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Trouvaille de la semaine : Toyota Supra 1992

Avec l’arrivée imminente de la nouvelle Toyota Supra GR 2020 sur nos routes après une absence de plus de deux décennies, il est tout à fait logique de venir consulter les pages d’AutoHebdo.net pour essayer de dénicher un exemplaire du passé.

La quatrième génération, apparue en 1992, fait encore l’objet d’un culte partout à travers le globe, même que, sur le marché local, les livrées Turbo nord-américaines (donc avec un poste de pilotage à gauche) et équipées de la très désirable boîte manuelle à six rapports se négocient à des sommes stratosphériques. Certaines Supra de cette génération ont été vendues à plus de 100 000 $ dernièrement. Vous voyez ce que je veux dire?

Mais, il y a quelques alternatives à ce problème de tarifs pour réussir à s’asseoir derrière le volant de la mythique Supra Mk.4. Premièrement, Toyota a offert une version équipée d’une boîte automatique, et ce, avec ou sans le turbo. Ces versions sont normalement moins onéreuses que celles équipées de la boîte de vitesses à trois pédales. Ou, si le fait de conduire du « mauvais côté de la voiture » ne vous effraie pas, il y a toujours l’option de viser une Supra importée du Japon, une voiture qu’on qualifierait dans la langue de Shakespeare de « right-hand-drive ».

Prenez celle-ci par exemple située dans la belle région de la Beauce, au Québec. À 40 995 $, il ne s’agit certainement pas d’une aubaine aussi accessible qu’une sous-compacte mal entretenue. Mais, en revanche, ce prix est résolument plus accessible que de payer au-delà des 100 000 $ des modèles munis d’un volant à gauche.

Qui plus est, la voiture vient clairement d’être restaurée, si on se fie aux clichés fournis avec l’annonce. Le compartiment moteur, par exemple, profite désormais d’un couvercle de culasses peint en respectant le coloris de la caisse qui semble également avoir été repeinte. Une barre antirapprochements fait également partie de l’équipement à ce niveau, tandis que la batterie semble de nouvelle facture.

À l’extérieur, outre la carrosserie en très bon état, on remarque le bouclier qui a été troqué pour cette devanture un peu plus agressive (avec un aileron plus long ainsi qu’une ouverture plus béante pour mieux ventiler le compartiment moteur). Les jantes, quant à elles, proviennent vraisemblablement du catalogue de CCW, le fabricant de jantes qui est réputé pour ses produits de qualité. Difficile à dire si les pneumatiques montées sont récentes ou non, mais en apparence, leurs semelles semblent en très bon état. D’ailleurs, les plus curieux auront peut-être remarqué la présence de ces étriers Wilwood derrière les jantes chromées, un indice sur le freinage amélioré de cette sportive nipponne.

À l’intérieur, le poste de pilotage a également été peint avec la même palette qu’à l’extérieur, un commentaire qui s’applique aussi aux poignées d’ouverture des portières. Ces détails ne sont pas comme ils étaient à l’époque, mais bon, pour celui ou celle qui veut apprécier tout le potentiel de l’increvable moteur 6-en-ligne turbocompressé (nom de code : 2JZ), ceci n’est qu’un détail secondaire. Notez également la présence d’un volant MOMO et de ces baquets enveloppants Procar.

Il s’agit d’un compromis – que celui de devoir conduire du côté droit –, mais pour le mordu qui veut absolument mettre la main sur la dernière Toyota Supra équipée d’un moteur développé à l’interne, cette superbe trouvaille est sans contredit à considérer, d’autant plus qu’elle vient avec la boîte manuelle, un équipement qui n’est pas disponible à bord de la cinquième génération du modèle, la Toyota Supra GR 2020 qui est uniquement livrée avec une unité automatique à huit rapports.