SCORE AutoHebdo
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DESIGN8/10
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Sécurité8/10
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HABITABILITÉ5/10
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CONVIVIALITÉ8/10
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CARACTÉRISTIQUES9/10
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PUISSANCE8/10
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CONFORT7/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE9/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT9/10
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VALEUR8/10
Ça fait un bail qu’elle roule sur nos routes cette troisième génération de la Mini Cooper et pourtant, ce n’est pas demain la veille que la division britannique entend apporter d’importantes modifications à son icône moderne. Voilà pourquoi la version 2022 reçoit tout de même quelques nouveautés ici et là, simplement pour garder l’intérêt du public au plus haut.
D’ailleurs, cette prolongation du modèle s’explique par le virage électrique entamé par Mini avec la Cooper SE et le Countryman SE ALL4, une métamorphose qui ne s’arrêtera pas là, c’est certain puisque Mini prépare la prochaine génération de la marque qui sera purement électrique d’ici 2030. Autrement dit, la génération actuelle de la voiture d’étire quelque peu afin de préparer le prochain chapitre de la marque.
Mais, avant de passer aux électrons, le constructeur continue d’offrir plusieurs versions de son attachante citadine, comme cette Cooper S 5 portes couleur Bleu Islande métallisé qui aura sacrifié quelques insectes durant son périple de Montréal-Kinsgton, la petite qui a toujours ce pare-brise plus vertical que la moyenne des voitures.
Design : 8/10
Pour 2022, la silhouette ne change pas, la Cooper S qui se contente de quelques ajustements aux deux extrémités, comme c’est la coutume dans l’industrie. Le bouclier est désormais cerclé de cette bande de couleur noir lustré autour du grillage. Les ouvertures dans la portion avant sont également de nouvelle facture en 2022. Très chargé, le museau de la petite a presque des airs de VUS, un thème à la mode ces jours-ci. Les superbes jantes de 18 pouces Pulse Spoke ajoutent une touche à la fois rétro et moderne à l’ensemble, tandis qu’à l’arrière, la découpe du pare-chocs est également redessinée pour la nouvelle année. Quant aux feux de position de style « Union Jack », ils sont encore au rendez-vous. Mais, pour le reste, la Cooper S est toujours aussi… Mini avec ses phares ronds, sa prise d’air sur le capot et les bandes blanches disponibles en option pour la modique somme de 200 $.
Sécurité : 8/10
Même si la Cooper S est assez bas dans l’organigramme du groupe BMW, la sécurité demeure une priorité pour la marque, à condition de bien vouloir débourser un joli montant (8 600 $) pour se prémunir du groupe Premier+ qui ajoute une panoplie de gadgets de toute sorte, notamment le toit ouvrant panoramique ou le volant gainé de cuir et chauffant et même cette boîte de vitesses sport à double embrayage. Mais, au sein de ce groupe optionnel, on retrouve aussi l’assistant à la conduite qui inclut l’aide au maintien de voie, le contrôle de stabilité dynamique, l’assistance au stationnement en parallèle, la caméra de recul avec l’assistant de contrôle de distance, le système d’aide à la conduite qui vient avec le régulateur de vitesse actif ainsi que cette « protection invisible en cas de retournement » qui déploie une barre de sécurité en une fraction de seconde lorsque la voiture détecte un retournement. Ah oui, et l’afficheur tête haute doit aussi être mentionné, lui qui garde justement l’attention du constructeur sur la route.
Habitabilité : 5/10
La Cooper moderne a beau être gigantesque à côté de son ancêtre des années 60, ça ne l’empêche pas d’offrir un habitacle des plus limités. L’étroitesse de la portière de deuxième rangée vend la mèche sur l’espace disponible à bord – c’est Mini à bord –, tandis que le volume du coffre est celui d’une sous-compacte. Bref, si vous recherchez une voiture pratique et logeable, vous n’êtes pas à la bonne adresse. En revanche, à l’avant, c’est beaucoup mieux… pour une sous-compacte de luxe bien entendu!
Convivialité : 8/10
Pour 2022, la Cooper – S ou non – vient avec un nouvel écran tactile de 8,8 pouces au centre de la planche de bord qui, malgré son appartenance à la famille Mini, profite de l’environnement virtuel de BMW, les graphiques et l’écriture qui ne sont pas sans rappeler ceux de la division allemande. Il est également possible de naviguer à travers les nombreux menus via cette molette logée entre les deux sièges avant, une solution que préconise Mini depuis plusieurs années de toute manière. Derrière le volant, un autre écran arrondi s’occupe d’afficher plusieurs autres informations utiles au conducteur, tandis qu’un afficheur tête haute se greffe à l’univers multimédia de la puce britannique.
S’il est vrai que les menus du système d’infodivertissement portent parfois à confusion, je me dois d’applaudir les concepteurs de l’habitacle d’avoir conservé plusieurs boutons traditionnels, notamment pour la climatisation, l’éclairage ou la sélection des modes de conduite non loin du démarreur de couleur rouge.
Confort : 7/10
Fidèle à son habitude, Mini propose une formule assez sportive avec l’écusson S. Autrement dit, la suspension est plus ferme que molle, un détail accentué par les jantes de 18 pouces, mais règle générale, ce n’est pas la voiture qui est à blâmer ici, puisque sur une surface bien entretenue, la Cooper S flotte au-dessus du bitume. C’est lorsqu’elle rencontre les nids-de-poule qu’elle sautille un peu plus. Disons qu’au Québec, les crevasses sont nombreuses. Comme je le disais plus haut, une bonne partie de cet essai a été réalisé sur l’autoroute 401 en Ontario où l’asphalte est bizarrement plus lisse que dans la Belle province.
