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Mazda MX-30 : le premier chapitre électrique de la marque

Mazda est l’un des seuls joueurs de l’industrie à ne pas compter sur l’électrification au sein de sa flotte. Heureusement, le constructeur d’Hiroshima a compris le message avec le dévoilement mondial au Salon de l’auto de Tokyo du MX-30, premier véhicule entièrement électrique de la marque.

Le Mazda MX-30 qui jumelle le préfixe MX (emprunté au roadster MX-5) à l’appellation -30 qui a fait ses débuts en 2019 sur le nouveau CX-30, le multisegment qui viendra d’ailleurs se positionner entre le CX-3 et le CX-5 plus tard en 2020.

Mais bon, revenons à cette première incursion électrique de la part de Mazda si vous le voulez bien. Les habitués de la marque auront déjà reconnu le design Kodo qui se veut évolutif pour le MX-30, surtout à l’avant où le bouclier délaisse la calandre en pointe au profit d’un grillage logé sous le capot au centre des deux blocs optiques amincis.

Le MX-30 ramène aussi une solution tout d’abord observée sur le coupé RX-8 commercialisé jusqu’en 2011, les portières-suicide qui facilitent l’accès à la banquette de deuxième rangée. Il faut l’avouer, le multisegment électrique ne semble pas aussi logeable que le gros CX-9. Disons que l’espace semble compté derrière les sièges de la première rangée.

À l’intérieur, la planche de bord linéaire reprend l’ambiance des modèles récents de la marque, avec l’intégration d’un deuxième écran tactile sous les buses de ventilation, ce dernier qui sert de contrôle pour la climatisation. Notez également la position surélevée du levier de la transmission.

Sous le capot, le Mazda MX-30 est équipé d’un petit moteur électrique de 105 kW (142 chevaux) et 265 Newton/mètre (195 lb-pi). Le petit moteur est bien entendu accouplé à un bloc de batteries d’une capacité de 35,5 kWh, ce qui donne au multisegment de poche une autonomie d’environ 200 km. Il faut l’avouer, cette distance n’est pas très grande face aux plus récents VÉ disponibles sur le marché à l’heure actuelle. Gageons que Mazda travaille déjà sur un véhicule électrique mieux adapté à notre réalité nord-américaine.

Pour l’instant, le MX-30 est à l’étude pour le marché canadien, l’Amérique du Nord qui présente des défis différents de ceux de l’Europe ou du Japon par exemple. Disons seulement que l’absence de rouage intégral et l’autonomie de 200 km seulement nuisent à la viabilité d’un tel modèle au Canada.