Comparaison

Jeep Grand Cherokee 4xe vs Mazda CX-90 PHEV 2024 : match comparatif

Comparison Data

Jeep Grand Cherokee Overland 4xe 2023
Mazda CX-90 PHEV GS-L 2024
Cylindrée
2,0L
2,5L
Nb. de cylindres
L4
L4
Puissance
375 ch @ 5 250 tr/min
323 ch @ 6 000 tr/min
Couple
470 lb-pi @ 3 000 tr/min
369 lb-pi @ 4 000 tr/min
Consommation de carburant
10,3 / 9,7 / 10,0 L/100 km ville/route/comb; 4.2 Le/100 km, 36.0 kWh/100 km comb, 42 km d’autonomie estimée
9,9 / 8,7 / 9,4 L/100 km ville/route/comb; 4.2 Le/100 km, 36.0 kWh/100 km comb, 42 km d’autonomie estimée
Volume de chargement
1 068 L / 2 005 L sièges rabattus
423 L / 1 133 L / 2 101 L derrière la 3e/2e/1re rangée
Prix de base
81 495 $
59 950 $
Taxe climatiseur
100 $
100 $
Frais transport et préparation
2 095 $
2 195 $
Prix tel qu’essayé
93 965 $
62 897 $
Équipement en option
10 275 $ – Peinture Cristal noir nacré, 495 $; Ensemble Tech de luxe IV (cuir Nappa, sièges avant avec massage et 12 réglages électriques à mémoires, rétroviseur auto atténuant, climatisation quatre zones, recharge sans fil), 2 195 $; Ensemble Protech Évolué III (volant gainé de cuir, instrumentation numérique, affichage tête-haute, lave-glace pour caméra de recul, aides actifs à la conduite, caméras périphériques, vision nocturne avec détection piétons et animaux), 3 295 $; Ensemble de divertissement pour passagers arrière, 2 695 $; Écran interactif pour passager avant, 1 595 $
652 $ – Système de navigation, 652 $

Certains d’entre vous vont penser que le chroniqueur s’est pris une pêche pour ainsi comparer une pomme avec une orange, mais regardons de plus près nos deux protagonistes. Lancé début 2023 en tant que modèle 2024, le Mazda CX-90 est un VUS intermédiaire à trois rangées de sièges qui sera bientôt secondé par une version cinq places nommée CX-70. Lancée en 2022 à titre de modèle 2023, la cinquième génération du Jeep Grand Cherokee, toujours à cinq places, s’accompagne pour la première fois d’une version « L » à trois rangées. Les deux VUS furent lancés d’office avec une mécanique hybride rechargeable (PHEV) livrable. Tous deux sont élaborés sur un châssis monocoque avec architecture à propulsion. Tous deux sont mus par des moteurs quatre cylindres accouplés à une boîte automatique à huit rapports, supportés par une motorisation électrique, mais avec une traction intégrale purement mécanique, contrairement au Sorento. Tous deux possèdent une autonomie électrique de 42 km selon leurs manufacturiers. Et s’il faut un peu plisser les yeux pour voir Jeep boulonner un jour la mécanique 4xe dans la version allongée du Grand Cherokee, Mazda nous offrira assurément un CX-70 PHEV au cours de 2024. Vous aurez compris que parfois, en pelant notre orange, on trouve une pomme! Et avouez que ça fait une paye qu’un match comparatif « États-Unis vs Japon » n’a pas fait les manchettes!

