Le constructeur au nœud papillon n’arrête plus d’élargir sa gamme de véhicules utilitaires, l’opération qui a pour but de couvrir tous les segments inimaginables de cette mode « utilitaire ». Chevrolet a donc ramené l’écusson Blazer au sein de son organigramme, le véhicule qui n’a toutefois rien à voir avec les générations antérieures du modèle.
Le Blazer est un VUS sport à deux rangées de sièges qui s’apparente davantage aux Ford Edge et Honda Passport de ce monde. Les designers se sont clairement inspirés de la Camaro lorsqu’ils ont dessiné le Blazer des années 2020. Le bouclier – surtout en livrée RS – est très agressif, tout comme les jantes de 20 pouces et même le postérieur du véhicule. Notez tout de même que le Blazer n’est pas aussi vaste que certains de ses concurrents à l’intérieur. Chevrolet s’est vraiment concentré sur l’aspect conduite avec son VUS le plus aiguisé.
Basé sur une architecture raccourcie des utilitaires à trois rangées de sièges, le Blazer peut être commandé avec trois motorisations différentes et deux types de rouage : traction avant ou intégrale. Le modèle de base LS à roues avant motrices a droit au moteur 4-cylindres atmosphérique de 2,5-litres livrant une puissance acceptable de 193 chevaux.
Les livrées LT et True North reçoivent quant à elles un moulin turbocompressé de 2,0-litres de cylindrée, le 4-cylindres qui livre plutôt 230 chevaux et un couple plus généreux de 258 lb-pi.
Quant aux deux autres modèles, le sportif RS et le luxueux Premier, ils profitent du V6 de 3,6-litres, déjà utilisé à toutes les sauces chez GM. Ce dernier livre tout de même 308 chevaux et 270 lb-pi de couple. Tous les modèles sont également équipés d’une boîte automatique à neuf rapports qui fait très bien avec l’une ou l’autre des mécaniques.
Pour ressentir un minimum d’adrénaline, seul le modèle RS mérite d’être considéré, grâce notamment à cette colonne de direction plus rapide que dans les autres livrées du modèle. Les accélérations sont franches à bord des versions à moteur V6, mais il ne faut surtout pas lever le nez que le Blazer à moteur turbo qui fait très bien également.
Comme beaucoup d’utilitaires de sa génération, le Blazer pêche toutefois par sa visibilité arrière exécrable. Le large pilier C à l’arrière et la petitesse des fenêtres sont à blâmer ici.
Pour le reste, le Chevrolet Blazer est certainement une bonne option pour les consommateurs qui recherchent un véhicule qui ne passe pas inaperçu, mais de nos jours, ce n’est pas le choix qui manque. Peut-être qu’un essai d’un modèle concurrent s’impose avant de signer son nom au bas d’un contrat.
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