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Les vedettes de la LCH et les voitures : Nico Hischier des Mooseheads de Halifax

Atteindre la Ligue nationale de hockey exige évidemment un talent hors du commun, mais c’est loin d’être la seule variable. Il faut aussi beaucoup de détermination en plus d’être prêt à faire de nombreux sacrifices. Pour Nico Hischier des Mooseheads de Halifax, la poursuite du rêve de la LNH a nécessité aussi plusieurs déplacements et adaptations.

Né à Naters en Suisse, l’athlète de 17 ans a choisi de quitter son pays natal et son club SC Berne cette année pour se joindre aux Mooseheads de Halifax dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Nico Hischier a donc choisi le même parcours que plusieurs autres joueurs suisses qui ont déménagé au Canada dans l’espoir d’attirer plus d’attention de la part des équipes de la LNH.

Car si plusieurs joueurs suédois et finlandais peuvent demeurer à la maison tout en cultivant leur rêve de jouer dans la Ligue nationale, cela est moins vrai en Suisse. Des 12 joueurs suisses actifs dans la LNH, quatre seulement ont été repêchés alors qu’ils évoluaient avec une équipe de leur pays natal, et un seul a été sélectionné avant la 6e ronde (Roman Josi en 2e ronde, 38e au total en 2008).

Pour la plupart des autres, le chemin vers la LNH a passé avant tout par la Ligue canadienne de hockey. C’est le cas notamment de Nino Niederreiter, cinquième choix du repêchage de 2010, et Timo Meier, l’ami de Nico Hischier et un ancien des Mooseheads de Halifax qui a été repêché au 9e rang l’an dernier par les Sharks de San Jose et qui a déjà disputé 4 matchs avec l’équipe californienne cette année.

Meier est l’un de ceux qui ont convaincu Nico Hischier de venir jouer de ce côté de l’Atlantique. Le sympathique attaquant semble s’être rapidement adapté au jeu physique de la LCH et la surface plus restreinte de la patinoire, lui qui a accumulé 48 points, dont 23 buts, en seulement 31 matchs cette année. Cela le place au sixième rang des pointeurs de la LHJMQ, et premier parmi les recrues.

Bien que plusieurs surnomment Nico Hischier le Connor McDavid Suisse en référence à la vedette florissante des Oilers d’Edmonton, le principal intéressé préfère se comparer à Pavel Datsyuk.

« Il est bon dans toutes les facettes du jeu et il connait l’importance du jeu défensif. C’est le type de joueur que je veux être aussi », explique le hockeyeur qui a de fortes chances d’être repêché dans le top 10 lors du repêchage de 2017 qui se tiendra en juin prochain.

Mais avant, Nico Hischier se prépare à représenter la Suisse lors du Championnat mondial de hockey junior qui se mettra en branle le 26 décembre à Montréal et Toronto. Il fera ensuite partie de l’équipe Orr lors du match des meilleurs espoirs Sherwin-Williams qui se tiendra le 30 janvier.

Quand l’on traverse un océan pour suivre son rêve, l’on ne s’accorde pas beaucoup de temps pour d’autres passe-temps. Bien qu’il admet être intéressé par l’automobile, Hischier ne songe pas encore vraiment à la voiture qu’il achètera après la signature d’un contrat de la LNH, et l’obtention de son permis de conduire. Après réflexion cependant, un modèle lui vient en tête.

« J’aimerais bien un Range Rover, j’ai toujours aimé le style de ce véhicule », affirme Nico Hischier. « C’est luxueux, sécuritaire et il y a beaucoup d’espace ».

Land Rover Range Rover Range Rover à empattement allongé

Tout le contraire des petites voitures européennes dans lesquelles il a grandi. « Mes parents avaient une voiture assez spacieuse pour nous mener aux pratiques, mais je ne me souviens pas de la marque ».

Probablement que si nous rêvions uniquement à la LNH depuis l’âge de 3 ans, nous aurions aussi oublié la marque de la voiture qui nous menait aux pratiques…