Design

Le CX-90 est le plus grand véhicule jamais conçu par la firme d’Hiroshima, le modèle remplaçant le CX-9 et interrompant tout lien génétique avec ce dernier. Pour avoir suivi de près le (très long) dévoilement progressif sur les réseaux sociaux du CX-90, je peux témoigner de l’effort des designers pour « vendre » de l’émotion dans le segment des VUS à vocation familiale. Le designer en chef fait grand état des tôles sculptées pour « y faire danser la lumière » et j’avoue qu’en suivant le Mazda sur une rue sinueuse vers le site des photos, le truc fonctionne, donnant au CX-90 une silhouette d’une rare élégance pour un « trois rangs », avec cette impression d’être façonnée par le vent, même à l’arrêt. Chez Jeep, on a aussi rompu avec le style de la génération précédente, mais pas pour le mieux. L’élégance traditionnelle du Grand Cherokee est banalisée par l’artifice de toit flottant au pilier D, ajoutant à une verticalité qui semble raccourcir ce VUS face à son prédécesseur. À l’arrêt, la suspension pneumatique du véhicule d’essai l’abaisse en deçà de son attitude « naturelle », ce qui donne un rendu qui déséquilibre davantage la forte hauteur du toit. Au moins, notre Jeep tout noir ne souffrait pas de cette peinture deux tons plus ou moins réussie offerte en option. À l’intérieur, le Jeep en fait trop et noie ses cuirs Nappa dans une mer de noir piano bas de gamme et de similibois peu convaincant, sans compter la pléthore d’écrans de la planche de bord qui ajoutent aux reflets et à la surstimulation visuelle. Mazda, tout en contraste, nous offre sur ce modèle de milieu de gamme un intérieur tout noir sans une once de noir piano, les surfaces (dures, on avoue) donnant une impression de qualité, tout comme les touches physiques et le similicuir drapé d’une bande de tissu au centre des sièges. Il manque à ce GS-L les matériaux nobles montrés dans toutes les publicités de Mazda, mais pour finir, il se dégage une élégance du CX-90 qui fait cruellement défaut au coûteux Jeep Grand Cherokee.

Jeep Grand Cherokee 4xe : 7/10; Mazda CX-90 PHEV : 8,5/10

Puissance

Au rayon du moteur thermique, le Jeep Grand Cherokee abrite sous son capot un 4-cylindres 2,0-litres turbocompressé qui développe 270 chevaux et 295 lb-pi par lui-même, secondé au rayon de l’électrique par deux moteurs AC, un premier de 44 chevaux / 39 lb-pi affecté au démarrage et un autre de 134 chevaux / 195 lb-pi accouplé au moteur thermique. La Mazda CX-90 suit une recette similaire, avec son 4-cylindres atmosphérique de 2,5-litres de 189 chevaux et 192 lb-pi, jumelé à un moteur de traction AC de 173 chevaux et 199 lb-pi. Plus puissant, le moteur électrique du Mazda en fait un VÉ plus vif en ville, mais les 370 chevaux et 470 lb-pi de couple du Jeep l’emportent quand toute la cavalerie est appelée en renfort. Ce 2,0-litres du groupe Stellantis est souple, vif et puissant, et malgré sa sonorité de « p’tit char », il déplace les 5 600 livres du 4xe avec autorité et plaisir. Le Mazda n’est pas à la traîne avec ses 323 chevaux / 369 lb-pi au combiné, étant plus rapide que la version à six cylindres du CX-90, mais malgré son chrono de six secondes au 0–100 km/h, on y ressent le couple inférieur face au Jeep, même avec ses 400 livres en moins. Le couple de l’américain se reflète dans sa capacité de remorquage de 6 000 livres, contre 3 500 seulement pour le japonais. Par ailleurs, le Jeep réveille plus promptement son moteur essence quand le besoin est présent, augmentant à la fois le plaisir et la confiance du conducteur.

Jeep Grand Cherokee 4xe : 8,5/10; Mazda CX-90 PHEV : 7,5/10

Agrément de conduite

Et le Jeep et le Mazda font confiance à des boîtes automatiques à huit rapports, point de CVT pour ces grands VUS, mais là s’arrêtent les similarités. En pur baroudeur qu’il est, le Jeep possède un boîter de transfert avec gamme basse tandis que le VUS de Mazda assume sa vocation « bitume ». Et si l’américain utilise l’excellente boîte de l’équipementier ZF, lui qui habille plusieurs marques de prestige, les génies mécaniques d’Hiroshima ont concocté maison une inusitée transmission où un embrayage humide remplace l’usuel convertisseur de couple. Plus compacte, efficace et prompte à répondre, cette boîte unique est toutefois malhabile en ville, là où les arrêts-départs sont nombreux – parions qu’une révision logicielle est en route. Mazda a visé haut avec le tout nouveau CX-90, en faisant de lui une émule des marques de luxe. Ses tarages sont fermes, précis, et le choix d’une architecture à propulsion relève de cette quête de sensations premium. Reste qu’à la longue, on se lasse de la direction trop ferme, et l’amortissement sec ne le rend pas aussi ludique qu’espéré dans les courbes en lacets. Du trop grand volant du Jeep, on sent la forte masse des suspensions costaudes conçues pour résister aux pires sentiers, mais diable si on n’a pas éprouvé un malin plaisir à lancer ce lourdaud dans des bretelles d’autoroute à de surprenantes vélocités, et sur des godasses d’hiver en plus! Vrai que notre modèle d’essai possédait la suspension pneumatique optionnelle, mais le pilotage du Jeep était plus ludique qu’anticipé.

