SCORE AutoHebdo
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DESIGN8/10
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Sécurité9/10
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HABITABILITÉ8/10
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CONVIVIALITÉ8/10
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CARACTÉRISTIQUES9/10
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PUISSANCE7/10
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CONFORT7/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE7/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT7/10
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VALEUR7/10
Kingston, Ont. – Contrairement à tous les autres véhicules utilitaires de la gamme Nissan, le Pathfinder jouit d’une réputation légendaire, un peu à l’instar du Toyota 4Runner, son rival d’en face arrivé à la même époque dans les années 80. Toutefois, contrairement au pur et dur de Toyota, le Nissan Pathfinder s’est ramolli quelque peu depuis 2013, année où le constructeur a pris la décision d’inscrire son véhicule hors route par excellence à la catégorie des multisegments… à trois rangées de sièges! La génération précédente proposait déjà autant d’assises à l’intérieur, mais conservait son architecture de type châssis à échelle.
Depuis 2013, le Pathfinder, avec sa silhouette tout en courbes, joue plus le rôle laissé béant par la défunte Quest. Autrement dit, le bon vieux « Path » est une minifourgonnette à l’allure plus cool, un look que tente de corriger le constructeur avec cette cinquième génération du modèle en 2022. Voyons voir si la nouvelle mouture réussit à faire oublier les neuf dernières années d’un modèle qui a perdu beaucoup de plumes pendant que la concurrence réorganisait son arsenal. Il était temps, comme on dit!
Design : 8/10
D’emblée, un simple coup d’œil suffit pour constater à quel point le design renouvelé confère au multisegment des airs plus sérieux, plus aventurier quoi. Il y a bien entendu toujours cette grille de calandre en « V » à l’avant, mais l’intégration des phares angulaires n’est pas sans rappeler la plus récente refonte du gros Armada, tandis que dans la partie supérieure du grillage, on dénote trois ouvertures, un clin d’œil à la toute première génération du 4x4.
De profil, la fenestration désormais agrémentée d’un pilier C incliné vers l’avant fait beaucoup plus « camion » que familiale surélevée et la disponibilité d’un toit contrastant risque d’être populaire : l’effet est plutôt réussi, j’en conviens. La galerie de toit est suffisamment visible pour ajouter ce « je-ne-sais-quoi » de robustesse à l’ensemble. Quant à la portion arrière, elle se démarque surtout par les grosses lettres qui traversent le hayon, comme si Nissan voulait s’assurer que les passants reconnaissent le Pathfinder au loin. Le véhicule de livrée Platine était équipé de jantes de 20 pouces de diamètre, mais il est possible de commander le véhicule avec des sabots de 18 pouces dans les livrées moins cossues.
Sécurité : 9/10
C’est un terme qui revient à la mode, surtout du côté des constructeurs grand public : la sécurité. À ce chapitre, Nissan en a fait l’une de ses priorités, notamment avec le système d’assistance de conduire ProPILOT, mais aussi la suite de dispositifs de sécurité Safety Shield 360 qui comprend notamment l’alerte de collision avant, l’alerte d’attention du conducteur, les phares automatiques, l’alerte dans les angles morts, l’aide au maintien de la voie, le freinage automatique arrière, le freinage automatique avant avec détection des piétons et bien plus encore. Et sur le modèle essayé, la caméra 360 degrés facilite grandement les manœuvres de stationnement, tandis que la reconnaissance des panneaux de signalisation peut même ralentir le véhicule à la vitesse autorisée lorsque le régulateur de vitesse intelligent est engagé. De la pure science-fiction… ou presque!
Habitabilité : 8/10
Le Pathfinder précédent n’était pas un petit véhicule et le nouveau modèle poursuit dans la même veine, quoique des efforts ont été réalisés pour bonifier les espaces de rangement, sur la planche de bord, sous la console centrale ou même au chapitre des porte-gobelets; il y en a 16 à bord au cas où vous voudriez dévaliser le dépanneur du coin!
