Voilà, du jour au lendemain, la gamme purement électrique du constructeur aux quatre anneaux vient de doubler, si on prend en considération que l’utilitaire E-Tron Sportback n’est qu’une livrée plus aérodynamique de l’E-Tron à toit plat. L’Audi E-Tron GT est née, la berline-coupé qui n’est pas étrangère à une certaine Porsche Taycan. Hiérarchie oblige, c’est Porsche qui a hérité d’une longueur d’avance pour la commercialisation.
Pas de doute, le design est typiquement Audi avec cette « fausse grille de calandre » proéminente à l’avant et ces ailes musclées au possible. Aux deux extrémités, les feux de position et les blocs optiques à l’avant sont éclairés par la technologie DEL, tandis que la silhouette de berline-coupé est très réussie, à l’instar de sa cousine de Stuttgart d’ailleurs. Notez également la présence de jantes de 20 pouces de diamètre, tandis qu’un ensemble de jantes de 21 pouces est également disponible.
Même son de cloche à l’intérieur avec cette planche de bord très fonctionnelle. Outre cette facette qui ne surprendra personne, on remarque aussi la présence d’un minuscule levier de vitesses entre les deux occupants de la première rangée. Pour en revenir au tableau de bord, ce dernier vient d’office avec un écran de 12,3 pouces de largeur derrière le volant, tandis qu’un écran tactile de 10,1 pouces vient s’ajouter en plein centre.
Comme son nom l’indique, la berline E-Tron GT offre des performances à la hauteur, des performances disponibles en deux niveaux de performance d’ailleurs. La version de base, l’E-Tron GT, fait appel à une paire de moteurs électriques (un par essieu), celui logé à l’avant qui livre 235 chevaux, tandis que celui à l’arrière, est coté à 429 chevaux. La puissance combinée est de 469 chevaux ou 522 avec la fonction de surpuissance (ou « Overboost » si vous préférez l’expression anglophone) pour 2,5 secondes avec le mode Départ Arrêté. Le couple, quant à lui, atteint 464 lb-pi (ou 472 lb-pi).
De son côté, l’Audi RS E-Tron GT rehausse la barre à un point tel où elle devient du même coup la voiture de production la plus puissante de l’histoire de la marque. Le moteur avant est le même que dans l’E-Tron GT régulière, mais celui à l’arrière est plus puissant à 450 chevaux. Dans ce cas-ci, la puissance totale atteint 590 chevaux (ou jusqu’à 637 chevaux en fonction de surpuissance). Le couple optimal de cette RS électrique est de 612 lb-pi. Si l’E-Tron GT de base abat le 0–100 km/h en 4,1 secondes, la RS E-Tron GT n’a besoin que de 3,3 secondes. La vitesse de pointe est de 245 km/h, ou 250 km/h dans la RS.
On ne connaît pas encore l’autonomie théorique pour l’une ou l’autre des versions de l’E-Tron GT, mais Audi a tout de même lancé des estimations qui respecteraient la méthode de calcul de l’EPA (Environmental Protection Agency) américaine. L’E-Tron GT serait capable de parcourir une distance de 383 km, et de 373 km avec la RS E-Tron GT.
Munie d’un bloc de batteries au lithium-ion d’une capacité de 93,4 kWh, l’E-Tron GT peut être rechargée, de 5 à 80 % de sa capacité en un peu plus d’une vingtaine de minutes avec une borne ultrarapide.
On ne connaît pas encore les prix des livrées canadiennes de l’E-Tron GT, mais pour donner une petite idée du calibre de la voiture, le modèle de base commande une somme de 99 900 $ aux États-Unis, la RS qui débute à 139 900 $. Les premiers exemplaires sont attendus au cours de l’été prochain.
Pendant sa présentation mondiale, le constructeur a également indiqué qu’un modèle électrique et compact serait dévoilé plus tard cette année, au retour du temps chaud. S’agit-il du très attendu Q4 E-Tron? On verra bien d’ici quelques mois.
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