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Mercedes-Benz EQB 250 2023 : une variante moins dispendieuse... et éligible aux rabais gouvernementaux

Il y aura finalement une deuxième variante dans la gamme EQB de Mercedes-Benz. En effet, le multisegment purement électrique sera dorénavant disponible avec moins de puissance, moins de motricité, mais surtout un prix inférieur au modèle à quatre roues motrices.

Rappelons que cette première version du véhicule, celle identifiée par l’écusson 350 4MATIC sur le coffre arrière, était déjà commercialisée sur nos routes depuis quelques mois. En revanche, son prix de base surpassait le cap des 75 000 $, ce qui excluait toute forme de rabais gouvernemental de l’équation.

Moins cher à l'achat

Dès cet automne, l’aile canadienne du constructeur allemand va ajouter la livrée 250 à roues avant motrices dans un effort pour attirer plus de clients dans les concessions de la marque. Le Mercedes-Benz EQB 250 2023 va donc glisser sous la barre psychologique des 60 000 $ avec un prix de départ de 59 990 $.

Cette stratégie observée à plus d’une reprise depuis l’entrée en scène des incitatifs financiers pour les véhicules électrifiés devrait en principe multiplier le nombre d’exemplaires du multisegment compact sur nos routes. Au Québec par exemple, il sera possible de soustraire 12 000 $ de la facture d’achat avec les 5 000 $ issus du programme iZEV du gouvernement fédéral et les 7 000 $ du programme de la belle province.

Une seule motorisation

La plus grande différence entre les deux variantes de l’EQB se trouve sous le véhicule, alors que ce nouvel EQB 250 se contente d’un seul moteur électrique asynchrone logé sur l’essieu avant. Ce moulin livre une puissance acceptable de 188 chevaux et un couple de 284 lb-pi, lui qui s’appuie sur un bloc de batteries au lithium-ion de 70,5 kWh (énergie utilisable) et une autonomie estimée à 394 km.

À titre comparatif, l’EQB 350 4MATIC, en plus de compter sur un rouage intégral, se montre plus puissant (288 ch) et plus généreux au chapitre du couple (384 lb-pi), mais un peu moins « autonome » avec une distance possible entre les recharges de 356 km selon les estimations de RnC (Ressources naturelles Canada).

Bien équipé

D’emblée, le nouveau modèle électrique « abordable » de la division à l’étoile d’argent sort de l’usine avec des jantes de 18 pouces, une paire d’écrans numériques de 10,25 pouces, le système à reconnaissance vocale MBUX, un éclairage d’ambiance, un volant multifonction avec commandes tactiles et palettes de changement de vitesse et un hayon électrique.

L’EQB 250 vient aussi avec une banquette arrière de type 40/20/40, des sièges de la première rangée à réglages électriques et système de mémorisation, un système de freinage adaptatif et quelques autres dispositifs de sécurité. Notez également qu’il est possible de commander le véhicule avec une troisième rangée de sièges… pour dépanner à l’occasion. De plus, il est aussi possible de commander (en option) une banquette de deuxième rangée capable de s’avancer de l’avant vers l’arrière pour bonifier l’espace dans le coffre.

Contrairement à son cousin alimenté par essence – le Mercedes-Benz GLB pour ne pas le nommer –, l’EQB 250 adopte une devanture plus lisse avec le grillage de la calandre remplacé par un panneau aérodynamique, ainsi qu’un éclairage d’ambiance bleuté, un indice de la motorisation électrique sous le capot. Le feu arrière unique est également une exclusivité du modèle électrique.

Le constructeur a aussi dévoilé les temps de recharge de 10 à 100 % avec une borne domestique (240 V) qui sont 7,75 heures et de 32 minutes (10-80 %) sur une borne de recharge rapide.

Sans surprise, l’acheteur pourra jeter son dévolu sur quelques groupes optionnels, question d’habiller quelque peu le multisegment électrique.