La plus opulente des voitures de la marque se classe dans le créneau assez exclusif des coupés de grand tourisme, ou GT si vous préférez. Le constructeur a mis à la retraite la Série 6 afin de mieux positionner cette Série 8 qui, il faut l’avouer, reprend l’essentiel de ce qui était proposé jadis avec la 6. Mais, prestige oblige, le nom Série 8 a plus de prestance auprès des amateurs. On se rappellera que durant les années 90, la firme bavaroise avait commercialisé la première Série 8 de l’histoire, le coupé qui fait encore l’objet d’un culte plus de vingt ans après sa sortie sur le marché.
Contrairement à la première du nom, la nouvelle Série 8 est offerte au pays en trois carrosseries distinctes et deux niveaux de puissance : fou et très fou! Le coupé est sans contredit le modèle le plus classique, tandis que l’option à toit souple saura ravir les automobilistes qui préfèrent rouler les cheveux au vent. Finalement, la Série 8 Gran Coupé est aussi affûtée que le coupé, mais s’avère plus pratique avec ses quatre portières.
Sous le capot, BMW propose deux versions de son moteur V8 biturbo, dont deux pour la livrée M8. En effet, comme c’est déjà le cas pour d’autres modèles tatoués de l’écusson M, BMW offre aussi une version Competition (lire plus aiguisée) de la M8, quelle que soit la carrosserie sélectionnée. Outre les améliorations au châssis, les livrées Competition sont aussi plus puissantes que les M8 « régulières ». On parle ici d’une bagatelle de 600 chevaux (et de 617 ch dans la M8 Competition) et de 553 lb-pi de couple.
En ce qui concerne la M850i xDrive, cette version de la Série 8 n’a pas grand-chose à envier à la M8, avec le même V8 biturbo de 4,4-litres bon pour 523 chevaux et 553 lb-pi de couple. Toutes les versions de la Série 8 sont équipées de la boîte automatique à huit rapports du groupe et du rouage intégral xDrive. Autrement dit, l’une ou l’autre des variantes de la Série 8 peut aisément être utilisée en hiver.
La beauté de cette grande dame bavaroise, c’est ce mélange de performances ahurissantes et de confort princier. La qualité des matériaux à bord est à l’image des autres produits haut de gamme de la marque. Autrement dit, les plastiques bon marché des modèles d’entrée de gamme ne se retrouvent pas dans l’habitacle de la Série 8. Voilà qui explique aussi le prix exorbitant demandé pour accéder à l’échelon 8 de la gamme BMW.
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