SCORE AutoHebdo
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DESIGN9/10
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Sécurité7/10
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HABITABILITÉ6/10
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CONVIVIALITÉ7/10
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CARACTÉRISTIQUES9/10
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PUISSANCE9/10
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CONFORT7/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE9/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT8/10
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VALEUR8/10
Le contexte actuel complique les choses pour l’amateur de conduite. Le prix des véhicules grimpe presque aussi rapidement que le mercure au printemps et c’est encore pire du côté des véhicules usagés, certains modèles sport plus rares qui se vendent à des tarifs jamais vus.
Face à cette situation problématique pour le puriste qui cherche simplement à s’amuser un peu, le coupé Subaru BRZ – ou la jumelle Toyota GR 86 pendant qu’on y est – se positionne comme une superbe option « abordable » pour celui ou celle qui ne veut pas nécessairement négocier avec un vendeur de voitures d’occasion. À 34 220 $ (frais de préparation inclus), ce coupé Sport-tech (lire le plus équipé de la gamme) peut même être considéré comme une aubaine face à quelques sportives de renom.
Il est tout à fait normal de viser un modèle usagé (pour économiser un peu), mais si le prix demandé s’approche de celui d’un véhicule neuf, il ne serait pas bête de considérer l’option « véhicule neuf », le coupé BRZ qui vient avec une garantie du manufacturier en plus (3 ans/60 000 km de base et 5 ans/100 000 km sur le groupe motopropulseur).
Avant de vous livrer mes commentaires sur ce deuxième opus du coupé Subaru, sachez que la première version m’avait beaucoup plu à l’époque, mais qu’il manquait un peu de souffle sous le capot, le bloc de 2,0-litres qui limitait quelque peu les ardeurs et qui obligeait le conducteur à manier le levier de vitesses de manière excessive. Avec le nouveau moulin de 2,4-litres, la Subaru BRZ risque d’être plus vitaminée, mais est-ce suffisant pour séduire le conducteur aguerri?
C’est ce que je tente d’établir dans les lignes qui suivent.
Design : 9/10
Force est d’admettre que le nouveau look du coupé BRZ est plus mature que l’ancien. Les dimensions sont très semblables, les deux voitures – la précédente et la nouvelle – partagent le même squelette, mais avec ces ailes élargies et ce museau qui intègre mieux le grillage inférieur et ces trappes de ventilation latérales, la nouvelle BRZ risque de mieux vieillir au fil des années.
Les jantes de 18 pouces de cette livrée Sport-tech sont également très réussies – et remplissent mieux les arches de roues –, elles qui rappellent les jantes d’une certaine Legacy GT Spec B. Le traitement « aile bombée » se poursuit derrière avec un coffre qui se terminer en bec de canard, un détail qui devrait plaire aux inconditionnels du modèle.
Et comme pour le modèle sortant, la BRZ fait entendre sa mécanique boxer via ces deux pots d’échappement logés à même un diffuseur en plastique noir. Les modifications ne sont pas extrêmes, mais elles le sont juste assez pour que l’amateur sache de quelle génération il s’agit.
Sécurité : 7/10
Si la suite de dispositifs de sécurité EyeSight s’invite pour la première fois à bord du coupé sport, ce n’est pas le cas ici, puisque seules les versions équipées de la boîte automatique y ont droit. De toute manière, comme je le répète souvent, l’élément le plus sécuritaire dans une voiture sport à roues arrière motrices se trouve à quelques centimètres du volant : celui ou celle assis au poste de pilotage. Un conducteur en contrôle saura manœuvrer sa sportive, mais pas nécessairement une personne un peu moins expérimentée. Dans ce cas bien précis, il est préférable de laisser l’antipatinage faire son travail plutôt que le désactiver.
Consommation de carburant : 8/10
Cette donnée importe peu pour l’acheteur de voiture sport, quoique dans ce cas-ci, la petite cylindrée du moteur 4-cylindres à plat est moins exigeante pour votre portefeuille avec le prix de l’essence qui commande plus de deux dollars le litre.
L’ÉnerGuide canadien annonce une moyenne globale de 10,5 L/100 km pour le coupé BRZ à boîte manuelle, soit un litre de plus que celle munie de la boîte automatisée. Pour ma part, j’ai plutôt obtenu une moyenne de 9,5 L/100 km, un résultat dû à une majorité de kilomètres parcourus sur les voies rapides. Un peu plus de temps passé en ville et cette moyenne aurait facilement surpassé les 10 litres aux 100 km.
