SCORE AutoHebdo
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DESIGN8/10
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Sécurité9/10
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HABITABILITÉ7/10
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CONVIVIALITÉ9/10
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CARACTÉRISTIQUES9/10
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PUISSANCE9/10
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CONFORT8/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE8/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT8/10
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VALEUR8/10
Je dois l’avouer, il y a de ces voitures qu’on attend plus que d’autres. Une Toyota GR Supra suscite assurément plus d’émotions qu’une Nissan Versa et il est normal qu’un chroniqueur automobile ait des attentes plus élevées face à une berline électrique de performance que s’il avait devant lui un VUS compact populaire.
Lorsque BMW a enfin dévoilé les détails entourant sa première véritable berline électrique de performance, je me suis dit : « bon, la Tesla Model 3 va enfin avoir une authentique rivale ». Je suis à peu près certain que cette affirmation va susciter un débat auprès des électromobilistes, notamment sur le fait que la BMW i4 ne soit pas basée sur une plateforme dédiée comme c’est le cas chez Tesla ou même pour la citadine BMW i3 par exemple.
En fait, j’aurais pu ajouter que la Polestar 2 était, jusqu’à l’arrivée de cette Série 4 électrique, la seule voiture capable d’offrir un rendement fort acceptable face à la Model 3, mais bon, je conserve mon opinion : la BMW i4 est assurément une voiture auquel les consommateurs devront penser s’ils songent à passer du côté électrique de l’automobile.
Portrait d’une Série 4 électrisante… et silencieuse (ou presque)!
Design : 8/10
J’ai récemment réalisé un blitz d’essais de véhicules électriques, question de rattraper le temps perdu dans le créneau électrique. Du nombre, les deux modèles coréens, le Hyundai IONIQ 5 et le Kia EV6 pour ne pas les nommer, polarisent les discussions d’amateurs. D’un côté, on a la réincarnation d’une vieille Hyundai des années 70, et de l’autre, une Kia qui a plus de points en commun avec les vaisseaux de la Guerre des Étoiles.
Face à ces deux authentiques VÉ, la BMW i4 a presque l’air effacée, malgré l’écusson logé entre les deux faux grillages à l’avant. Il faut l’avouer, la BMW i4 se fond admirablement dans la circulation, et ce, même si quelques curieux ont arrêté de marcher en apercevant la berline sur leur passage. Disons seulement que l’utilitaire iX est pas mal plus original dans son approche stylistique.
Il faut malgré tout accepter de vivre avec cette « calandre » surdimensionnée à l’avant. Pour ce qui est du reste, la berline i4 est exactement ce qu’on attend d’une Série 4 électrique. Rappelons que la version électrique est la première livrée Gran Coupé de la nouvelle génération de Série 4. Pour ceux et celles qui veulent rouler incognito, cette BMW i4 M50 xDrive est assurément la voiture de plus de 500 chevaux la plus discrète que j’ai pu conduire à ce jour. C’est que, voyez-vous, malgré la présence de la lettre « M » sur les flancs de la voiture, la cinq portes allemande n’est pas aussi musclée qu’une M3 avec ses jantes et ses freins surdimensionnés, sans oublier ses ailes bombées.
Sécurité : 9/10
Dans le cas qui nous intéresse, la voiture avait été équipé du Groupe Aide à la conduite avancée qui ajoute l’assistant de conduite dans la circulation lourde, l’aide au maintien dans la voie, le régulateur de vitesse intelligent avec fonction arrêt/démarrage, sans oublier l’aide au changement de voie.
Je pourrais également ajouter que la version M50 est munie du rouage intégral xDrive et que ce dernier, à lui seul, est LE système qui sécurise les occupants avant d’avoir besoin des autres énumérés plus haut.
Toutefois, il est important de souligner que l’alerte de collision frontale, l’avertissement d’excès de vitesse et l’alerte de sortie de voie sot désormais livrés d’office sur toutes les Série 4. Quant à l’affichage tête haute (disponible via le carnet des options), il ajoute également une dimension sécuritaire puisqu’il permet au conducteur de garder son attention sur la route.
Habitabilité : 7,5/10
Les habitués des gammes Série 3/Série 4 ne seront pas dépaysés en s’assoyant à bord de la variante électrique, quoique l’écran incurvé juché sur la planche de bord vaut le détour à lui seul. Le volume intérieur de la voiture est le même que dans n’importe qu’elle autre Série 4 Gran Coupé, et ce, même si la version à essence de nouvelle génération brille toujours par son absence.
