SCORE AutoHebdo
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DESIGN6/10
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Sécurité9/10
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HABITABILITÉ8/10
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CONVIVIALITÉ7/10
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CARACTÉRISTIQUES8/10
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PUISSANCE7/10
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CONFORT7/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE6/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT8/10
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VALEUR7/10
Il y a quelques années à peine, la porte d’entrée de la marque coréenne prenait la forme d’une sous-compacte appelée Accent. Au Québec, ce modèle de voiture citadine est omniprésent, une réalité rendue possible par la soif des automobilistes de la belle province pour les petites voitures. Ça, c’était les belles années de la sous-compacte au Québec.
Mais, avec la mode des véhicules utilitaires, les décideurs du groupe Hyundai ont plutôt opté pour le Venue, un multisegment de poche basé sur le même squelette que la défunte sous-compacte Accent. Le hic dans cette histoire, c’est que depuis son arrivée sur nos routes, le Venue a été confronté à la pandémie de la COVID-19 et tout ce qui vient avec. Et le plus gros changement se trouve à la ligne « Total » de votre contrat d’achat. De nos jours, la porte d’entrée de la marque débute au-delà des 20 000 $. Il y a un peu plus d’une décennie déjà, la version la plus basique de l’Accent se vendait sous le cap des 10 000 $.
Mais voilà, l’automobile moderne est de plus en plus équipée et le Venue ne fait certainement pas exception à cette règle, tandis que l’inflation s’applique à toutes les catégories de l’automobile, même celles destinées aux budgets plus serrés.
Portrait d’un Hyundai Venue riche en équipement, mais un peu moins sous le pied droit.
Design : 6/10
Il est difficile de concevoir une silhouette de « camion » avec l’ossature d’une sous-compacte. Parlez-en aux designers de Nissan qui ont accouché du véhicule qui ressemble le plus à ce qu’offre Hyundai, j’ai nommé le Nissan Kicks.
Tout est une question de goût, mais le Venue Ultimate se distingue des autres livrées du modèle, notamment par la présence de ces jantes de 17 pouces, de son toit ouvrant, de ses phares aux DEL ou même par cette grille de calandre aux motifs triangulaires. Le multisegment urbain n’a presque pas changé depuis ses débuts, une situation qui devrait changer en 2024, alors que le constructeur a déjà dévoilé la refonte de mi-parcours de son véhicule économique sur d’autres marchés.
À ce sujet, la devanture du modèle redessiné est mieux réussie que celle du modèle actuel à mon humble avis, le Venue qui a reçu un traitement similaire à ce qui été intégré au plus imposant Palisade avec cette grille plus verticale et ces feux de jour plus expressifs.
Puissance : 7/10
Sans surprise, c’est le même moulin 4-cylindres atmosphérique de 1,6-litre de cylindrée qui travaille de concert avec une boîte de vitesses IVT (pour Intelligent Variable Transmission) pour acheminer toute cette cavalerie (!) de 121 chevaux et ce couple maximal de 113 lb-pi. Rappelons que l’option de boîte de vitesses manuelle a simplement été enlevée du catalogue, faute de consommateurs intéressés.
Certes, on ne parle pas d’un hot rod ici, mais pour l’automobiliste qui ne cherche pas nécessairement un véhicule très puissant capable de se faufiler dans la jungle urbaine, le Venue peut très bien se tirer d’affaire au quotidien. Il faut malgré tout prévoir les manœuvres de dépassement, avec ces reprises un peu plus pénibles sur l’autoroute quand le véhicule compte quatre adultes à bord, car la boîte à variation continue rend ceux-ci très élastiques.
Agrément de conduite : 6/10
Pour les virées dans l’arrière-pays sur des routes sinueuses à faire rêver, le Hyundai Venue n’est pas un très bon candidat. En revanche, pour une utilisation urbaine, le Venue est un véhicule qui profite de son très petit rayon de braquage, de sa consommation de carburant très raisonnable et de son agilité digne d’une Mini Cooper… ou presque.
Mais, avec une colonne de direction légère et peu précise, le multisegment coréen perd des points au chapitre de l’agrément. Qui plus est, les suspensions ont clairement été conçues pour le confort avant tout. Un virage abordé à trop vive allure fait tanguer la caisse du véhicule et ce n’est comme si un système de rouage intégral pouvait venir sauver les meubles, puisque le Venue est limité à sa motricité à roues avant.
Confort : 7/10
Le caractère économique du Venue fait en sorte qu’il y a encore du travail à faire pour bonifier l’insonorisation à bord. C’est donc de dire que le moteur chante haut et fort lorsque le pied droit s’enfonce dans le plancher. Heureusement, tout redevient plus calme lorsque le régime moteur redescend à un niveau acceptable.
S’il est clair que la suspension est calibrée pour résister aux imprévus du quotidien – notamment au Québec avec l’épidémie de nids-de-poule –, ce n’est pas aussi reluisant du côté de la sellerie. Encore une fois, le fait que le Venue soit un véhicule d’entrée de gamme justifie la présence de ces sièges à l’assise trop courte et leur confort couci-couça. C’est déjà mieux à bord d’un Tucson ou d’une Elantra, par exemple.