Règle générale, la Mini Cooper S n’a pas été conçue pour le confort, mais bien pour son tempérament sportif et urbain, une mission qu’elle accomplit à merveille. J’y reviens!
Puissance : 8,5/10
La puissance ne fait pas foi de tout. Regardez la Mazda MX-5 par exemple, le roadster nippon qui propose une expérience de conduite des plus relevées malgré son moulin qui ne livre même pas 200 chevaux. C’est aussi le cas de la Cooper S qui, avec ce moteur 4-cylindres turbo de 2,0-litres de cylindrée de 189 chevaux et 221 lb-pi de couple (en mode Overboost), démontre qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un monstre de puissance entre les deux roues avant pour s’amuser derrière un volant.
À cette équation, il est important de mentionner la présence d’une boîte de vitesses à double embrayage comptant sept rapports très efficace, le tout étant acheminé aux roues motrices avant. Cette unité est très efficace et si le constructeur devait à nouveau envoyer la boîte manuelle à la retraite, cette boîte double embrayage serait une alternative tout à fait acceptable.
Agrément de conduite : 9/10
N’achète pas une Mini Cooper S qui veut. La puce britannique est une référence pour accrocher un sourire au visage de son conducteur. C’est vrai que l’espace utilitaire n’est pas sa plus grande force et que le prix demandé est plus salé qu’une sous-compacte populaire, mais c’est le prix à payer pour piloter un tel « go-kart » au quotidien.
Sous le capot, le moteur turbo fait le travail, tout comme cette boîte à double embrayage. Je trouve tout de même que les unités double embrayage du groupe Volkswagen font mieux que celles de BMW; il y a encore des « à-coups » ressentis lorsqu’on pousse un peu!
En revanche, la direction est très rapide et précise, même si je trouve que le nouveau volant est un brin trop gros à prendre en main. Quant à cette suspension ferme, elle paraît encore plus sèche à cause de l’état de nos routes au Québec. Mais aussitôt qu’on change de province, la Cooper S fait aussi bien que ses consœurs de BMW.
Économie de carburant : 9/10
La moyenne combinée calculée par Ressources naturelles Canada est de 7,9 litres aux 100 km. Or, durant mon périple majoritairement effectué sur l’autoroute, la moyenne enregistrée a été de 7,4 L/100 km, une statistique que je dois attribuer à cette portion autoroutière. En toute franchise, sur l’autoroute 401, la cadence des automobilistes sur la route est assez élevée, ce qui a eu une incidence sur le résultat final. L’autre élément qui a influencé la lourdeur de mon pied droit, c’est cet agrément de conduite qui croît avec l’usage, ai-je vraiment besoin de me répéter à ce niveau?
Caractéristiques : 9/10
L’ensemble Premier+ ajoute une très longue liste d’équipement à bord, mais son coût de 8 600 $ vient gonfler le prix de la Cooper S de manière assez salée. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir droit à un volant sport chauffant, à un toit panoramique, à des sièges avant chauffants, à la climatisation automatique, à l’assistant de conduite, à la radio satellite SiriusXM, à l’affichage tête haute très utile, aux nombreuses applications du constructeur, à la recharge sans fil, à la navigation intégrée, à l’écran digital derrière le volant et bien plus encore. L’ensemble Style ajoute 650 $ au montant total et l’ensemble Assistance de conduite vient avec un boni de 950 $. Parmi les autres options singulières dispendieuses, on compte notamment la sellerie en cuir Chester, un déboursé de 2 250 $. Bref, malgré la taille de la voiture, il ne manque pas grand-chose à bord de cette citadine branchée.
Valeur : 8/10
Reste maintenant à déterminer si une Cooper S 5 portes affiche un prix raisonnable à 43 630 $ avant les frais de préparation. C’est beaucoup d’argent pour une Mini Cooper qui n’a pas l’écusson JCW (John Cooper Works), je dois l’avouer. Mais, la Cooper S 5 portes n’est pas une sous-compacte ordinaire. La Cooper appartient au penchant « premium » de l’industrie et il y a un prix à payer pour accéder à cette catégorie plus huppée de l’automobile. Jetez un coup d’œil aux Audi, BMW et Mercedes-Benz de petite taille; toutes ces petites berlines commandent un prix d’entrée élevé. C’est la même chose avec la Mini Cooper S 5 portes.
Conclusion
La Cooper 5 portes n’est probablement pas la plus pure de la lignée. Sa silhouette n’est pas aussi attachante que la version 3 portes et son côté pratique n’est pas aussi intéressant que celui de la Clubman, plus longue et plus logeable. Mais, quand on prend la route au volant de cette bombe britannique ajustée par BMW, on oublie très rapidement ses petits défauts. Elle est à ce point excellente sur un tracé sinueux ou même sur l’autoroute à des cadences déraisonnables.
| Cylindrée | 2,0L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | L4 |
| Puissance | 189 ch |
| Couple | 207 lb-pi (221 lb-pi en mode Overboost) |
| Consommation de carburant | 8,9 / 6,6 / 7,9 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 371 / 1 152 L sièges rabattus |
| Modèle à l'essai | Mini Cooper S 5 portes 2022 |
| Prix de base | 30 090 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 2 135 $ |
| Prix tel qu’essayé | 45 865 $ |
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Équipement en option
13 540 $ – Groupe Premier+, 8 600 $; Groupe Style, 650 $; Groupe Assistance du conducteur, 950 $; Pneus performance, 50 $; Bandes décoratives, 200 $; Pavillon de toit anthracite, 250 $; Couleur Bleu Islande métallisé, 590 $; Sellerie en cuir Chester, 2 250 $
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