On ne parle pas de gains immenses, mais ici et là, Nissan affirme avoir agrandi le volume intérieur, un détail qui ne se voit pas à l’œil. Ce qu’il faut retenir, c’est que le Pathfinder se bat à armes égales avec la concurrence à ce chapitre. J’aime bien tout de même le fait qu’on puisse y glisser une planche de contreplaqué de 4’ x 8’ à plat sur le plancher du coffre, lorsque les deux rangées de sièges arrière sont abaissées bien entendu. Le système EZ FLEX est également une belle touche qui rend l’accès à la troisième rangée plus simple : un simple bouton à peser et le tour est joué!
Convivialité : 8,5/10
Là où le nouveau Pathfinder n’aura aucune misère à faire oublier son prédécesseur, c’est devant les occupants de la première rangée, la planche de bord qui est non seulement plus jolie à regarder, mais également plus « techno » avec son écran central tactile de neuf pouces (les modèles plus abordables ont un écran de huit pouces), l’écran derrière le volant qui a quant à lui une largeur de 12,3 pouces. Finalement, le modèle Platine (également disponible sur la livrée SL) peut être équipé en option de l’affichage tête haute d’une largeur de 10,8 pouces, un gadget que j’apprécie particulièrement peu importe le véhicule.
La réorganisation du tableau de bord fait du bien au multisegment, les commandes de la climatisation qui sont claires et simples à utiliser. Le volant multifonctions, en revanche, oblige l’utilisateur à s’habituer à tous les menus disponibles derrière le volant. Le système d’infodivertissement, quant à lui, est franchement plus joli que par le passé et, sans surprise, les dispositifs Apple CarPlay et Android Auto sont de série. La console centrale regroupe quant à elle le pommeau du levier de vitesses « façon Rogue », la recharge par induction, deux porte-gobelets et cette molette qui sert à choisir son mode de conduite préféré.
Confort : 7/10
L’un des objectifs avec le nouveau Pathfinder était de lui redonner ses lettres de noblesse, notamment en lui insufflant une dose d’adrénaline. L’installation de pneus plus larges et la nouvelle suspension raffermissent quelque peu la conduite, surtout avec les jantes de 20 pouces, mais les sièges sont moelleux aux deux premières rangées. Un peu plus de support serait souhaitable par contre, et ce, même si 99 % des conducteurs de Pathfinder ne conduiront jamais le véhicule à une telle cadence sur un chemin de gravier de l’arrière-pays.
Là où la nouvelle mouture gagne des points, c’est au chapitre de l’insonorisation. En effet, j’avais peine à entendre le V6 sous le capot. En mode Sport et avec un peu plus de poids sur la pédale de droite, j’ai heureusement pu apprécier le ronronnement du 6-cylindres atmosphérique.
Puissance : 7,5/10
Avec 284 chevaux et 259 lb-pi de couple, le V6 atmosphérique s’acquitte bien de sa tâche, mais il serait intéressant de refaire le même exercice avec un habitacle plus rempli. La grande nouveauté à bord du nouveau Pathfinder, c’est cette boîte de vitesses automatique à neuf rapports! Terminé le règne de la boîte à variation continue, et ce, sans affecter l’économie d’essence, Nissan qui affirme que la moyenne s’est améliorée de 2 %. Autre détail intéressant : tous les Pathfinder 2022 vendus au nord du 49e parallèle sont équipés d’office du rouage intégral maison.
Agrément de conduite : 7/10
L’ancienne version était d’une tristesse peu commune. En fait, quand les gens me demandaient mon avis sur le Pathfinder, je leur demandais s’ils accordaient de l’importance à l’agrément de conduite. Si leur réponse était oui, je leur recommandais de regarder ailleurs sur le champ. Cette refonte du modèle n’a certainement pas transformé le gros Nissan en rival direct au Porsche Cayenne, mais quand même, on sent l’effort derrière le volant agréable à tenir en main. La suspension est clairement plus ferme et les pneus élargis contribuent à cette stabilité ressentie. La direction est même moins floue que par le passé et les modes de conduite changent quelque peu la lourdeur du volant.
