SCORE AutoHebdo
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DESIGN8/10
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Sécurité7/10
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HABITABILITÉ8/10
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CONVIVIALITÉ7/10
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CARACTÉRISTIQUES7/10
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PUISSANCE8/10
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CONFORT7/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE8/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT7/10
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VALEUR6/10
Quatre longues années se sont écoulées depuis l’arrivée du tout premier VUS Jaguar, le F-Pace. Depuis, un petit frère s’est pointé le bout du nez, celui qu’on surnomme E-Pace, et le premier véhicule électrique du constructeur britannique, le Jaguar I-Pace.
Ce qui nous ramène au F-Pace, le multisegment qui a certes pavé la voie à la division britannique, mais qui peine à suivre la cadence imposée par la concurrence germanique, américaine, nipponne et même coréenne. En fait, le Jaguar F-Pace me rappelle quelque peu son concurrent italien, l’Alfa Romeo Stelvio, un autre multisegment dont les principaux attraits reposent sur l’agrément de conduite général du véhicule et pas nécessairement sur les autres détails qui font d’un véhicule un bon véhicule.
Portrait d’un utilitaire encore méconnu au sein d’un étang de modèles non-britanniques… à l’exception des véhicules Land Rover bien entendu!
Design : 8/10
Un peu à l’image des refontes apportées aux berlines XE et XF, le F-Pace 2021 ne constitue pas une révolution stylistique. Les designers ont tout de même pris le temps de redessiner les deux extrémités du véhicule avec des blocs optiques plus minces et une signature renouvelée, tandis que le dessin de la portion inférieure est également nouveau pour 2021. Mentionnons aussi cette grille de calandre plus imposante, sans oublier le capot plus musclé que par le passé.
Sur les flancs, les ouvertures dans les ailes avant présentent désormais le jaguar prêt à bondir, tandis que la fenestration toute en courbes ne semble pas avoir changé au passage. Finalement, à l’arrière, les feux de position, clairement amincis, ne sont pas sans rappeler ceux de la plus récente version de la F-Type. Le pare-chocs, quant à lui, a droit à de nouvelles arêtes aux extrémités de ce dernier.
Dans le cas qui nous intéresse, l’exemplaire essayé durant quelques jours du mois de septembre était habillé de l’ensemble extérieur noir qui troque les moulures chromées pour une ambiance plus sportive. Les jantes de 20 pouces étaient quant à elles une belle addition au spectacle, les arches de roues qui étaient très bien remplies sur ce véhicule d’essai.
Sécurité : 7/10
Lorsqu’il est question d’un VUS de luxe, le rouage intégral est la plupart du temps livré d’office et c’est ce dernier qui s’occupe tout d’abord de garder les occupants en sécurité, quelle que soit la température. Mais en 2021, ça prend bien plus que quatre roues motrices pour sécuriser le consommateur. Le F-Pace P250 S essayé cet automne profite enfin d’une aide au stationnement digne avec une vue 360 degrés. Un autre dispositif surveille les environs lorsque le véhicule s’immobilise. Si le F-Pace détecte des piétons ou des cyclistes en approche, il le montre grâce à un voyant lumineux à même la poignée intérieure. Le régulateur de vitesse intelligent est un « must » en 2021 et le F-Pace ne fait pas exception à la règle. Malheureusement, pour y avoir droit, il faut débourser 1 550 $ et le véhicule d’essai n’en était pas muni. Dommage! L’aide au maintien dans la voie était heureusement intégrée au modèle essayé, mais force est d’admettre qu’il existe des systèmes moins intrusifs. Bref, il manquait quelques gadgets à ce F-Pace P250 S pour qu’il soit blindé au chapitre de la sécurité.
