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Trouvaille de la semaine : Mercedes-Benz 500 SL 1994

Chers lecteurs, la saison chaude est à nos portes, ce qui veut dire qu’il est bientôt temps de sortir les belles carrosseries et tous les autres jouets réservés aux températures plus clémentes du printemps et de l’été. Déjà, quelques courageux automobilistes ont bravé les routes malmenées par l’hiver pour effectuer leur première promenade du printemps, tandis que d’autres terminent les préparatifs pour savourer les premiers kilomètres sur le bitume asséché.

Certains retardataires cherchent encore la perle rare pour profiter des belles journées ensoleillées. Voilà pourquoi la trouvaille de la semaine est une Mercedes-Benz 500 SL 1994, un cabriolet qui a redéfini les standards de l’époque et qui, encore aujourd’hui, fait saliver les amateurs de voitures plus classiques. Faut-il ajouter que ce cabriolet de prestige est une option hyper confortable, puissante et élégante pour profiter du soleil en roulant?

Si certains trouvent que le design de ce cabriolet paraît vieillot face aux modèles des années 2000, d’autres, au contraire, raffolent de cette silhouette intemporelle et classique. Lorsque le cabriolet de génération R129 est apparu sur nos routes en 1990, il remplaçait la génération R107 qui datait de – tenez-vous bien! – 1971, une éternité dans l’industrie. La nouvelle SL des années 90 allait elle-même connaître une longue et heureuse carrière, et ce, jusqu’au début des années 2000.

Malgré la rigidité de l’ancienne version, la Mercedes-Benz SL 1990 bénéficiait d’un tout nouveau châssis exclusif et, sans surprise, plus rigide que par le passé. Et puisqu’il s’agissait du nec plus ultra de la marque de Stuttgart, la décapotable profitait aussi d’une sécurité accrue comme cette portion avant conçue pour absorber les chocs en cas de collision avant, ce pare-brise renforci pour protéger les occupants en cas de retournement ou même cet arceau de sécurité (derrière la tête des passagers) qui pouvait se déployer lors d’un accident, encore une fois pour protéger les occupants.

Sous le capot, la SL pouvait être commandée avec un moteur 6-en-ligne dans la 300 SL, mais la plupart des consommateurs nord-américains ont préféré opter pour le V8 de 5,0-litres de la livrée 500 SL, comme sur notre trouvaille de la semaine. Quelques richissimes clients ont même poussé la note en commandant un exemplaire de la série 600 SL, celle-ci venant avec un moteur V12 sous le capot.

Mais, comme dans le cas qui nous intéresse, le V8 de 5,0-litres à 32 soupapes est amplement suffisant pour accrocher un sourire au visage de son conducteur, et peut-être même de celui ou celle qui prend place à droite. L’unique boîte de vitesses disponible avec le V8 était une unité automatique à quatre rapports comme c’est toujours le cas avec cet exemplaire de l’année-modèle 1994. Et, bien entendu, cette transmission s’occupe d’envoyer les 322 chevaux du V8 atmosphérique aux roues arrière.

Et même si l’annonce dénichée au sein de ces pages n’en dit pas beaucoup au sujet de ce cabriolet – à l’exception du kilométrage de 134 000 km et des poussières –, les photos parlent d’elles-mêmes. La carrosserie semble dans un état immaculé, un commentaire qui s’applique également à l’habitacle. Les jantes d’origines, le toit en plastique noir (avec ses fenêtres en plastique également), tout est là pour rendre heureux son prochain propriétaire.

À 10 999 $, cette SL n’est pas à la portée de toutes les bourses, mais encore faut-il rappeler qu’il y a 25 ans de cela, cette Mercedes-Benz de haut niveau se vendait plus de 100 000 $.