SCORE AutoHebdo
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DESIGN8/10
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Sécurité8/10
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HABITABILITÉ8/10
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CONVIVIALITÉ9/10
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CARACTÉRISTIQUES9/10
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PUISSANCE9/10
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CONFORT8/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE7/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT6/10
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VALEUR7/10
La catégorie des pickups pleine grandeur ne semble pas vouloir dérougir par les temps qui courent. Pourtant, les cours de concessionnaires se remplissent petit à petit, ce qui a un effet bénéfique sur le taux d’intérêt exigé par ces entreprises qui font des affaires d’or depuis deux ou trois ans. La pandémie a le dos large, inutile de le rappeler!
S’il est vrai que les inventaires (de ces gros véhicules) viennent d’atteindre leur apogée depuis le déclenchement de la pandémie, il n’en demeure pas moins que les consommateurs en ont besoin de ces gros pachydermes de la route. Et il n’est pas exclusivement question de camions réservés aux propriétaires d’entreprises ici. Les familles qui en ont les moyens peuvent aussi profiter du caractère « très utilitaire » de ces véhicules munis de boîtes de chargement très pratiques. C’est un peu ce qui a motivé le choix du véhicule mis à l’épreuve plus tôt cet été.
Pour notre première semaine de vacances estivales, c’est au volant d’un GMC Sierra Denali Ultimate 2023 que nous avons pris la route. Il a fallu faire avec ce véhicule énergivore, lorsque nous avons décidé – un peu sur le tard, j’en conviens –, mon épouse et moi, de trimbaler les quatre vélos pour ce périple estival. Et le poids de ces « deux roues » est assez important pour que j’économise la coque de ma propre Volkswagen Golf familiale.
Bref, un multisegment à trois rangées de sièges aurait probablement été plus approprié pour ces sept jours passés dans la belle région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais le gros GMC se voulait un superbe prix de consolation, malgré la facture de carburant un peu plus salée.
Design : 8/10
Pour 2023, les stratèges de GMC ont décidé de rehausser les standards de la sous-marque Denali. L’échelon « Ultimate » vient presque troquer les écussons Denali pour ceux de la division Cadillac. Les boiseries véritables et sculptées, les cuirs de belle facture, les éléments assombris à l’extérieur et même les pavillons de toit en suède ajoutent une bonne dose de classe à un véhicule qui était considéré comme l’un des plus luxueux de son segment.
À l’extérieur, le nouveau museau du Sierra peut ne pas plaire à tous les amateurs de pickups, mais force est d’admettre que le Sierra a ses adeptes au pays où les ventes de la marque sont plus élevées (proportionnellement) que celles enregistrées au sud de notre frontière. Les quelques détails réalisés en chrome noir sont du plus bel effet, surtout avec cette coloration Titane rush métallisé qui tourne au bleu au soleil.
Puissance : 9/10
La livrée la plus cossue de la gamme peut uniquement être équipée de deux moteurs : le 6-cylindres en ligne turbodiesel de 3,0-litres ou, comme dans le cas qui nous intéresse, avec le V8 atmosphérique de 6,2-litres. Le moteur le plus énergique de l’alignement livre tout de même une puissance de 420 chevaux et un couple optimal de 460 lb-pi. Certes, nous reparlerons plus bas de sa soif en essence, mais pour mouvoir les deux tonnes et demie (avant de prendre en considération le poids de quatre passagers et de tout leur équipement pour les vacances), le gros V8 n’a pas travaillé très fort, à l’exception de quelques accélérations plus musclées ici et là.
L’autre moulin aurait été plus économique à la pompe, mais le V8 a l’avantage sur le moteur diesel avec sa sonorité de « muscle truck ».
Agrément de conduite : 7/10
Face aux berlines Blackwing de Cadillac ou même à la Corvette, le GMC Sierra n’a pas beaucoup d’argument pour séduire celui ou celle qui désire s’amuser un peu au volant. Certes, la symphonie générée par le V8 n’est vraiment pas désagréable, mais pour les virages abordés à vive allure, disons seulement que le Sierra a ses limites.
Mais, quand on le compare aux autres camions pleine grandeur, le GMC Sierra Denali Ultimate n’a pas à rougir devant ses semblables. La direction est un peu plus lourde à basse vitesse, mais se montre appropriée pour les cadences d’autoroute. Les rétroviseurs extérieurs viennent gêner quelque peu la quiétude à l’intérieur de l’habitacle à cause des perturbations éoliennes, en revanche, la cabine demeure un endroit agréable à vivre pendant plusieurs heures.
Confort : 8/10
Même s’il se comporte merveilleusement bien en général, le Sierra demeure un camion qui, lorsque la boîte de chargement est vide, sautille un peu sur les routes usées par le temps. Heureusement, ce périple en terre saguenéenne s’accompagnait de plusieurs bagages et équipements qui ont, ne serait-ce qu’un brin, alourdi la caisse. Résultat : le Sierra Denali Ultimate, malgré ses jantes de 22 pouces, a gardé ses quatre passagers dans un confort certain. Je dois malgré tout me prononcer sur le confort un peu dur des sièges de première rangée. Rien de bien grave, mais disons qu’il y a mieux dans le créneau. Les marchepieds repliables ont aussi facilité les entrées et les sorties à l’intérieur de la cabine.
