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Hyundai livre tous les détails sur son Hyundai Kona 2024 à New York

Le constructeur Hyundai est arrivé au Salon de l’auto de New York avec mentalité de rouleau compresseur. Après avoir remporté pas moins de quatre des six prix au WCOTY (World Car of the Year Awards), dont celui de la Voiture mondiale de l’année avec sa nouvelle Ioniq 6, Hyundai s’est ensuite attardé à la présentation de la deuxième génération de son populaire multisegment urbain, le Kona.

En fait, le constructeur avait déjà dévoilé les images de son nouvel utilitaire et quelques détails à propos de son multisegment le mois dernier, mais cette fois, Hyundai a dans sa mire le marché nord-américain. Comme c’était déjà le cas pour le modèle sortant, le nouveau Kona sera disponible en deux saveurs, soit une à essence (avec deux motorisations offertes) et une autre, purement électrique.

Deux moteurs essence

Le nouveau modèle à essence va sortir de l’usine avec des groupes motopropulseurs déjà bien connus du public, le moteur 4-cylindres atmosphérique cycle Atkinson de 2,0-litres de cylindrée qui livre une puissance de 147 chevaux et un couple optimal de 132 lb-pi. Les livrées plus cossues recevront quant à elles l’autre 4-cylindres, un moulin de 1,6-litre turbocompressé de 190 chevaux et un couple de 195 lb-pi.

Dans le cas du « petit » moteur de 2,0-litres, c’est une boîte de vitesses à variation continue qui s’occupe d’acheminer la puissance aux roues motrices. Quant au « gros » moteur de 1,6-litre, c’est une nouvelle unité automatique à huit rapports qui obtient le mandat, la transmission qui remplace l’ancienne unité à double embrayage.

Au moment d’écrire ces lignes, le constructeur n’avait pas encore dévoilé sa stratégie pour le marché canadien, mais ça ne devrait tarder. Si on se fie à la gamme 2023, le Kona pourrait être offert en livrées Essential et Preferred, laissant le champ libre pour la livrée N Line au sommet, qui sera assurément équipé du rouage intégral maison, également connu sous l’appellation HTRAC.

Le constructeur affirme avoir misé sur l’expérience de conduite pour cette deuxième génération du modèle. À l’avant, une suspension de type MacPherson se retrouve sur toutes les versions, à deux ou quatre roues motrices. En revanche, les versions à traction ont droit à une barre de torsion au deuxième essieu. Les livrées à quatre roues motrices sont plus gâtées avec un arrangement multibras à l’arrière. D’ailleurs, c’est exactement cette configuration qui se retrouve à bord de la version électrique, et ce, même s’il conserve sa motricité à deux roues motrices avant.

Si les versions plus abordables prennent des airs plus utilitaires avec des arches de roues recouvertes de plastique gris anthracite et des extrémités plus « robustes », le modèle sportif de la gamme, celui qu’on surnomme N Line, délaisse l’apparence utilitaire pour un look plus proche des sportives compactes. En effet, avec des ailes agencées à la carrosserie, des jantes de 19 pouces spécifiques, un aileron plus imposant par-dessus la lunette arrière et un échappement double derrière, le Kona N Line ne peut absolument pas être confondu avec les autres versions du multisegment.

Finalement, les irréductibles de l’énergie électrique seront contents d’apprendre que le Kona électrique est de retour pour la nouvelle année. Comme pour le modèle sortant, le design extérieur est unique au modèle alimenté par les électrons. En effet, à l’avant, le bouclier est plus « lisse », en plus de présenter la trappe pour la recharge en électricité, tandis que la portion inférieure se démarque grâce à son grillage aux motifs carrés. Les jantes sont également exclusives à la variante électrique. D’ailleurs, le coefficient d’aérodynamisme du nouveau Kona électrique est de 0.27.

Mais, puisqu’il s’agit d’un modèle électrique, il faut aussi parler de ce qui se trouve sous le capot. Pour l’instant, Hyundai présente deux choix de motorisations, la première étant équipée d’une batterie d’une capacité de 48,6 kWh, avec 133 chevaux et 188 lb-pi de couple, un peu à l’image de ce qui est offert chez Kia avec le Soul EV de base. L’autre option, plus dynamique avec ses 201 chevaux et 188 lb-pi, fait plutôt appel à une batterie de 64,8 kWh.

Hyundai a dévoilé l’autonomie maximale de son nouvel utilitaire, qui est de 260 milles (ou 418 km), mais aussi celle de la batterie de base qui atteint 197 milles (ou 317 km). Le nouveau modèle a donc gagné 3 km d’autonomie (maximale), si on se fie à ces chiffres préliminaires. Hyundai a aussi dévoilé qu’il serait possible de recharger la batterie de 10 à 80 % en 43 minutes avec une borne de recharge de niveau 3, le Kona électrique qui est équipé de la technologie de 400 volts. Aussi, l’alimentation en électricité pour de petits appareils est possible grâce à l’adapteur disponible.

À l’intérieur, le nouveau modèle s’inspire des récentes créations de la marque avec cette planche de bord occupée principalement par ce vaste panneau qui abrite deux écrans de 12,3 pouces, mais aussi des commandes traditionnelles sous l’écran central et même dans la console centrale. Les plus fins auront peut-être déjà remarqué que le levier de la boîte de vitesses est relocalisé à la colonne de direction.

Mentionnons aussi que le nouveau Kona est compatible à des mises à jour à distance, une tendance de plus en plus répandue dans l’industrie de nos jours.

Les premiers exemplaires du Kona 2024 devraient arriver chez nous cet été, tandis que la variante électrique risque de faire patienter les intéressés jusqu’à l’automne.