Jeep Grand Cherokee 4xe : 7,5/10; Mazda CX-90 PHEV : 7/10

Convivialité

Mazda centre sa philosophie de design sur le conducteur, et ça transpire dans tout ce qu’on touche et ressent. Les stylistes ont banni le noir piano, laissant place à des plastiques noir mat d’allure épurée, mais sans verser dans le basique. Les touches analogues sont élégantes, fermes, satisfaisantes à utiliser, tout le contraire du Jeep, qui malgré sa facture présente un intérieur clinquant, avec des touches de qualité douteuse et des noirs piano lustré partout partout, et déjà fortement rayés dans notre jeune véhicule d’essai. La disposition des commandes du CX-90 est logique, claire et l’on apprécie ces petites touches subtiles tel le petit témoin DEL qui indique à même le levier que les essuie-glaces automatiques sont activés. Pour l’ingénieur que je suis, l’écran non tactile (sauf en projection filaire d’appareil intelligent), qu’on manipule avec une intuitive molette, est gage de sécurité et se révèle simple à utiliser. Tout le contraire du Jeep, qui collectionne les empreintes digitales sur son écran peu réactif alors qu’on explore les multiples étages de chaque menu et sous-page – trop, c’est comme pas assez! Et aucun passager n’a trouvé d’utilité à son écran privé. L’accès à bord des deux rivaux est simple, mais Mazda a mieux localisé la touche de fermeture du hayon électrique, en lui ajoutant une pratique fonction de verrouillage. À ce prix, il ne lui manque qu’une mise en mémoire des réglages du siège du conducteur pour vous faciliter la vie, mais au quotidien, il domine le Jeep.

Jeep Grand Cherokee 4xe : 7/10; Mazda CX-90 PHEV : 8,5/10

Sécurité

Nous sommes en nouveau au pays des similitudes : l’Institut des assureurs américains (IIHS) accorde des palmes « Top Safety Pick + » à nos deux protagonistes, soit la plus haute distinction de cet organisme indépendant. Le gouvernement américain accorde également sa plus haute note au Grand Cherokee, mais n’a pas encore évalué le CX-90. En examinant les rapports de l’IIHS de près, le Mazda obtient de meilleures notes individuelles, tant pour les essais dynamiques que ceux des aides à la conduite. Notre version de milieu de gamme du Mazda n’offre toutefois pas l’assistance active au maintien de voie du Grand Cherokee, ni le freinage automatique en marche arrière, mais la livrée GT offre la même armada que notre Grand Cherokee Overland, sauf pour la caméra de vision nocturne, exclusive au Jeep. Match nul!

Jeep Grand Cherokee 4xe : 9/10; Mazda CX-90 PHEV : 9/10

Caractéristiques

Nos protagonistes diffèrent quelque peu au niveau des livrées qui s’affrontent ici dans ce match. Mazda restreint son modèle PHEV aux trois livrées de départ de la gamme CX-90, soit GS, GS-L (notre modèle d’essai) et GT, tandis que les versions à six cylindres offrent les plus cossus GT-P et Signature. Le Grand Cherokee 4xe offre quant à lui une version éponyme, un Trailhawk, notre Overland d’essai, le Summit et le Summit Reserve, alors que Jeep ajoute trois niveaux inférieurs pour la version essence, soit les Laredo, Altitude et Limited (seul le 4xe s’offre en Trailhawk). Dans un monde idéal, le CX-90 GT aurait affronté le Grand Cherokee 4xe éponyme, mais allons-y avec nos rivaux de la semaine. Tant le Mazda que le Jeep vous offrent hayon électrique mains libres, l’accueil sans clé, le toit panoramique, des aides à la conduite avancés, une nacelle d’instruments électroniques et la navigation embarquée. Toutefois, avec ses cuirs Nappa, ses sièges avec massage et sa chaîne audio McIntosh à 19 haut-parleurs et 950 W – qui écrase facilement la décevante chaîne audio du Mazda – le Jeep offre un contenu Costco face au dépanneur Mazda. Et ce dernier n’offre même pas la projection sans fil pour appareil intelligent au prix demandé… Si l’exécution du Jeep laisse à désirer, difficile de trouver à en redire quant à son contenu.

