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Trouvaille de la semaine : Alfa Romeo GT Veloce 1969

Tout le monde sait ce qui arrive lorsqu’on tombe en amour, n’est-ce pas? La nervosité monte en flèche, les mains deviennent moites, les papillons dans le ventre s’invitent à la fête, même que l’être cher peut devenir une obsession. Eh bien, c’est peut-être ce qui risque d’arriver à celui ou celle qui va jeter son regard sur cette sublime Alfa Romeo GT Veloce 1969, actuellement en vente à Montréal.

La trouvaille de la semaine est ce coupé italien tout en courbes qui a marqué son époque non seulement pour son design intemporel, mais aussi pour ses performances relevées… pour une voiture de ce calibre bien évidemment!

Parlant de performances, le coupé en question a vu son moteur d’origine, un 4-cylindres d’une cylindrée de 1,8-litre avec une puissance officielle de 118 chevaux, être grandement amélioré. Le bloc moteur d’usine a désormais une cylindrée de 2,0-litres, un turbocompresseur Garrett, un refroidisseur, ainsi que l’injection directe pour l’aider à développer une puissance bien au-delà des chiffres d’époque. Bien que l’annonce ne dévoile pas les spécifications du nouveau bloc, il est clair que le coupé est mieux nanti sous le pied droit, d’autant plus que d’autres modifications ont été effectuées dans le compartiment moteur comme une admission d’air, ainsi qu’un collecteur d’échappement moins restrictif.

Mais, ce n’est pas tout, car le système de freinage Wilwood s’ajuste au goût de son conducteur, la suspension est raffermie, tandis que la boîte de vitesses manuelle à cinq rapports a elle aussi été renforcée pour supporter la mécanique plus dynamique à l’avant. Sans surprise, le différentiel au deuxième essieu est autobloquant. Juste au-dessus, dans le coffre, un nouveau réservoir à essence partage le volume de chargement avec un pneu de secours et une batterie à cellule de gel approuvée par la FIA.

Malgré son apparence d’origine à l’extérieur, cette GT Veloce a été repensée pour un usage sur piste, un élément à considérer pour les acheteurs intéressés. Autrement dit, cette beauté italienne a peut-être perdu un peu de confort avec toutes ces améliorations au niveau de la performance. Un essai sur route s’impose pour en savoir plus à ce sujet!

À l’intérieur, une cage de protection partielle est un gage de sécurité si le pire arrive! Les puristes vont peut-être décrier la présence de cette planche de bord maison, mais pour réussir à inclure toutes ces jauges digitales, cette modification est nécessaire. Les sièges Recaro sont également dignes de mention, tout comme les ceintures de course Schroth. Vous aurez peut-être remarqué que la banquette arrière n’est plus là.

L’annonce glisse aussi un mot sur la nouvelle direction assistée, une gracieuseté du fournisseur Koyo, tandis que la présence de ces pédales Tilton pour l’embrayage et les freins améliore probablement l’expérience de conduite à cause de leur position rapprochée. Les talons-pointe risquent d’être plus faciles à réaliser avec cet équipement anodin, mais ô combien essentiel pour un pilotage plus inspiré.

Le propriétaire du coupé a également confié que seulement 1 909 milles avaient été parcourus depuis la restauration qui a notamment vu la carrosserie être repeinte d’un bout à l’autre.

Tout semble dans un état fort appréciable, mais la beauté de la performance a malheureusement un prix et celui-ci est de 60 594 $, soit sensiblement le prix requis pour repartir au volant d’une berline Giulia 2019 avec quelques options.

La nouvelle Giulia est moderne, confortable, performante et on peut même la qualifier de jolie, mais est-elle aussi unique que ce coupé âgé de 50 ans? Poser la question, c’est y répondre.