Il y a un vieux dicton anglais qui dit « win on Sunday, sell on Monday ». Ceci se traduit plus ou moins par « gagner le dimanche, vendre le lundi. » Cet adage dit peu, mais en dit long du même coup.
Depuis que les voitures existent, on les course, c’est aussi simple que ça. Chaque série de sport motorisé apporte avec elle des besoins particuliers. Que ce soit pour la vitesse, comme en F1 ou pour l’endurance comme les 24 heures du Mans, de nouvelles technologies sont développées pour rendre les voitures plus compétitives. Éventuellement, on retrouve l’évolution des technologies dans nos voitures de tous les jours.
En cette fin de semaine du Grand Prix de Canada, nous allons voir beaucoup d’images et de vidéos de voitures hautement sportives. À bien les examiner il peut être difficile de croire qu’un lien autre que quatre roues, un volant, et un moteur, existe entre ces fantastiques bolides et les véhicules sur nos routes. Si c’est vrai qu’elles ne ressemblent pas physiquement, soyez certains qu’il y a des éléments très avancés à bord des voitures de course de la F1 d’aujourd’hui, que nous allons retrouver en concessions dans quelques années.
Les voitures de courses font le boulot de « laboratoires roulants » depuis des décennies. Plusieurs des innovations créées pour ces bolides sont dissimulées dans les voitures que l’on retrouve sur la route en ce moment. En voici cinq exemples concrets:
Suspension active
À l’origine, ce type de suspension a été conçu pour améliorer la tenue de route sur la piste. Aujourd’hui, la suspension active ou réglable sert autant pour la conduite sportive que pour rendre le roulement plus confortable. Dans plusieurs cas, la suspension est ajustable aux goûts du « pilote », comme dans cette Porsche 911 Carrera S 2010.
L’aérodynamique
Cet aspect joue un rôle extrêmement important dans le comportement d’ensemble d’une voiture de course. L’aérodynamisme sert autant à limiter sa trainée dans l’air ambiante à vitesse élevée à l’aide d’un bas coefficient, que d’augmenter l’appui de la voiture en courbes. Un bas coefficient de trainée améliore l’efficacité énergétique du groupe motopropulseur comme c’est le cas sur cette Nissan GT-R 2015.
Transmission ou boite séquentielle
Ces boites de vitesses sont devenues la norme dans les voitures hautes performances. La raison est fort simple: elles sont extrêmement efficaces. Les changements de rapports se font à partir de palettes montées au volant ou sur la colonne de direction, permettant au pilote de garder les mains sur le volant en tout temps. Cette superbe Ferrari 458 Spider F1 est dotée d’un tel dispositif.
L’utilisation de la fibre de carbone
L’ennemi au rendement d’un groupe propulseur est le poids. On parle souvent de rapport poids/puissance et comment ce ratio affecte les performances d’une voiture. Il n’y a pas si longtemps, alléger un véhicule était synonyme de l’utilisation de matériaux moins solides. C’était vrai jusqu'à ce que McLaren intègre de la fibre de carbone dans la coque de leurs voitures de F1. Leurs voitures de série, comme cette magnifique McLaren 650S Spider 2015 est presqu’entièrement fabriquée de ce matériel.
Freins en carbone céramique
En lien avec le poids et les performances, les freins de carbone céramique sont en mesure de résister aux hautes températures, permettant aux pilotes de pousser leurs bolides à fond. De plus, ils pèsent une fraction du poids de leur équivalent en acier. Pour l’instant, ils ne sont offerts que sur des voitures exotiques ou hyper-sportives comme cette jolie Italienne, une Lamborghini Gallardo LP 570-4 Squadra Corse.