Jeep Grand Cherokee 4xe : 9/10; Mazda CX-90 PHEV : 7,5/10

Habitabilité

Une image valant bien mille mots, les photos qui accompagnent ce match témoignent du gabarit supplémentaire du CX-90 face au Grand Cherokee. Le plus grand des Mazda possède une troisième banquette que le Jeep n’offre pas, expliquant sa pointure de minifourgonnette, dont l’ombre fait 206 mm de plus que celle du Jeep, incluant 155 mm dans l’empattement. De largeurs identiques, nos deux VUS intermédiaires trahissent leur vocation, l’élégant Mazda étant 53 mm plus bas que l’aventurier américain. Mais si Jeep a su bien exploiter la forme équarrie de son pugiliste, chez Mazda le style l’a emporté et l’habitacle est plus étroit qu’anticipé. Malgré ses sept places assises, le Mazda concède 85 litres d’espace intérieur au Jeep! Si l’espace habitable à l’avant est indissociable entre nos protagonistes, au centre le Jeep offre effectivement quelques centimètres de plus. Notons qu’il faut se contenter du Mazda de base pour obtenir une banquette à trois places au centre du CX-90 PHEV, une configuration que Jeep conserve même dans le haut de gamme, vu l’absence de « classe économique » tout à l’arrière. Quant au coffre, en rabattant sa troisième rangée, le Mazda offre 57 litres de plus que le Jeep, alors que tous sièges rabattus, cet avantage passe à 85 litres. Même si le Jeep possède un peu plus de volume au total, le séduisant Mazda sait tirer profit de sa longueur et se révèle le plus logeable là où ça compte pour un utilitaire.

Jeep Grand Cherokee 4xe : 8/10; Mazda CX-90 PHEV : 8,5/10

Confort

Notre candidat américain est débarqué avec des cuirs fins Nappa et des sièges avant avec massage et 12 réglages électriques avec mémoire, contre le similicuir sans massage ni mémoire à 10 réglages (quatre pour le passager) du japonais. Comme quoi le secret est dans la sauce, les sièges du Mazda s’avèrent offrir un meilleur support et maintien, même si leurs appuie-têtes sont un peu agressifs. Idem à l’arrière, où les sièges capitaines du Mazda permettent un ajustement plus fin que la banquette du Jeep. Comme tout PHEV, nos protagonistes ont chacun leurs lots de sons étranges alors que de multiples systèmes s’échangent le bâton pendant vos déplacements, ceux du Jeep étant légèrement plus silencieux. Malgré sa suspension pneumatique, le Jeep possède des tarages étonnamment sportifs sur le bitume, ce qui engendre plus de secousses que prévu. Le CX-90 nous semble plus raffiné dans ses mouvements, et le passage aux pneus d’hiver tout juste après les photos nous indique que la sécheresse perçue vient en partie des pneumatiques Toyo toutes saisons montées à l’usine par Mazda. Malgré tout son contenu et ses cuirs de berline de luxe, plus d’un passager nous a confié se sentir en camion dans le Jeep, tandis que le Mazda singe les sensations des marques de luxe, même dans cette livrée plus modeste.

