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Trouvaille de la semaine : Pontiac Solstice Coupé GXP 2009

Une voiture âgée de 10 ans seulement peut-elle déjà être considérée comme une voiture de collection? Pour s’inscrire au club select des items de collection, une voiture se doit avant tout d’avoir été assemblée en quantité limitée. Il y a, bien entendu, plusieurs autres critères, comme celui du prestige attaché au modèle ou son importance dans l’histoire de son constructeur, mais en général, la rareté l’emporte sur les autres critères.

La marque Pontiac, qui a sombré en 2008 après la faillite de General Motors, a dû mettre un terme hâtif à la production de la version coupé de la Pontiac Solstice en 2009. C’est ce qui explique pourquoi il y en a si peu sur nos routes de nos jours.

À peine plus de 1200 exemplaires sont sortis de l’usine du Delaware et, de ce nombre, moins de 100 coupés GXP ont traversé la frontière canado-américaine. Si on prend en considération que le roadster à toit souple a surpassée le cap des 100 000 unités produites, si on tient compte de la Saturn Sky et de l’Opel GT bien entendu, le coupé Solstice est une rareté au sein de ce bassin de roadsters américains.

Cette semaine, la trouvaille de la semaine est justement une Pontiac Solstice Coupé GXP, un écusson associé à la performance, grâce notamment à la présence du moteur 4-cylindres turbo de 2,0-litres de cylindrée. Pour ceux qui ne le sauraient pas, l’engin livrait une puissance très appréciable de 260 chevaux et un couple identique, à 260 lb-pi, la mécanique suralimentée qui faisait mal paraître l’autre option atmosphérique de 2,4-litres de cylindrée, limitée à 173 chevaux et 167 lb-pi. Malheureusement, le hot rod de la gamme devait se contenter d’une boîte manuelle à cinq rapports seulement, un élément qui fait tourner la mécanique à haut régime sur l’autoroute.

Mais bon, l’essence même de la Pontiac Solstice était de s’aligner aux côtés d’une certaine Mazda MX-5. La représentante de Pontiac devait avant tout procurer un agrément de conduite certain à ses utilisateurs, un élément qu’elle maîtrisait tant bien que mal, malgré une qualité d’assemblage qui laissait à désirer.

Le modèle GXP, comme c’est le cas ici, était beaucoup plus électrisant avec son moulin turbocompressé qui, rappelons-le, était plus guttural au chapitre de la sonorité. La boîte de vitesses n’était pas aussi précise que celle de sa rivale naturelle, la Mazda MX-5, mais bon, la Solstice se reprenait de belle manière en matière de design, le coupé étant vraisemblablement la plus jolie livrée de l’histoire du modèle.

Comme le mentionne son propriétaire actuel, le coupé n’a pas beaucoup roulé en dix ans d’existence, son compteur qui indique 20 186 km. Qui plus est, la voiture n’aurait jamais reçu une seule goutte de pluie depuis sa sortie d’usine, à cause d’un entreposage minutieux. Le coupé vient également avec un toit souple additionnel qui peut être replié dans l’habitacle. Le toit rigide, amovible également, peut aussi être rangé dans une enveloppe prévue à cet effet.

Il reste l’épineuse question du prix demandé. À 28 500 $, ce coupé Pontiac Solstice GXP 2009 est très loin d’être une aubaine. Et même si le coupé Pontiac est déjà une rareté sur nos routes, il est permis d’espérer un prix de vente inférieur. Le futur propriétaire devra négocier s’il veut obtenir cette rare Pontiac à juste prix. Mais bon, c’est l’avantage de posséder une voiture rare. Une Pontiac Solstice GXP à toit souple se vend la moitié du prix par les temps qui courent. C’est le prix à payer pour avoir un toit rigide… et une silhouette beaucoup plus racée.