines sport abordables : le consommateur paye surtout pour l’agrément de conduite, pas nécessairement pour le confort!
Sécurité : 7.5/10
Même si la suite d’aides à la conduite EyeSight est réservée aux livrées munies d’une boîte de vitesses à variation continue, ça n’empêche pas cette version Sport-tech de profiter de certains systèmes comme l’alerte de circulation transversale arrière, l’assistance au changement de voie, la surveillance d’angle mort, le système de détection de véhicules en approche, le contrôle dynamique du véhicule multimode, sans oublier le système de contrôle de traction.
Bref, la WRX n’est pas aussi bien nantie que certaines berlines de luxe en matière d’équipement de sécurité, mais elle se reprend de belle manière lorsque les conditions routières se détériorent, le rouage intégral maison qui, à lui seul, constitue une superbe
Habitabilité : 7/10
Malgré son caractère unique – il n’existe tout simplement plus de berline sport à quatre roues motrices sur le marché à l’heure actuelle –, la Subaru WRX 2022 doit être considérée comme une voiture compacte au même titre que les Honda Civic et Volkswagen Jetta de ce monde. Si la première rangée se fait plutôt accueillante pour des passagers d’âge adulte, c’est un peu plus serré à l’arrière. C’est vrai que les différences sont minimes, mais il est de mon devoir de le mentionner. D’ailleurs, c’est un peu la même histoire dans le coffre, l’espace de chargement qui n’est pas aussi généreux que dans certaines berlines de taille compacte.
Convivialité : 7/10
Le constructeur nippon a toujours préféré la fonction à la forme. Les planches de bord des véhicules de la marque en sont le parfait exemple. On ne pourrait pas qualifier celle de la WRX comme révolutionnaire sur le plan du design, mais pour la facilité d’utilisation, Subaru a souvent été un premier de classe. Malheureusement, le vaste écran de 11,6 pouces logé en plein centre complique un peu les choses, et ce, malgré les touches « raccourcis » installées de part et d’autre de ce dernier.
À ce niveau, la livrée de base de la berline n’a pas droit à l’écran surdimensionné, mais reçoit malgré tout de bonnes vieilles molettes sous l’écran de petite taille. Je dois tout de même ajouter que l’écran de ma voiture d’essai n’a posé aucun problème, que ce soit au chapitre de la réponse ou des applications intégrées au système infodivertissement.
Agrément de conduite : 9/10
Malgré ses airs de multisegments, la Subaru WRX 2022 n’a pas perdu de sa superbe. La berline sport est toujours ferme dans son approche avec une direction lourde, mais précise. On a vraiment l’impression d’avoir quatre pneus recouverts de velcro tellement l’adhérence est bonne, surtout sur le bitume chaud en ce temps de l’année.
Le freinage pourrait être plus mordant, mais pour le quotidien, cet ensemble suffit amplement. La sonorité du moteur 4-cylindres turbo à plat est moins musclée que par le passé en revanche. On se rappellera que les deux générations précédentes du modèle étaient équipées d’un système d’échappement doté d’un son très sourd, surtout à l’arrêt où le moteur redescend à un régime moteur plus bas.
Mais, pour le reste, la WRX est toujours plaisante à conduire avec un levier de la boîte de vitesses assez précis – il existe des options plus convaincantes sur le marché – et un embrayage facile à moduler pour les « talons-pointe » notamment.
Économie de carburant : 6,5/10
Qui dit berline sport dit aussi consommation de carburant plus élevée. La WRX ne fait pas exception à cette règle, notamment par son poids important, mais aussi parce que le plaisir croît avec l’usage et on se retrouve la plupart du temps à accélérer, rétrograder et freiner à bord de cette berline sportive. L’ÉnerGuide annonce une moyenne combinée de 10,8 L/100 km, mais j’ai plutôt enregistrer un résultat assez médiocre de 12,3 L/100 km, soit exactement la moyenne urbaine calculée par l’organisme canadien.
Valeur : 8/10
À plus de 40 000 $ avec les frais de transport et les taxes, l’abordable Subaru WRX n’est plus tellement… abordable! Remarquez, il s’agit d’une variante Sport-tech à équipement riche. Pour profiter du même châssis et de performances très similaires, la version de base risque d’être prisée par les consommateurs au budget réduit.
Conclusion
Finalement, mon opinion mi-figue mi-raisin causée par les premières photos s’est vite dissipée après quelques kilomètres seulement. La Subaru WRX 2022, malgré son nouveau look, demeure l’une des bonnes voitures sport sur le marché et son prix d’entrée n’oblige pas l’acheteur à perdre sa chemise pour repartir au volant de la voiture la plus aiguisée de la gamme Subaru. En fait, la seule question qui demeure en suspens : à quand un Crosstrek WRX?
| Cylindrée | 2,4L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | L4 turbo |
| Puissance | 271 ch |
| Couple | 258 lb-pi |
| Consommation de carburant | 12,3 / 9,0 / 10,8 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 354 L |
| Modèle à l'essai | Subaru WRX Sport-tech 2022 |
| Prix de base | 39 295 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 725 $ |
| Prix tel qu’essayé | 41 120 $ |
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Équipement en option
Aucune
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