Sécurité : 8/10
En authentique pickup pleine grandeur de luxe, le GMC Sierra Denali Ultimate sort de son usine d’assemblage avec passablement de dispositifs de sécurité, quoique l’absence du système d’aide à la conduite Super Cruise s’est fait ressentir sur les tronçons plus monotones de ce voyage Montréal-Saguenay. Quelques semaines plus tôt, votre humble serviteur a pu mettre à l’épreuve le Super Cruise à bord d’un Cadillac XT6 et l’exercice s’est avéré très concluant. Ce n’est que partie remise dans ce cas-ci.
Quant aux dispositifs plus « réguliers », le camion pouvait compter sur ceux-ci : aide au maintien sur la voie avec avertisseur de sortie de voie, alerte de détection de piétons à l’arrière, alerte de prévention de collision, alerte « Bouclez votre ceinture de sécurité », freinage d’urgence automatique amélioré, freinage de détection de circulation transversale arrière, freinage de détection des piétons à l’avant, guide de l’attelage, rappel de siège arrière, système de détection d’obstacles sur les côtés, etc.
Convivialité : 9/10
Avec le changement appliqué à la planche de bord pour 2023, l’écran central d’une diagonale de 13,4 pouces est franchement mieux adapté pour une utilisation au quotidien… ou en voyage. Non seulement le vaste panneau est légèrement orienté vers le conducteur, mais la simplicité du système d’infodivertissement de GM a été démontrée à plusieurs reprises. D’ailleurs, le fait que le géant du web Google se soit penché sur l’univers de la marque est une bonne chose à mon avis. L’intégration de la technologie Google représente une plus-value pour l’utilisateur. Et même si l’écran est plus large que par le passé, les concepteurs ont conservé ces commandes traditionnelles sous l’affichage central et celles-ci se sont montrées faciles d’utilisation en général.
Habitabilité : 8.5/10
Sans la présence de cette toile en vinyle par-dessus la boîte de chargement, cette expédition aurait certainement été plus pénible. Pour protéger les bagages, il aurait fallu attacher et envelopper le contenu de la boîte pour déjouer les averses de pluie que Dame nature avait prévu en cette fin du mois de juillet. Avec ce couvercle de boîte, le volume de chargement « imperméabilisé est assez impressionnant malgré le fait qu’il s’agisse de la boîte courte. Certes, l’installation de ce support à quatre vélos nuisait quelque peu à l’accès pour nos bagages, mais une fois ce dernier replié sur le côté droit, il était assez facile de trouver ce qui nous intéressait dans la boîte.
Quant à la taille de l’habitacle, il est difficile de prendre le Sierra en défaut. Pour quatre ou même cinq passagers, la cabine d’équipe est suffisamment vaste.
Économie de carburant : 6/10
Un essai prolongé d’un Chevrolet Suburban à motorisation turbodiesel effectué il y a deux ans déjà a démontré tout le potentiel de cette option mécanique. Je l’avoue, ce moulin aurait certainement fait mieux que le V8 essence, mais le « gros » moteur n’avait pas à affronter son pire test, soit celui de rouler constamment en ville.
En maintenant une vitesse de croisière, le Sierra 1500 le plus luxueux sur le marché a pu siroter l’essence à une cadence plus raisonnable. En effet, malgré même si Ressources naturelles Canada estime que le Sierra consomme en moyenne 12,3 L/100 km sur la route, j’ai pu m’en tenir à 11,7 L/100 km, et ce, en roulant à près de 120 km/h pour la très grande majorité de mon parcours de vacancier.
Caractéristiques : 9/10
Le niveau Denali Ultimate est bien placé au sommet de la pyramide de la gamme Sierra. Son niveau d’équipement est très complet. Au risque de me répéter, le prochain niveau porterait sans doute l’écusson Cadillac.
Valeur : 7/10
L’ennui, c’est que tout ce luxe a un prix et ce dernier est salé. En effet, le prix de base du pickup cossu surpasse le cap psychologique des 100 000 $. D’habitude, ces prix élitistes sont réservés aux versions hors route ou carrément pour les pickups HD, mais l’équipement digne d’une berline de luxe a tôt fait de gonfler le prix d’achat. Si ce tarif paraît trop cher, il est toujours possible de redescendre à l’échelon Denali « tout court » dont le prix de base flirte avec les 90 000 $.
Conclusion
Je me répète, mais le GMC Sierra Denali Ultimate 2023 n’était pas mon premier choix pour cette destination locale. Toutefois, compte tenu de mon horaire compliqué et de la distance à parcourir, le pickup américain s’est avéré un brillant allié l’instant d’une semaine loin de la maison et de la ville.
| Cylindrée | 6,2L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | V8 |
| Puissance | 420 ch |
| Couple | 460 lb-pi |
| Consommation de carburant | 15,4 / 12,3 / 14,0 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | Boîte de 1 776 mm (70 po) |
| Modèle à l'essai | GMC Sierra Denali Ultimate 2023 |
| Prix de base | 100 703 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 2 095 $ |
| Prix tel qu’essayé | 113 698 $ |
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Équipement en option
10 800 $ – Tonneau en vinyle, 590 $; Éclairage hayon MultiPro, 265 $; Tapis de sol, 155 $; Peinture Titane Rush métallisé, 495 $; Chauffe-bloc moteur, 195 $; Groupe Luxe, 9 100 $
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