Résumé
Avec ce modèle plus long, Subaru espère raviver l'intérêt des électromobilistes.

La première incursion de Subaru dans le segment électrique n’a certainement pas connu le succès escompté, mais ça n’arrête par la haute direction pour autant. De passage dans la Grosse Pomme pour le Salon International de l’Auto de New York, Subaru a dévoilé le Trailseeker 2026, un modèle plus logeable que le Solterra, sans toutefois s’immiscer dans la catégorie des VUS électriques à trois rangées.

Par rapport au Solterra, le Trailseeker 2026 est aussi haut de terre avec une garde au sol de 210 mm. Le Trailseeker est toutefois plus haut (+25 mm) et plus long (+150 mm). Toujours face au tout premier VÉ Subaru, le nouveau modèle s’inspire clairement de son prédécesseur qui, sans surprise, évolue lui aussi pour 2026, après une année d’absence sur le marché en 2025.

Le Trailseeker semble toutefois plus proche de l’Outback au chapitre de sa forme plus étirée, quoique le design de la tôle est vraiment celui du Solterra 2026 avec sa devanture remaniée de phares aux DEL et ces contours d’ailes avant proéminents. Il y a aussi l’écusson avant qui peut être illuminé le soir venu, ainsi que des jantes de 18 ou 20 pouces à l’extérieur. Notons également une capacité de remorquage de 1 500 kg, (ou 3 300 lb) et la présence de série de ces longerons de toit.

Bien que le constructeur ne s’est pas trop attardé sur le sujet, il y aurait un nouveau groupe motopropulseur sous le capot, avec une paire de moteurs électriques – rouage intégral oblige – livrant une puissance de 375 chevaux et un couple inconnu. Le véhicule profite aussi de la fonction X-Mode, conçue pour les situations plus complexes en hors route.

Muni d’une batterie offrant une capacité de 74,7 kWh, le Trailseeker 2026 serait capable de parcourir une distance estimée à 420 km avant de devoir s’arrêter pour un approvisionnement en énergie. Le Trailseeker est également le premier véhicule livré de série avec le port de recharge NACS, le standard qui a été popularisé par Tesla à travers le continent nord-américain, rappelons-le.

À l’intérieur, le Trailseeker ne révolutionne pas l’effort déployé par le Solterra avec une planche de bord très proche de celle proposée à bord du Solterra. Au centre de celle-ci, le Trailseeker reçoit l’écran tactile le plus imposant de son histoire avec 14 pouces de largeur. Il y a aussi une paire de chargeurs sans fil pour appareils intelligents à la console centrale, sans oublier la compatibilité avec les applications Apple CarPlay et Android Auto.

On en saura certainement plus au cours des prochains mois, Subaru qui prévoit commencer la commercialisation au début de 2026. Reste maintenant à voir si le Trailseeker connaîtra plus de succès grâce à son volume accru.

Et le Solterra 2026, lui?

Introduit en 2023, le Subaru Solterra était (déjà) dû pour une refonte de mi-parcours. Le design est modernisé avec un faciès simplifié, un écusson illuminé, des phares redessinés, un nouvel aileron par-dessus la lunette arrière et, bien entendu, des jantes redessinées. L’habitacle n’est pas en reste, à l’image du nouveau Trailseeker, avec ce nouvel écran tactile de 14 pouces, une console centrale remodelée pour notamment accueillir deux téléphones intelligents en recharge et les technologies Apple CarPlay, Android Auto et EyeSight de série.

Bonne nouvelle également sous le capot, alors que la puissance totale passe à 338, contre 215 l’an dernier. Le 0-100 km/h serait d’ailleurs abattu en moins de cinq secondes, selon ce qu’affirme le constructeur. Et avec cette nouvelle batterie d’une capacité de 77 kWh, l’autonomie possible entre les recharges atteint 450 km, alors qu’une recharge rapide (jusqu’à concurrence de 150 kW) ne prendrait que 35 minutes pour faire passer la batterie de 10 à 80 %. Il y a également un nouveau système de préconditionnement de la batterie et la présence du port NACS, tout d’abord introduit par Tesla en Amérique du Nord.

Les premières copies du Solterra 2026 devraient arriver au pays un peu avant la fin de 2025.

Rencontrez l'auteur

Ayant étudié en journalisme à l’Université de Montréal, Vincent Aubé a décidé de joindre l’utile à l’agréable en consacrant sa carrière à couvrir tout ce qui a quatre roues et un volant.