L’année 2019 va marquer la troisième de la version Prime de la Prius sur le marché québécois et la deuxième à l’échelle pancanadienne. Cette variante hybride enfichable reprend la plateforme de la dernière Prius qui est parmi nous depuis 2016. Surtout, elle met à profit la nouvelle structure que Toyota introduisait à l’époque, la TNGA (Toyota New Global Architecture). Cette plateforme, beaucoup plus rigide, a fait des miracles. L’agrément de conduite a par le fait même pris du galon.
Par rapport à la Prius régulière, l’avantage de la Prime réside bien sûr dans le fait qu’elle est capable de parcourir quelque 40 kilomètres en mode purement électrique. Elle profite du même moteur à combustion, soit un 4-cylindres de 1,8 litre à cycle Atkinson, mais grâce à sa batterie au lithium-ion d’une capacité de 8,8 kWh, 12 fois supérieures à celle de la Prius régulière, elle peut rouler sans requérir d’essence.
Au combiné, la puissance avancée équivaut à 121 chevaux et celle-ci est relayée aux roues avant via le travail d’une transmission à variation continue. Pour la recharge, il faut calculer 2 heures avec une prise de 240 volts et un peu plus de 5 heures avec un courant de 120 volts. Toyota promet une autonomie de 1035 kilomètres avec un seul réservoir, mais cela dépend bien sûr de la régularité avec laquelle on branche la voiture et le type de trajet que l’on parcourt au quotidien.
La Prius Prime avance également quatre modes de conduite. Au démarrage, la voiture fonctionne en mode hybride. Avec une charge pleine, le mode EV (électrique) est priorisé, bien sûr. Ce dernier permet qu’on enfonce l’accélérateur sans que le moteur à essence décide de venir en aide pour fournir plus de puissance. Un mode EV auto est aussi présent ; ce dernier fait appel aux deux modes de propulsion, selon le besoin. Enfin, un mode charge peut être sélectionné. Il sert essentiellement à indiquer au moteur à essence qu’on souhaite qu’il recharge la batterie lors de nos trajets ; il est aussi possible de récupérer quelques kilomètres d’autonomies ce faisant.
Un mot sur les pneus d’origine qui offre peu d’adhérence ; à remplacer pour obtenir un rendement plus sécuritaire.
Quant aux versions offertes, il y en a deux ; le modèle de base et un autre doté d’un groupe nommé Amélioré. Chacune profite du groupe de sécurité Toyota Safety Sense qui comprend l’alerte de collision frontale avec freinage automatique et détection des piétons, l’avertisseur de changement de voie avec assistance à la direction, le régulateur de vitesse adaptatif et les feux de croisement automatique. Le volant et les sièges avant chauffants et la climatisation automatique sont aussi livrés de série.
En optant pour le groupe Amélioré, l’écran de la console centrale passe de 7 à 11,6 pouces, un bouton est ajouté pour le démarrage, l’accès sans clef côté conducteur devient possible et un tapis de charge sans fil s’invite à bord.
Les cotes de consommation officielle de la Prius Prime font état de médiane de 4,3 et de 4,4 litres aux 100 kilomètres pour la ville et l’autoroute, respectivement. Ces données vont grandement varier selon la fréquence de branchement de la voiture. La cote de consommation en mode EV est quant à elle de 1,8Le au 100 kilomètres au combiné.
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