SCORE AutoHebdo
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DESIGN8/10
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Sécurité8/10
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HABITABILITÉ7/10
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CONVIVIALITÉ7/10
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CARACTÉRISTIQUES7/10
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PUISSANCE8/10
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CONFORT8/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE9/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT8/10
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VALEUR8/10
Maintenant que la terre entière sait que les utilitaires représentent la commodité la plus recherchée dans le monde automobile, tout le monde y va de son interprétation de la chose cherchant au passage une niche qui ne serait pas encore exploitée. Ce serait mentir de vous dire que le X2 n’était pas attendu. Après tout, les modèles X3, et X5 avec la version X4 et X6. C’est maintenant au tour du X1 d’avoir son X2. Mais détrompez-vous. Sous ses airs vaguement utilitaires, BMW nous apporte quelque chose de différent qui se rapproche plus de la familiale sport.
Un style plus racé
Contrairement à la majorité des véhicules de ce segment qui offrent un style trop convenu, BMW a brisé le moule. Même si ce dernier repose sur la même plateforme que le X1, les designers lui ont donné un style qui lui est propre et il ne ressemble à rien d’autre. Seul le Range Rover Évoque pourrait lui faire un peu de compétition à ce chapitre. Le X2 est une espèce de croisement entre le X1 et une familiale de Série 1. Un hybride au toit plus bas à la fenestration plus discrète, la structure plus carrée, la garde au sol plus basse, bref, BMW n’a pas tenté de sauver la chèvre et le chou en voulant vous faire croire que vous pourriez vous aventurer sur quelconques circuits hors route. C’est plus près de la voiture et BMW l’assume, voilà un premier bon point. Le style général est plus affirmé que les autres membres de la famille des utilitaires avec des couleurs éclatantes comme notre Sunset orange agrémentée de roues de 20 pouces en option. En un mot, il est racé, une qualité rare chez un utilitaire.
L’autre bonne nouvelle c’est que cette ligne plus basse et son style plus sportif ne se sont pas fait au détriment de la fonctionnalité face au X1, le X2 ne perd pratiquement rien dans l’habitacle. Vous avez toujours de l’espace pour 4 personnes, le même espace pour les jambes et les épaules. Le seul endroit qui va demander un petit sacrifice est la garde au toit. Le toit du X2 est 70 mm plus bas que le X1. Si vous tenez compte que la position de conduite est 20 mm plus basse que le X1, vous êtes donc en déficit de 50 mm. Cela demeure tout à fait correct. Vous allez aussi perdre un peu d’espace dans le coffre en raison des formes fuyantes. Vous avez 611 litres de volume de chargement dans le X2 contre 767 dans le X1. Si vous abaissez les sièges, vous êtes à 1 420 pour le X2 et 1 660 pour le X1.
Le tableau de bord de mousse rembourrée est agréable au toucher et gagne en attrait visuel avec du contraste et des surpiqûres décoratives. Dans la liste des options, vous pouvez choisir parmi cinq variantes de cuir Dakota avec perforation partielle et des coutures contrastantes coordonnées. Le choix de finitions, dont le noir brillant, des variantes d’aluminium et de chêne veiné mat, souligne également un souci du détail que l’on connaît chez BMW. Un bon point pour le toit panoramique (sur la liste des options) qui ajoute à la sensation d’espace à l’intérieur et baigne l’habitacle de lumière.
Une seule mécanique
La seule motorisation disponible est le moteur 2 litres qui a fait ses preuves. Sans avoir le côté plus débridé d’un six en ligne, il amène une bonne réserve de puissance avec 228 chevaux et 258 lb-pi de couple. Il est capable d’abattre un 0–100 km/h en 6,5 secondes. Si la puissance est un peu à la traîne face à des concurrents comme le Volvo XC40 ou le Range Rover Évoque, le couple généreux utilisable à bas régime compense cette lacune en puissance pure. Un seul irritant et il concerne la boîte automatique à huit rapports qui fonctionne à retardement à bas régime. Une caractéristique que l’on retrouve chez plusieurs Allemandes et qui tombe un peu sur les nerfs.