Basée sur la plateforme CLAR, la BMW i4 doit encore composer avec ce tunnel de transmission, un détail qu’on ne retrouve pas à bord des véhicules qui ont été conçus avec la propulsion électrique comme seule source d’énergie. En revanche, la présence d’un hayon facilite grandement le chargement d’objets un peu plus longs… comme des skis ou une planche à neige par exemple!
Convivialité : 9/10
Il est difficile à manquer celui-là. Je parle bien entendu de ce vaste panneau courbé regroupant deux écrans, un derrière le volant et l’autre, tactile, à mi-chemin entre les deux passagers de la première rangée. Les plus récents modèles de la division bavaroise ont tous bénéficié de cette clarté graphique et la voiture électrique ne fait pas exception à cette règle.
J’ai beaucoup aimé la réactivité de l’écran tactile, et ce, même si je préférerais plus de boutons pour les commandes simples du quotidien (sièges chauffants, climatisation, etc.), mais bon, après quelques jours, on finit par s’habituer aux nombreux menus du système maison. Heureusement, la console centrale propose un arrangement plus traditionnel avec un levier pour la boîte de vitesses, quelques boutons pour les modes de conduite, le frein électronique et la molette permettant de naviguer dans les applications du système d’infodivertissement.
Confort : 8,5/10
Ici, il faut sélectionner le bon mode pour profiter du meilleur confort disponible. Les modes Comfort et Eco Pro sont ceux qu’il faut sélectionner pour rouler à bord d’une berline allemande très confortable, la suspension qui, jumelée aux « petites » jantes de 19 pouces, ne fait qu’une bouchée des irrégularités routières. Je me répète, mais les ingénieurs de la marque maîtrisent assez bien le rebond des amortisseurs. Bref malgré une sportivité avouée, la BMW i4 M50 xDrive demeure une excellente option pour les excursions prolongées… à condition d’avoir à sa disposition des bornes de recharge.
Avec le mode Sport Boost par contre, la BMW i4 M50 est un autre animal, notamment parce que la voiture émet une sonorité dramatique à l’intérieur de la voiture, celle-ci qui s’adapte à la cadence de la voiture. En d’autres mots, au début d’une accélération, la sonorité est grave et progressive, mais à mesure qu’on augmente la vitesse sur l’autoroute, la tonalité change. À vous de voir si vous aimez… sinon, le système permet de débrancher cette musique composée par le compositeur de musique Hans Zimmer.
Puissance : 9/10
La BMW i4 M50 xDrive compte deux moteurs électriques et une puissance totale de 536 chevaux (!) et un couple encore plus astronomique de 589 lb-pi, les deux engins qui sont liés à une boîte de vitesses à un seul rapport. Avec une telle cavalerie sous le pied droit – on parle quand même d’une berline mieux outillée qu’une M3 avec ses 503 chevaux et 406 lb-pi de couple –, le puriste devrait, en principe du moins, être comblé avec ce groupe motopropulseur, surtout en mode Sport où la voiture prend littéralement vie.
Agrément de conduite : 8,5/10
Mais, une BMW Série 4 ne serait pas une BMW Série 4 sans la sacro-sainte qualité première des produits de la marque : l’agrément de conduite. Oui, c’est vrai que la symphonie en six cylindres alignés est absente et qu’il est permis d’avoir des réserves sur cette sonorité synthétique, mais si on oublie ce détail pour un instant et qu’on se penche sur le comportement de la voiture sur la route, on se rend compte que la BMW i4 est une incroyable machine conçue pour mordre au bitume… à condition de ne pas oublier le poids de la voiture. En effet, avec plus de 400 kg en sus par rapport à une Série 4 Gran Coupé à moteur thermique, l’i4 offre malgré tout des performances en ligne droite qui s’apparente à celles d’une M3, sans le côté dramatique de la berline sport la plus connue sur Terre. Dans les virages en revanche, l’i4 a du mal à cacher son embonpoint, un embonpoint qui a l’avantage de river la voiture au sol, les batteries qui sont logées sous le plancher de la caisse.
Économie de carburant : 8/10
Par les temps qui courent, le prix de l’essence fait beaucoup jaser et cette situation arrive à un bien mauvais moment pour les automobilistes qui voudraient enfin passer du côté électrique. En effet, les chaînes d’approvisionnement affectées par la pandémie allongent considérablement le temps d’attente pour l’acquisition d’une voiture neuve. Bref, les véhicules électriques risquent d’être populaires dans les mois à venir.
