SCORE AutoHebdo
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DESIGN7/10
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Sécurité7/10
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HABITABILITÉ8/10
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CONVIVIALITÉ8/10
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CARACTÉRISTIQUES8/10
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PUISSANCE8/10
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CONFORT8/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE7/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT6/10
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VALEUR7/10
Lorsque Volkswagen a dévoilé la génération précédente de la Jetta en 2010 (en tant que modèle 2011), les intentions étaient claires : il fallait absolument séduire le public nord-américain – surtout ceux au sud de la frontière soyons francs – grâce à un produit taillé sur mesure pour l’Amérique.
L’opération aura fonctionné pendant au moins deux ans, la Jetta qui va rapidement enregistrer des hausses au chapitre des ventes aux États-Unis, à cause d’un prix plus abordable, mais aussi par des dimensions accrues. Malheureusement pour les stratèges de Volkswagen, l’engouement du début va vite redescendre au niveau d’avant 2011. N’oublions pas la mode des VUS dans l’équation non plus!
Présente depuis quelques mois seulement sur nos routes, la Volkswagen Jetta 2019 remodelée d’un bout à l’autre essaye tant bien que mal de faire oublier la Jetta précédente avec une recette encore plus américaine. Le pari du constructeur va-t-il rapporter, le géant de Wolfsburg étant encore aux prises avec les effets néfastes du scandale des motorisations TDI en plus de cet épisode récent qui met en scène une quantité impressionnante de modèles de préproduction vendus illégalement?
Il est trop tôt pour savoir comment réagit la clientèle à cette septième génération de la berline, mais je peux au moins vous livrer mes commentaires à la suite d’un essai glacial de quelques jours.
Plus grande à tous les niveaux
Nul besoin de vous le rappeler, l’automobile ne cesse de grandir et la plus récente Jetta ne fait pas exception à cette règle. D’ailleurs, au Salon de Détroit en janvier 2018, la nouvelle version partageait la scène avec une Jetta de première génération et laissez-moi vous dire qu’il y avait un écart substantiel entre les deux époques.
Donc, pour le millésime 2019, la Jetta est plus longue, plus large, plus haute et son empattement est plus long que par le passé. Il en résulte plus d’espace à l’intérieur, un détail que maîtrisait déjà l’ancienne Jetta, surtout à la deuxième rangée. Curieusement, le volume du coffre est plus petit que celui de l’année dernière, avec 41 litres en moins. Ce n’est pas dramatique, puisque la Jetta est déjà bien nantie à ce niveau.
Quant à la silhouette, disons que l’ambiance n’est plus tout à fait « Das Auto » à l’extérieur, avec une fenestration latérale générique et un bouclier quelconque, la grille de calandre chromée étant à mon avis trop large pour ce museau, mais bon, le design, c’est une question de goût!
Dans le cas qui nous intéresse, Volkswagen Canada m’avait confié une version Execline de la nouvelle berline, celle-ci venant d’office avec des jantes de 17 pouces qui remplissent beaucoup mieux les arches de roues. Notez également les faux pots d’échappement à la base du pare-chocs arrière, une supercherie vite démasquée en hiver au démarrage à froid.
Une seule motorisation, en attendant la GLI à Chicago
La Volkswagen Jetta a plus d’une fois été proposée avec un choix de motorisations au fil de l’histoire, mais au moment d’écrire ces lignes, un seul moulin repose sous le capot de la Jetta 2019, un détail qui sera bientôt corrigé puisque Volkswagen a déjà confirmé l’arrivée de la Jetta GLI au Salon de Chicago en février. On devrait y retrouver une version retravaillée du 4-cylindres turbo de 2,0-litres de cylindrée, en plus d’une série d’améliorations en matière de performances (suspension, échappement, etc.).
Mais, en attendant cette livrée GLI, la Jetta sort de l’usine avec ce moteur 4-cylindres turbo de 1,4-litre de cylindrée d’une puissance de 147 chevaux et d’un couple de 184 lb-pi. Il est possible d’y accoupler une boîte manuelle à six rapports (un de plus qu’en 2018) ou une toute nouvelle boîte automatique comptant huit vitesses. C’est d’ailleurs cette unité qui se retrouvait à bord du véhicule d’essai. Quant au rouage, la Jetta n’est toujours pas disponible avec le système 4Motion qui est réservé à la Golf R ainsi qu’à certaines livrées de la Golf SportWagen.
