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Porsche dévoile la troisième génération de sa grande berline Panamera

À peine un mois avant Noël, Porsche a décidé d’offrir à sa horde de loyaux disciples son premier cadeau : la troisième génération de la grande berline Panamera, elle qui s’inscrit au sein du millésime 2024.

Si, à première vue, la nouvelle voiture paraît très familière, c’est tout à fait normal, le constructeur qui a connu beaucoup plus de succès avec la précédente version du modèle que lors du premier opus.

Nouvelle robe

Toutefois, les plus fins auront peut-être déjà reconnu quelques distinctions au niveau du bouclier avant, la forme des phares par exemple ou cette nouvelle entrée d’air installée par-dessus l’endroit où généralement prend place une plaque d’immatriculation. Sur les variantes Turbo, de nouvelles jantes à boulon central sont désormais disponibles en option, tandis que la fenestration a été légèrement modifiée vers l’arrière.

Notons aussi un hayon élargi et un feu arrière plus homogène. Sur les livrées Turbo, il y a aussi un élément peint aux couleurs de la carrosserie, entre les deux pairs de tuyaux d’échappement qui peuvent être peints couleur bronze, un thème disponible sur les jantes spéciales également. Le nouveau thème Turbonite va également s’appliquer aux grilles latérales, la ceinture de fenestration, aux écussons T-u-r-b-o, sans oublier l’écusson de la marque, que ce soit sur le capot ou au centre du volant sport. Cette coloration anthracite se marie plutôt bien aux panneaux en fibre de carbone qui peuvent équiper l’habitacle.

Comme c’est le cas depuis les débuts du modèle, plusieurs variantes sont prévues au fil des années, Porsche qui est d’ailleurs passé maître dans l’art multiplier les versions au sein d’une seule gamme. Pour l’année-modèle 2024 au Canada, le constructeur va amorcer la commercialisation de sa troisième Panamera avec les versions plus accessibles, soit la Panamera et la Panamera 4.

Ces deux versions sont équipées du même moteur V6 biturbo de 2,9-litres de cylindrée, mais ce dernier est plus puissant que par le passé. En effet, le moulin livre désormais une puissance de 348 chevaux et un couple optimal de 368 lb-pi, des gains respectifs de 23 chevaux et 37 lb-pi. La seule distinction entre les deux se trouve au niveau du rouage, la Panamera 4 qui s’accompagne des quatre roues motrices, tandis que la première se contente des deux roues arrière motrices.

Quatre versions hybrides à venir

Le constructeur a aussi livré quelques détails intéressants sur la variante Turbo E-Hybrid qui fera plutôt son entrée en tant que modèle 2025. Il faudra donc attendre un peu avant d’apercevoir les premières copies de cette Panamera haute performance. Porsche a aussi confirmé que le nombre de variantes E-Hybrid allait grimper à quatre. On peut donc supposer que deux variantes seront offertes sous ce niveau Turbo E-Hybrid, tandis qu’il est permis de croire que Porsche reviendra avec une livrée Turbo S E-Hybrid, comme c’était déjà le cas pour la berline en service depuis 2017 sous cette forme.

Pour ce qui est de la motorisation de cette Turbo E-Hybrid, le compartiment moteur sera occupé par un moteur V8 biturbo de 4,0-litres de cylindrée accouplé à un moteur électrique livrant à lui seul une puissance de 187 chevaux. Ce deuxième moulin est également secondé par une batterie d’une capacité de 25,9 kWh, tandis qu’une version mise à jour de la boîte de vitesses double embrayage PDK à huit rapports complètent ce tour d’horizon mécanique. Bien entendu, à ce niveau, le rouage intégral est livré d’office. Avec 670 chevaux et 685 lb-pi sous le pied droit, cette nouvelle Turbo E-Hybrid s’approche dangereusement des chiffres de l’ancienne Turbo S E-Hybrid (690 chevaux et 641 lb-pi).

Ambiance connue

À l’intérieur, les habitués du modèle ou des produits Porsche ne seront pas trop dépaysés par la forme de la planche de bord. Toutefois, quelques modifications ont été apportées, notamment derrière le volant où l’écran d’information n’est plus recouvert d’une lunette – un détail déjà intégré au récent Cayenne soit dit en passant –, tandis que la console centrale a été fortement remaniée pour faciliter la vie du conducteur.

Le levier de vitesses a été repositionné entre l’écran d’information et celui logé au centre de la planche, tandis que les principales commandes de la climatisation ont été réorganisées non loin des buses de ventilation centrales. Il est même possible de commander un troisième écran (10,9 pouces) pour le passager, ce dernier qui ne peut pas être visionné par le conducteur pendant la conduite… pour des raisons évidentes.

Une Panamera plus confortable?

Les ingénieurs de la marque ont à cœur le comportement sportif de tous les véhicules de la gamme. Et la Panamera n’échappe pas à cette règle. En fait, pour cette troisième du nom, une nouvelle suspension pneumatique à deux soupapes est installée d’office en même temps que le système PASM (Porsche Active Suspension Management). Cette nouvelle Panamera serait, nous dit-on, plus confortable que celle qu’elle remplace. Toutefois, il est possible de pousser ce concept un peu plus loin avec l’option Porsche Active Ride, livrable sur les variantes E-Hybrid, le système qui se base sur des amortisseurs actifs qui corrigent très rapidement les mouvements de la caisse lors des freinages, des accélérations ou même dans les virages pour garder le châssis le plus stable possible.

Ce qui est clair, c’est que nous avons déjà hâte de tester cette nouvelle Panamera sur les routes usées de Montréal, que ce soit pour comprendre le confort accru ou pour profiter des mécaniques remaniées pour 2024 et 2025.