Lancé en 2011 sous cette forme, le Dodge Durango reçoit enfin quelques nouveautés pour 2021. Il était temps, comme le dit l’adage. La silhouette du multisegment à trois rangées de sièges demeure familière, mais la portion avant est légèrement retouchée, notamment au niveau des blocs optiques qui bénéficient d’une nouvelle signature.
On ne peut passer sous silence le fait que le constructeur va enfin proposer une livrée SRT Hellcat, une recette employée chez Jeep (avec le Grand Cherokee) depuis 2018. Ce modèle riche en adrénaline profite bien entendu du même moteur V8 suralimenté de 710 chevaux et 645 lb-pi de couple, mais également d’améliorations au chapitre du freinage, de la suspension et du châssis. Nul besoin de vous expliquer que ce modèle sera prisé des amateurs de performance, à condition de bien vouloir débourser les sommes astronomiques exigées pour s’asseoir au volant de ce monstre familial.
Sous cet échelon diabolique se cache un Durango SRT 392, le modèle un peu moins performant qui poursuit tout de même sa route avec le V8 HEMI de 6,4-litres, ce dernier qui livre 475 chevaux et 470 lb-pi, des chiffres assez impressionnants pour un VUS à caractère familial. Même le modèle inférieur équipé du V8 HEMI de 5,7-litres n’a rien d’une tortue. Quant au Durango le plus populaire, celui qui vient d’office avec le V6 Pentastar de 3,6-litres, il ne change absolument pas pour 2021. Notez que tous les moteurs font équipe avec une boîte de vitesses automatique à huit rapports, elle qui permet le changement manuel des rapports dans les livrées les plus sportives.
L’autre gros changement pour 2021, c’est l’adoption d’une planche de bord remaniée qui n’est pas sans rappeler celle du coupé Challenger avec l’inclinaison de l’écran central vers le conducteur. Il est également possible de commander via le carnet des options un écran de 10,1 pouces plus rapide que jamais grâce à la présence du système UConnect 5.
Et puisqu’il s’agit d’un produit âgé, le nombre de variantes est très étoffé, allant du modèle SXT, GT, Citadel, R/T, sans oublier l’écusson SRT, lui-même doublé par l’arrivée du méchant Hellcat.
Certes, le Dodge Durango n’est pas une jeunesse au sein d’un créneau où les modèles changent aux cinq ans – le Durango roule sa bosse depuis une décennie –, mais sa force, c’est la variété… des groupes motopropulseurs, mais aussi des niveaux de finition. Et même s’il a pris de l’âge celui-là, il livre encore la marchandise auprès des familles nombreuses, même au chapitre du remorquage, le modèle SRT qui est le VUS le plus fort de son groupe avec une capacité de 3 946 kg.