Tous les modèles X2 arrivent un système de traction intégrale au Canada. Dans des conditions idéales de conduite, toute la puissance est aux roues avant. Si les conditions se détériorent, l’embrayage multidisque actionné par une pompe électrohydraulique transfère le couple disponible vers les roues arrière selon les nécessités. Il le fait en moins de 250 ms et passe inaperçu pour le conducteur. Le système DSC alimente en permanence l’unité de commande de la pompe en données qui permettent d’analyser les conditions de conduite et d’avoir les bonnes proportions de puissance à chaque essieu.
Au volant
Notre modèle d’essai était chaussé de pneus 20 pouces pour une adhérence supplémentaire. Précisons au départ que nous ne sommes pas au volant d’une Série 3, mais pour un utilitaire, la tenue de route est excellente. La suspension a un penchant vers la fermeté, mais sans inconfort. Si vous voulez un surplus de tenue de route, BMW offre l’option M sport. Cette suspension légèrement abaissée et plus raide réussie à vous faire croire que vous êtes au volant d’une sportive. Le roulis et mieux contenu et vous pouvez attaquer une courbe prononcée sans arrière-pensée.
La puissance est bonne à tous les régimes, mais les modes de conduite vont parfois vous jouer des tours. Par exemple, en mode confort, il y a ce petit délai de réponse de l’accélérateur qui donne un moment d’inconfort. On règle ce problème en utilisant le mode sport sauf que ce dernier garde le régime moteur élevé trop longtemps avant de reprendre un rythme de croisière. La bonne solution sera un juste milieu entre le mode confort et sport. Le mode sport demeure tout de même le plus agréable à utiliser et les palettes de changement de vitesses au volant contribuent à l’expérience positive derrière le volant.
Conclusion
Si demain matin, on me demandait de choisir un utilitaire à conduire dans la famille des produits BMW, je choisirais le X2, car c’est celui qui se rapproche le plus de la conduite d’une voiture sans perdre trop des caractéristiques d’un utilitaire. Il offre assez d’espace pour la petite famille, l’économie de carburant est bonne tout comme la puissance et le style ne vous oblige pas à vous mettre un sac brun sur la tête parce que vous avez acheté un utilitaire. C’est confortable, pratique et élégant tout ce dont une machine compétitive a besoin dans ce segment en croissance. Avec son prix compétitif à partir de 42 250 $, ce nouveau jouer à tous les ingrédients pour aspirer au succès.
| Cylindrée | 2,0L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | L4 |
| Puissance | 228 ch à 5 000 tr/min |
| Couple | 258 lb-pi à 1 250 tr/min |
| Consommation de carburant | 11,0/7,7/9,5 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 470 / 1 355 L sièges abaissés |
| Modèle à l'essai | BMW X2 xDrive28i 2018 |
| Prix de base | 42 250 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 135 $ |
| Prix tel qu’essayé | 55 385 $ |
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Équipement en option
11 900 $ – Ensemble M Sport (becquet arrière M, roues : 19 x 8 po en alliage léger M à rayons en Y, sièges sport, ensemble M Sport X (33A), suspension M Sport, ensemble extérieur M Sport X, volant M en cuir) 2 250 $; Groupe de luxe amélioré (chaîne audio haute fidélité, système de navigation embarqué, système d’alarme, télécommande universelle, coffre automatique, aide au stationnement, système d’aide au stationnement avant et arrière, services BMW ConnectedDrive Professional, rétroviseurs extérieurs repliables électriquement, syntoniseur de radio par satellite SiriusXM abonnement d’essai – période d’essai gratuit de 6 mois, rétroviseur intérieur à atténuation automatique, visualisation tête haute, rétroviseurs extérieurs à atténuation automatique, préparation pour Apple CarPlay, toit ouvrant panoramique, volant chauffant, groupe éclairage) 5 900 $; Sièges en cuir Dakota 950 $; Système audio Harman/Kardon 1 000 $; Assistant de conduite avancé 1 000 $; Commande dynamique de l’amortissement 500 $; Lave phares 300 $
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