Malgré tout, je trouve que la boîte de vitesses efface un peu trop les prestations du V6 3,5-litres. Pour l’entendre révolutionner, il faut enfoncer la pédale de droite de manière plus franche dans le plancher, mais ceci a une incidence sur la consommation au final. Seul le mode Sport ajoute un peu de piquant à l’expérience!
Nissan Canada avait aussi organisé quelques passages sur un chemin légèrement accidenté, le genre de chemin qui mène au chalet si vous voyez ce que je veux dire! Le multisegment n’a pas rouspété un brin.
Économie de carburant : 7/10
Les ingénieurs ont beau avoir peaufiné le véhicule au possible, il n’en demeure pas moins que le Pathfinder est un véhicule assez lourd. Résultat : il faut s’attendre à une moyenne tournant aux alentours des 10 L/100 km en conduite reposée. Sur les routes sinueuses de la région de Kingston, j’ai plutôt grimpé dans les 11 litres aux 100 km, en priorisant le mode de conduite Auto. L’EnerGuide prévoit quant à lui une moyenne combinée de 10,5 L/100 km. Bref, des chiffres tout à fait normaux pour un VUS à trois rangées de sièges sans aucune forme d’électrification à bord.
Caractéristiques : 9/10
Il ne manque pas grand-chose à bord du nouveau Pathfinder, en livrée Platine évidemment. Les plus « technos » d’entre nous seront ravis avec les écrans rajeunis, l’insonorisation bonifiée, le rouage intégral de série et même cette capacité de remorquage de série de 6 000 lb (à l’exception du modèle de base, limitée à 3 500 lb). N’oublions pas ce système EZ FLEX à l’arrière et même cette console centrale arrière qui peut même être enlevée au besoin. Le hayon électrique, les sièges chauffants et ventilés à l’avant, les sièges capitaine chauffants à la deuxième rangée, les innombrables systèmes de sécurité et cette assistance à la conduite sont également dignes de mention. Comme je disais, l’équipement est généreux à bord!
Valeur : 7/10
À 54 398 $, le Nissan Pathfinder Platine 2022 n’est pas l’aubaine du mois, mais avec tout ce contenu et ces capacités, le véhicule ne fait que respecter la charte de prix de son créneau. L’ennui, c’est que la valeur de revente des produits Nissan n’est pas au sommet de l’industrie comme les rivaux de Toyota par exemple. L’assemblage moins rigoureux, et la fiabilité de cette nouvelle boîte de vitesses n’a pas encore été démontrée. Voilà pourquoi je recommanderais de jeter un coup d’œil aux livrées moins dispendieuses, si tout cet équipement n’est pas obligatoire dans votre quotidien, car même les modèles plus abordables sont bien équipés.
Conclusion
Ce premier contact avec le Nissan Pathfinder 2022 confirme que le constructeur a fait ses devoirs. Le véhicule est plus massif, sa conduite s’est améliorée et l’habitacle est un endroit où il fait bon vivre… pendant quelques heures! Est-ce que ce sera suffisant pour déloger les ténors de la catégorie? Probablement pas, mais il est clair dans mon esprit que davantage de consommateurs voudront repartir au volant du deuxième plus imposant VUS de la marque.
| Cylindrée | 3,5L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | V6 |
| Puissance | 284 ch |
| Couple | 259 lb-pi |
| Consommation de carburant | 11,6 / 9,2 / 10,5 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 470 / 1,274 / 2,280 L derrière la 3e/2e/1re rangée |
| Modèle à l'essai | Nissan Pathfinder Platine 2022 |
| Prix de base | 54 398 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 860 $ |
| Prix tel qu’essayé | 56 358 $ |
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Équipement en option
Aucune
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