Un habitacle inégal
Souvent citée par la presse automobile pour la qualité générale de son habitacle, la Jetta a perdu des points en 2011 suite à cette refonte qui avait amené son lot de plastiques bon marché. Heureusement, la mollesse de la planche de bord demeure en place pour ce changement de millésime. J’ai tout de même remarqué quelques bandes de plastique mal alignées sur cette planche de bord, tandis qu’un craquement de caisse est venu gâcher les kilomètres parcourus sans chaîne audio.
La disposition de certaines commandes a quelque peu changé, mais rien n’affecte l’ergonomie pour autant. La ventilation se retrouve sous les buses centrales, tandis que l’écran de huit pouces de largeur s’occupe de la portion divertissement. Derrière le volant, cette livrée Execline (lire la plus chère de la gamme) hérite de l’écran de 12 pouces de largeur déjà employé à bord de certains modèles Audi ajoute une touche de modernité à l’ensemble.
Je l’admets, les sièges de la première rangée sont très confortables, un commentaire qui s’applique aussi à la deuxième rangée où l’espace est plus généreux que jamais. À ce chapitre, la Jetta ne déçoit vraiment pas.
Au volant
La mécanique 1,4-litre était déjà offerte dans la livrée précédente, mais pas les deux boîtes de vitesses, nouvelles pour 2019. Sans être une machine de guerre, le petit moulin se défend bien à l’accélération, probablement à cause de tout ce couple disponible à bas régime. La sonorité n’est certes pas des plus musclées, mais qu’importe, la mission de cette berline compacte étant de simplement transporter ses occupants du point A au point B en affichant une consommation de carburant exemplaire.
La boîte automatique travaille très bien avec le moteur, les changements de rapports s’effectuant sans heurts, une bonne chose si vous voulez mon avis. Bon, j’aurais préféré la boîte manuelle, mais dans ce cas-ci, c’est le puriste qui parle et non l’automobiliste coincé dans les bouchons de circulation tous les jours!
Il est également possible de changer le caractère de la voiture à l’aide de ce bouton logé à gauche du levier de vitesses (Eco, Normal, Sport et Custom). Le mode Sport est sans contredit le plus approprié pour aiguiser la tenue de la voiture sur la route, à l’exception peut-être des changements plus brusques de la transmission. La direction s’alourdit également pour une meilleure sensation de la route.
Il y a encore ce p’tit côté européen à bord de la Jetta 2019, mais la mollesse de la suspension rappelle que cette berline a d’abord et avant tout été conçue pour les consommateurs américains. Pour une expérience résolument plus relevée, il va falloir attendre à l’été 2019 pour conduire une Jetta GLI qui va assurément corriger cet aspect.
Le mot de la fin
La Volkswagen Jetta constitue encore la porte d’entrée au sein du constructeur allemand. À un prix de départ avoisinant les 20 000 $ (avant les frais de livraison), la berline compacte est une bonne affaire, surtout pour les automobilistes qui accordent encore un peu d’importance à l’agrément de conduite.
À 29 095 $ – Ou 30 090 $ dans ce cas-ci – la Jetta Execline est un ensemble plus difficile à faire avaler. Voyez-vous, ce n’est pas le choix qui manque aux alentours des 30 000 $, et même si la version la plus huppée des Jetta regorge d’équipement, il existe d’autres options fort intéressantes qui consomment aussi peu et qui pourraient même s’avérer plus fiables à long terme. Même qu’à ce prix, j’attendrais encore un peu pour une GLI de base. Quelques mois, ce n’est pas si long finalement!
| Cylindrée | 1,4L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | L4 |
| Puissance | 147 ch @ 5 000 tr/min |
| Couple | 184 lb-pi @ 1 500 tr/min |
| Consommation de carburant | 7,8/5,9/7,0 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 399 L |
| Modèle à l'essai | Volkswagen Jetta Execline 2019 |
| Prix de base | 29 095 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 645 $ |
| Prix tel qu’essayé | 30 090 $ |
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Équipement en option
Aucune
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