Sécurité : 9/10
Installé au sommet de la pyramide de la gamme, le Venue Ultimate profite d’une belle suite de dispositifs de sécurité. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les parents qui s’inquiètent de voir leur jeune repartir au volant d’un véhicule pour la première fois. Avec l’alerte de collision dans l’angle mort avec alerte de collision transversale arrière et assistance au changement de voie, l’assistance au départ en montée, l’assistance aux phares à longue portée, l’alerte de baisse d’attention du conducteur, le système de maintien de voie, l’alerte d’occupant arrière, l’assistance à l’évitement de collision frontale avec détection des piétons et plus encore, le Venue n’est pas le mieux nanti sur la route à ce chapitre, mais il vient avec une bonne trousse d’outils pour garder ses occupants en sécurité.
Convivialité : 7.5/10
Malgré son étiquette de véhicule économique, le Venue sort de l’usine d’assemblage avec un écran tactile de huit pouces en plein centre de sa planche de bord, quelle que soit la version retenue. Ce dernier n’est pas trop loin du conducteur et se manie relativement bien. Les plus critiques affirmeront que l’écran n’est pas orienté en direction du conducteur, mais bon, il ne s’agit pas d’une faute grave ici. Remercions les concepteurs d’avoir conservé plusieurs commandes traditionnelles sous cet écran ou même plus bas pour le contrôle de la climatisation. Rien ne vaut trois bonnes vieilles molettes pour changer la température dans l’habitacle. Et puisqu’il s’agit d’un véhicule de taille sous-compacte, tout est à portée de mains. La position de conduite est cependant plus verticale que dans la défunte Accent qui, rappelons-le, appartenait à la catégorie des voitures.
Habitabilité : 8/10
Il n’est pas obligatoire d’acquérir un gros véhicule utilitaire pour transporter l’équipement habituel de votre quotidien, à moins d’avoir besoin de la capacité de charge ou de remorquage d’un véhicule plus imposant. Le Venue fait bien à ce chapitre avec 528 litres disponibles avec la banquette arrière relevée ou 902 litres lorsque celle-ci est rabattue. Et le dégagement pour la tête des occupants est l’une de ses qualités.
Économie de carburant : 8.5/10
Les puristes vous diront que le Venue était bien plus plaisant à conduire avec la boîte de vitesses manuelle, mais n’oublions pas la clientèle visée par ce véhicule appelé à circuler dans la circulation lourde plus souvent qu’à son tour. De plus, cette boîte IVT est supérieure à l’ancienne option à trois pédales lorsqu’est venu le temps de ravitailler en essence à la station-service du coin.
L’ÉnerGuide canadien concocté par le ministère des Ressources naturelles du Canada avance une moyenne de 7,9 L/100 km en ville, de 6,9 L/100 km sur route et de 7,5 L/100 km en moyenne. Pour ma part, après quelques jours d’utilisation sans même faire attention à mon style de conduite, l’ordinateur de bord affichait une moyenne de 8,1 L/100 km.
Caractéristiques : 8/10
Des trois livrées disponibles (Essential, Preferred et Ultimate), c’est vraiment cette dernière qui se montre la plus intéressante au niveau de l’équipement embarqué. La simple présence des jantes de 17 pouces contribue à un comportement routier plus sûr, un commentaire qui s’applique aussi à ces quatre freins à disques – des tambours sont installés sur les autres livrées. Mentionnons aussi la chaîne audio avec six haut-parleurs, la climatisation automatique, la surface des sièges en tissu de luxe et la montée/descente automatique des glaces pour le conducteur. En revanche, il ne serait pas déplacé de considérer une livrée moins cossue pour sauver quelques milliers de dollars à l’achat.
Valeur : 7/10
Là où le bat blesse, c’est au moment de payer. Le Hyundai Venue, qui n’est qu’une version utilitaire de la défunte Accent, coûte plus de 30 000 $ lorsque les frais et autres taxes en vigueur sont appliqués. Seriez-vous intéressés à payer plus de 30 000 $ pour une Hyundai Accent Venue? C’est bien ce que je croyais.
Conclusion
Le Hyundai Venue est très important pour la marque. C’est à ce véhicule que l’on confie la dure tâche d’attirer les jeunes acheteurs au sein de l’expérience Hyundai. S’ils sont satisfaits après quelques années de possession, ils risquent de revenir pour passer au niveau supérieur (Kona, Tucson, Santa Fe, etc.). Certes, le prix demandé fait réfléchir, mais ce commentaire s’applique à n’importe quel véhicule neuf ou usagé de nos jours.
| Cylindrée | 1,6L |
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| Nb. de cylindres | L4 |
| Puissance | 121 ch |
| Couple | 113 lb-pi |
| Consommation de carburant | 7,9 / 6,9 / 7,5 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 527 / 903 L sièges rabattus |
| Modèle à l'essai | Hyundai Venue Ultimate 2023 |
| Prix de base | 24 949 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 925 $ |
| Prix tel qu’essayé | 27 224 $ |
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Équipement en option
250 $ – Rouge Ultimate, 250 $
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