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Mini Cooper 2025 : dites bonjour à la version essence

La division Mini deviendra pleinement électrique d’ici quelques années, mais avant de passer à l’ère enfichable, la marque d’origine britannique a procédé au dévoilement de sa dernière Cooper à motorisation thermique. La production de l’année-modèle 2025 débutera au mois d’avril prochain pour la Mini Cooper S, la sportive qui sera disponible à une PDSF de 39 990 $.

Les puristes n’ont rien à craindre, car la variante de base sera également de la partie, quoique Mini n’a pas indiqué à quel moment celle-ci arriverait sur le marché. Il est fort probable que la Cooper « sans le S » arrive quelques semaines plus tard, mais au moment d’écrire ces lignes, il ne s’agit que de pures spéculations.

La nouvelle Mini Cooper reprend la même robe que la Cooper S E (à motorisation électrique) présentée à l’été 2023. Si le museau est très évolutif par rapport au modèle sortant – on y retrouve toujours des phares circulaires et un grillage proéminent au centre –, la portion arrière est plus tranchante avec ses feux de position triangulaires qui adoptent bien évidemment les motifs du drapeau britannique, celui que l’on surnomme « Union Jack ». Quant au reste de la silhouette, elle respecte en tout point le design classique du modèle imaginé par Sir Alec Issigonis.

À l’intérieur, les habitués des modèles Mini ne seront pas dépaysés, même si tout est de nouvelle facture, à commencer par l’énorme écran tactile circulaire au centre de la planche de bord. À ce sujet, celle-ci demeure très sobre avec ses quatre buses de ventilation, trois à l’horizontale et une, à la verticale. Le volant, également révisé pour 2025, a du mal à cacher ses origines BMW, tandis que les principales commandes sont toutes regroupées sous l’écran central.

On y retrouve à cet endroit un petit levier pour la boîte de vitesses automatique, une molette pour le volume de la chaîne audio, ainsi qu’un pavé de recharge vertical pour appareil intelligent, une solution déjà observée à bord du BMW X1, notamment. Le reste de l’habitacle est typiquement Mini, avec des sièges enveloppants à la première rangée et une banquette plus sobre derrière.

Un éclairage d’ambiance pourra, en revanche, changer l’ambiance à l’intérieur de la voiture, ce dernier projetant des graphiques sur la planche de bord. Mini espère offrir de nouvelles possibilités de personnalisation avec cette nouveauté.

Sous le capot, Mini annonce deux blocs thermiques, un 4-cylindres turbo de 2,0-litres d’une puissance de 201 chevaux et un couple de 221 lb-pi. Les chiffres de l’autre mécanique, un 4-cylindres atmosphérique de 2,0-litres, seront divulgués plus tard. Les inconditionnels de la boîte de vitesses manuelle devront s’y faire : la nouvelle Cooper sera dorénavant un modèle à boîte automatique seulement, à l’instar de modèles classiques comme la Volkswagen Golf GTI (après 2024) ou la Chevrolet Corvette qui sont – ou qui seront – strictement équipées d’une paire de pédales.

En revanche, les amateurs du modèle britannique peuvent au moins se réjouir que l’expérience de conduite risque d’être au rendez-vous, ce détail qui fait partie de l’ADN des modèles Mini depuis les débuts de la marque à la fin des années 50.

Il sera intéressant de voir quelle sera la réponse du public pour cette dernière Mini Cooper à essence. Les consommateurs opteront-ils pour la variante électrique ou non? On saura la réponse quelque part en 2025.