Jeep Grand Cherokee 4xe : 7,5/10; Mazda CX-90 PHEV : 8/10

Économie de carburant

Les batteries au lithium-ion de nos concurrents logent toutes deux sous la banquette arrière, celle du Jeep offrant une capacité de 14,0 kWh contre les 17,8 kWh du Mazda. Toutefois, leurs manufacturiers les créditent d’une autonomie identique de 42 km en mode électrique; à l’usage, on comprend que Mazda conserve une bonne réserve électrique pour le mode hybride, tandis que chez Jeep, on vous laisse exploiter les électrons plus en profondeur, d’où l’autonomie identique malgré l’écart de 3,8 kWh. Avec le Mazda, le mode par défaut est « VÉ », alors qu’un mode « Normal » vient faciliter la contribution du moteur thermique. Chez le Jeep, il faut manuellement choisir le mode VÉ en remplacement du mode hybride chaque fois que l’on monte à bord. C’est lassant, mais efficace, comme en témoigne notre consommation moyenne de 2,3 L/100 km pour notre semaine d’essai. Côté Mazda, notre sujet a livré une consommation identique, et qui s’affiche d’ailleurs comme moyenne à vie à l’ordinateur de bord, jamais réinitialisée. Le secret de l’efficacité avec un PHEV, c’est de le brancher souvent! Nous avons eu l’occasion de faire un long parcours routier sans fil avec le Mazda durant lequel nous avons observé la cote route théorique de RNCan, l’organisme public montrant que le Jeep consomme un peu plus de produits pétroliers que le Mazda une fois les électrons évaporés. Nos deux sujets offrent la recharge AC Niveau 2 aux taux de 7,2 kW, le plein étant une affaire de deux heures environ selon l’ampérage de la borne. Côté essence, les deux véhicules peuvent se contenter d’essence ordinaire, mais tous deux auront un rendement amélioré avec de la super – mais le Mazda en prendra un peu moins!

Jeep Grand Cherokee 4xe : 8,5/10; Mazda CX-90 PHEV : 9/10

Valeur

Voici le round où le japonais sort son arme secrète : le budget! Avec un tarif d’entrée à 54 900 $ pour la livrée GS, le Mazda donne accès aux incitatifs gouvernementaux du Québec (4 000 $) et du fédéral (2 500 $), tandis qu’avec un prix de départ de 77 285 $, Jeep prive son Grand Cherokee 4xe de tout accès aux incitatifs. On a beau reprocher à Mazda de ne pas avoir atteint les 50 km d’autonomie électrique, porte d’entrée de l’incitatif maximal de 5 000 $ du fédéral, il reste que son budget est autrement plus digeste que celui du Jeep, surtout pour la livrée bien garnie de cet essai dont la facture sera dans les six chiffres une fois les taxes ajoutées. Le gouffre budgétaire entre nos deux candidats est suffisamment vaste pour y entrer le Chevrolet Trax que je conduis au moment d’écrire ces lignes! Le Grand Cherokee a beau offrir des aptitudes hors route et un contenu que le Mazda n’offre pas, sa structure de prix nous semble conçue pour les juteux rabais qui prévalaient chez Stellantis avant la pandémie. Il n’y a pas à dire, le CX-90 envoie le Jeep au tapis dans ce round budgétaire.

Jeep Grand Cherokee 4xe : 6/10; Mazda CX-90 PHEV : 8,5/10

Conclusion

Le jury a parlé : avec 82 points contre 78, le Mazda CX-90 PHEV remporte ce match des VUS intermédiaires hybrides rechargeables! N’eût été budget, le Jeep l’aurait toutefois emporté par ses performances, son côté utilitaire assumé – notamment avec son excellente capacité de remorquage – et ses aptitudes hors route, mais pour un quotidien centré sur la vie de famille, le Mazda vous en offre plus pour votre argent, et offre une ristourne intéressante avec les incitatifs gouvernementaux qui l’accompagnent. Quelques menus détails de contenu le rendraient encore plus compétitif face aux rivaux des marques de luxe, mais au final, tant le Mazda que le Jeep ont démontré avec brio pendant ce match qu’un véhicule hybride rechargeable représente le meilleur compromis entre le thermique et l’électrique, assurant à ces deux VUS de l’auto-boulot-dodo dans un silence électrique des plus propres et des vacances familiales au long cours sans avoir à camper près d’une borne de recharge toutes les deux heures. La vraie victoire, c’est celle-là : la solution du juste milieu offerte par les PHEV.

Les concurrents