Puissance : 9/10
Voilà assurément la plus grande différence de cette deuxième cuvée. Comparé à l’ancien bloc de 2,0-litres, le nouveau moulin de 2,4-litres est plus puissant avec 228 chevaux (en hausse de 23) et plus généreux au niveau du couple avec 184 lb-pi (un gain de 28). Ce nouveau moteur réservé au coupé est définitivement plus nerveux que l’ancien et avec la boîte manuelle – ou même l’automatique et non une CVT (!) –, il est plus facile d’exploiter tout le potentiel de ce bloc atmosphérique.
Agrément de conduite : 9/10
C’est la raison d’être de cette sportive à la fois joueuse et agile. Dès les premiers tours de roue, la BRZ rappelle sa devancière à plusieurs niveaux : la position de conduite, les dimensions, la sonorité d’une mécanique 4-cylindres à plat atmosphérique et cette boîte de vitesses manuelle très bien étagée. En ville, le coupé nippon est fidèle à lui-même, quoiqu’on ressente très rapidement la rigidité du châssis, et c’est tant mieux ainsi! Une sportive qui se tortille, ce n’est jamais rassurant.
C’est toutefois lorsqu’on pousse fort que la BRZ brille de tous ses feux. La mécanique crie haut et fort, les montées en régime sont linéaires et la sonorité s’approche d’une voiture de circuit, à l’image d’une Mazda MX-5 par exemple. Le squelette de la seule Subaru deux roues motrices est clairement plus solide et la présence de ces pneus Michelin Pilot Sport 4 fait en sorte que la voiture tient même à des vitesses supralégales. Au-delà des 4 500 tr/min, la mécanique reprend vie avec une sonorité aiguë, mais convaincante.
Confort : 7,5/10
Le critère confort est souvent secondaire dans l’achat d’une voiture sport et la BRZ ne fait pas exception à cette règle. La Subaru BRZ n’inquiètera pas les grandes limousines de l’industrie, mais les sièges sont très confortables et même enveloppants pour les tracés plus tordus, un commentaire qui ne s’applique pas à la banquette arrière. À cet endroit, même les jeunes enfants se plaindront de l’espace restreint. En revanche, le fait que cette banquette se replie à plat permet le chargement d’objets plus encombrants, quatre pneus pour une journée à la piste par exemple! La BRZ est également une voiture mal insonorisée, économie de poids oblige!
Habitabilité : 6/10
Au risque de me répéter, l’espace à la première rangée est suffisant pour deux adultes, mais derrière, ça se gâte et le volume du coffre n’est pas gargantuesque.
Convivialité : 7,5/10
Non seulement la planche de bord est plus jolie avec cette linéarité au centre, mais en plus, l’écran central tactile est plus facile à utiliser que l’ancien, notamment grâce à ces applications affichées avec des icônes plus grosses. L’ergonomie est également excellente avec toutes les commandes quotidiennes qui tombent parfaitement en main. Inutile d’ajouter que la position de conduite est très facile à trouver, et ce, malgré l’ajustement manuel du siège du conducteur.
Valeur : 8,5/10
En ces temps incertains où le prix de l’essence affecte grandement le budget des foyers, la Subaru BRZ se veut une option un peu plus censée, compte tenu de l’agrément de conduite qu’elle propose. À 34 000 $ et des poussières avec les frais de préparation inclus, il s’agit d’un très beau compromis pour le passionné.
Caractéristiques : 9/10
Il serait facile de pointer tous les équipements qui manquent à bord du coupé, mais le fait est qu’il est difficile de lancer des pierres aux concepteurs, car le seul objectif derrière cette voiture est de rendre son conducteur heureux et ça, ça n’a pas de prix. Face à la Mazda MX-5 RF, la BRZ se vend 5 000 $ de moins et un peu plus qu’une Camaro à moteur 4-cylindres, mais la représentante de Subaru est mieux nantie que ses rivales pour livrer la marchandise.
Conclusion
La nouvelle Subaru BRZ 2022 – en livrée Sport-tech ici – est une formidable voiture, tellement en fait que j’ai oublié pendant un bref instant que le constructeur n’allait pas offrir de suite à la mythique WRX STI, laissant toute la place à la WRX « habillée en VUS ». Et contrairement à ce changement de philosophie – pour la berline de performance –, le coupé BRZ n’a pas beaucoup changé, mais il s’est amélioré.
| Cylindrée | 2,4L |
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| Nb. de cylindres | H4 |
| Puissance | 228 ch |
| Couple | 184 lb-pi |
| Consommation de carburant | 12,0 / 8,8 / 10,5 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 178 L |
| Modèle à l'essai | Subaru BRZ Sport-tech 2022 |
| Prix de base | 32 495 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 725 $ |
| Prix tel qu’essayé | 34 320 $ |
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Équipement en option
Aucune
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