Le constructeur Toyota a finalement dévoilé le modèle de production de son tout premier véhicule électrique, le bZ4X qui sera finalement en concession quelque part à la mi-année en 2022.
Comme prévu, le multisegment électrique développé conjointement avec le partenaire Subaru est très proche du concept dévoilé plus tôt cette année.
« Le bZ4x se veut une autre option pour les conducteurs canadiens qui cherchent à profiter des avantages de l'électrification – y compris une performance avancée et des émissions réduites ou, dans ce cas, nulles », a déclaré Cyril Dimitris, vice-président de Toyota Canada Inc.
Même si Toyota arrive en retard au mouvement électrique, il ne faut tout de même pas oublier qu’il est considéré comme le leader en matière de motorisation hybride, tandis qu’il propose même une berline alimentée par l’hydrogène, la Mirai qui demeure tout de même une voiture très limitée.
Mais, revenons au bZ4X si vous le voulez bien. Le multisegment conserve cette carrosserie très technique avec ces arches de roues surdimensionnées et ce bouclier « fermé », la motorisation électrique qui n’a absolument pas besoin d’être refroidie comme un véhicule équipé d’une motorisation thermique. Bien entendu, la silhouette du multisegment se doit d’être aérodynamique au possible, mais avec une certaine harmonie, notamment à l’arrière où la forme trapézoïdale du pare-chocs se marie plutôt bien avec les feux de position horizontaux.
L’habitacle, quant à lui, n’a pas changé depuis la présentation du « prototype ». La planche de bord est toujours munie de ce vaste écran central et tactile, Toyota qui affirme que l’environnement du conducteur a été conçu pour « créer une connexion » avec ce dernier. Les ingénieurs ont également tenu à isoler la cabine de l’extérieur – malgré le silence du groupe motopropulseur – en intégrant du verre insonorisé.
Disponible avec deux ou quatre roues motrices, le Toyota bZ4X XLE serait capable de parcourir une distance de 400 km lorsqu’il est équipé de la mécanique à traction avant. Rappelons que ce moteur livre une puissance de 150 kW (201 chevaux), tandis que la livrée à quatre roues motrices fait plutôt appel à deux moteurs de 80 kW chacun (ou 214 chevaux). La première version est munie d’une batterie d’une capacité de 71,4 kWh, tandis que la deuxième est plutôt équipée d’une batterie de 72,8 kWh.
Le constructeur n’a toutefois pas confirmé la distance possible à bord du modèle à rouage intégral, mais il faut s’attendre à une distance légèrement inférieure aux 400 km annoncés aujourd’hui. Le bZ4X est également compatible avec les bornes de recharge rapides, ce qui devrait garantir une recharge de 80 % de la batterie en moins d’une heure environ.
Malgré ses airs de multisegment urbain, le Toyota bZ4X a aussi été développé pour résister à un utilisation légère loin de la route asphaltée. Le rouage intégral développé avec Subaru devrait en principe lui permettre de franchir certains obstacles, notamment avec le mode XMODE ou le Grip-Control, ce dernier qui améliore un peu plus les capacités hors route du modèle. Et Toyota n’a pas oublié les automobilistes canadiens, car le bZ4X est équipé d’une pompe à chaleur pour le chauffage, mais également l’air climatisé. Les sièges (avant) et le volant sont également chauffants, tandis qu’un système radiant pour les pieds et les jambes des passagers à l’avant du véhicule fait aussi son entrée à bord d’un véhicule Toyota, une première pour la marque.
En bon véhicule électrique, le Toyota bZ4X est également équipé d’une panoplie de systèmes de sécurité, une gracieuseté de la suite Toyota Safety Sense, tandis que le penchant « techno » est assuré par les multiples applications du système d’infodivertissement qui pourront être révisées via des mises à jour à distance.
Pour l’instant, nous n’avons pas de prix canadiens pour cette nouvelle option électrifiée, mais ça ne devrait tarder, car les premiers exemplaires sont attendus au retour du beau temps dans quelques mois.
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