Puisqu’il n’y a pas de motorisation thermique à bord, il est plus juste de parler d’autonomie ou, du moins, de consommation de kWh par tranche de 100 km. Pour ce qui est de la distance possible entre deux recharges, la BMW i4 M50 xDrive 2022 chaussée de jantes de 19 pouces peut théoriquement parcourir 435 km. Or, lors de la remise des clés, la voiture affichait une distance possible de 399 km, la berline qui avait été clairement préconditionnée avant mon arrivée. Le lendemain, après une brève recharge à partir de ma prise de 110 V à la maison, la batterie était revenue à pleine capacité, mais la distance affichée était de 300 km. Voilà la conséquence de ne pas utiliser le préconditionnement de la batterie qui consiste à utiliser l’énergie de la maison pour préchauffer la voiture au lieu de « demander » à la voiture de réchauffer l’habitacle.
L’ÉnerGuide canadien parle aussi d’une moyenne de 21,9 kWh/100 km, une statistique bien au-delà de mes 29,2 kWh/100 km obtenus après quelques jours d’essai. J’attribue cette moyenne de consommation aux fortes accélérations effectuées avec le bolide! Dans ce cas-ci, le plaisir croît avec l’usage!
Caractéristiques : 9/10
Vous ne serez pas surpris d’apprendre que cette i4 M50 xDrive était fortement équipée. En plus du Groupe Aide à la conduite avancée, la voiture comptait aussi sur le Groupe Premium amélioré qui ajoute notamment l’affichage tête haute, l’assistant de stationnement, la chaîne audio Harman/Kardon parmi d’autres options. Finalement, la voiture était également équipée de la recharge sans fil pour appareil intelligent, des jantes de 19 pouces, du support lombaire, d’une finition fibre de carbone à l’intérieur, des ceintures de sécurité M, des phares au laser, de cette teinte de carrosserie spéciale et de cette sellerie en cuir noir avec surpiqûres contrastantes. Comme je le disais, il ne manquait pas grand-chose à bord de cette voiture qui frise les 90 000 $ avec les options ajoutées.
Valeur : 8/10
Oui, les véhicules électriques sont très prisés ces jours-ci. À ce prix de 87 035 $ avant les frais et les taxes en vigueur, cette berline cinq portes n’est vraiment pas donnée. Inutile de le rappeler, aucune subvention gouvernementale n’est possible avec cette version M50, contrairement à l’i4 eDrive40i à deux roues motrices arrière. Mais, puisqu’il n’y a pas beaucoup d’options électriques dans le créneau luxueux à l’heure actuelle, cette BMW i4 risque de conserver sa valeur pendant un bon moment, surtout si la fiabilité est au rendez-vous.
Conclusion
Je ne mâcherai pas mes mots; la BMW i4 M40 xDrive 2022 est probablement la meilleure voiture électrique que j’ai pu mettre à l’épreuve jusqu’ici. Oui, il y a les Porsche Taycan et Audi RS e-tron GT de ce monde, sans oublier la Model S Plaid de Tesla, mais ces trois voitures de prestige commandent des sommes résolument plus salées que cette BMW i4. Ce que je trouve bien avec cette Série 4 électrique, c’est qu’elle offre un comportement auquel on s’attend d’une berline sport de la marque à l’hélice.
| Cylindrée | n/d |
|---|---|
| Nb. de cylindres | n/d |
| Puissance | 536 ch |
| Couple | 586 lb-pi |
| Consommation de carburant | 2,5 / 2,4 / 2,5 Le/100 km, 22,3 / 21,4 / 21,9 kWh/100 km ville/route/comb; 435 km autonomie |
| Volume de chargement | 470 / 1 291 L sièges rabattus |
| Modèle à l'essai | BMW i4 M50 xDrive 2022 |
| Prix de base | 72 990 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 2 480 $ |
| Prix tel qu’essayé | 89 615 $ |
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Équipement en option
14 045 $ – Groupe Premium amélioré, 5 750 $; Groupe Assistance à la conduite avancée, 2 000 $; Jantes 19 pouces, 500 $; Recharge sans fil, 350 $; Support lombaire, 200 $; Composantes extérieur noir lustré, 350 $; Intérieur fibre de carbone, 600 $; Ceintures de sécurité M, 400 $; Phares au laser, 1 500 $; Couleur de carrosserie Bleu Portimao, 895 $; Sellerie en cuir Noir Vernasca avec surpiqûres bleues, 1 500 $
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