L’histoire ne dit pas si c’est grâce à la soudaine tempête de neige ou l’éclipse solaire de lundi prochain, mais la rédaction ramène une chronique adorée des lecteurs d’AutoHebdo : la trouvaille de la semaine. Pour le moment, cette aventure qui consiste à dénicher des bijoux automobiles dans les annonces du réseau AutoHebdo.net et AutoTrader.ca ne se tiendra que deux fois par mois, mais la cadence pourrait bien augmenter si la réponse du public est favorable.
Pour cette première chronique du printemps 2024, nous profitons de l’annonce de l’arrivée officielle de la nouvelle BMW M5 Touring 2025 pour vous présenter cet exemplaire de l’année-modèle 2002. Mais avant de plonger, prenons quelques lignes pour parler de cette nouvelle version familiale de la super berline. Au moment d’écrire ces lignes, le design extérieur final de la berline ou de la familiale demeure inconnu, mais d’ici l’été, le constructeur bavarois aura sans aucun doute levé le voile sur sa plus récente création tatouée de l’écusson M.
Il faut saluer l’enthousiasme des amateurs dans ce dossier, BMW Canada qui aurait reçu pas moins de 7 200 signatures au sein d’une pétition organisée par nulle autre que l’aile canadienne. BMW veut assurément profiter de cette dernière chance de commercialiser une voiture aussi nichée à l’ère de l’automobile thermique qui tire à sa fin, du moins si on se fie aux volontés de nos instances gouvernementales. Les détails de la motorisation ne sont pas encore connus, mais il y a fort à parier que le groupe motopropulseur du super VUS BMW XM soit considéré pour cette application de la M5 Touring… ou de la M5 « tout court ». On parle donc d’un V8 biturbo de 4,4-litres jumelé à un moteur électrique et un bloc de batteries, le tout qui développe la bagatelle de 738 chevaux et 738 lb-pi dans l’application la plus épicée du gros XM.
Pour en savoir plus sur ce classique des années 2000, consultez l’annonce ici.
Mais, pour l’instant, revenons à cet exemplaire de la BMW M5 de la troisième génération du modèle qui profite aussi d’un moteur V8 sous le capot, quoique le bloc de 4,9-litres de cylindrée n’était pas gavé par une paire de turbocompresseurs à l’époque.
Le vénérable V8 développait une puissance tout à fait appréciable de 394 chevaux et un couple de 369 lb-pi, tandis que pour acheminer toute cette cavalerie aux seules roues motrices arrière, le constructeur faisait confiance à une boîte de vitesses manuelle à six rapports. Bien entendu, pour assurer une motricité accrue, la berline était équipée d’un différentiel à glissement limité.
À l’intérieur de cet exemplaire, l’habitacle se distingue par sa sellerie en cuir deux tons (noir et rouge) et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette dernière semble dans un superbe état. Mentionnons d’ailleurs que la voiture compte actuellement un kilométrage de 41 406 km (!), une distance très raisonnable pour une voiture qui roule depuis plus de vingt ans.
La voiture porte fièrement la couleur gris sterling métallisé et en serait seulement à son quatrième propriétaire depuis sa sortie d’usine. Tout indique que ces quatre précédents conducteurs de la M5 E39 n’ont pas beaucoup conduit au fil des années.
Le seul hic pour les inconditionnels du modèle considéré par plusieurs comme le meilleur de la lignée, c’est le prix demandé : 99 900 $, une somme salée il va sans dire. Toutefois, il est important de rappeler que le kilométrage de la berline est très bas et que la condition de la voiture justifie un tel investissement. D’ailleurs, un bref parcours des annonces de BMW M5 au pays confirme que la super berline est en demande. Même les exemplaires affichant un kilométrage trois fois supérieur commandent un prix d’achat assez substantiel.
À bien y penser, les livrées les plus cossues de la BMW M5 (génération F90) commandaient un montant de 165 900 $ et il y a fort à parier que les nouvelles M5 2025 vont s’approcher du cap des 200 000 $ (en dollars canadiens).
Alors, cette BMW M5 2002 a presque l’air d’une aubaine à côté des plus récentes créations sportives de la marque.
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