Habitabilité : 8/10
Cette évolution du modèle ne change pas beaucoup au niveau du volume intérieur. Le F-Pace 2021 est aussi accueillant que celui de 2017. En authentique VUS à deux rangées de sièges, le F-Pace propose un coffre dans la bonne moyenne du segment et sa banquette repliable 40/20/40 est un atout face à d’autres modèles concurrents. L’accès aux deux rangées de sièges n’est pas trop compliqué, le F-Pace qui n’oblige pas ses passagers à grimper (ou escalader) à bord.
Convivialité : 7/10
La plus grande modification à l’habitacle du F-Pace est sans contredit ce nouvel écran tactile de 11,4 pouces aux graphiques renouvelés. C’est vrai, il est plus chic (et surtout plus rapide) que l’ancien, mais s’avoue tout de même vaincu face aux meilleurs systèmes de l’industrie. Et puisqu’il est question de convivialité, je dois dire qu’il m’a fallu quelques instants avant de comprendre comment fonctionnent les commandes de la climatisation. Mais pourquoi diable faut-il se compliquer la vie pour une opération aussi banale que d’augmenter la température désirée dans l’habitacle? Heureusement, j’ai trouvé que le nouveau levier de la boîte de vitesses est facile à manier, même s’il faut ne pas le brusquer lors des manœuvres de stationnement plus corsées.
Confort : 7/10
Un véhicule Jaguar se doit d’être confortable, et ce, même s’il s’agit d’un coupé F-Type SVR! Dans ce cas-ci, le F-Pace P250 S n’est pas le plus aiguisé de la gamme et pourtant, j’ai trouvé que la suspension était sèche par moments. Oui, les routes québécoises ne pardonnent pas, mais tout de même, un multisegment compact n’a pas le choix : il doit absorber le plus possible les imperfections du bitume. Disons que j’ai davantage eu l’impression d’être au volant d’une voiture sport plutôt qu’un VUS à vocation familiale. À vous de voir si ce genre de comportement est pour vous!
Puissance : 8,5/10
La livrée P250 S vient d’office avec un 4-cylindres turbo de 2,0-litres d’une puissance de 247 chevaux et un couple maximal de 269 lb-pi, le tout accouplé à une boîte de vitesses automatique à huit rapports et une transmission intégrale. Franchement, pour les déplacements du quotidien et même pour les balades prolongées en famille, ce moulin est amplement suffisant. Pour les accélérations plus explosives, il faut regarder du côté de la motorisation 6-cylindres en ligne ou même carrément du côté de la livrée SVR à moteur V8 suralimenté.
Agrément de conduite : 8,5/10
Plus doux que les versions à six ou huit cylindres, le F-Pace 250 S file le parfait bonheur lorsqu’il n’est pas trop poussé. Une forte pression sur la pédale de droite et la transmission rétrograde sèchement pour ensuite se transformer en une symphonie pas aussi riche que celle des deux autres motorisations. Le son plus rauque est obtenu en sélectionnant le mode Sport (ou Dynamic devrais-je dire), mais il ne faut pas s’attendre à une métamorphose de sa part non plus.
Le F-Pace P250 S n’est pas dépourvu de qualités, loin de là même. Son châssis est très rigide, la colonne de direction est presque aussi précise que chez BMW ou même Alfa Romeo et la suspension ferme rend les virages abordés à vitesse grand V plus faciles à négocier. Les changements de rapports de la boîte automatique sont certes plus vifs lorsque le mode Dynamic est sélectionné, mais ceux-ci ne sont pas aussi rapides que dans le X3 de BMW ou même le Q5 d’Audi. L’agrément de conduite est là, mais pour ceux et celles qui veulent d’un bolide haut sur pattes et plus véloce, jetez un coup d’œil aux deux autres F-Pace ou traversez la rue chez Acura, Alfa Romeo, Audi, BMW ou même Mercedes-Benz.
Économie de carburant : 7,5/10
La présence du « petit moteur » sous le capot garantit au moins une consommation de carburant plus acceptable que celle du F-Pace SVR. J’ai pu enregistrer une moyenne tournant aux alentours des 10 L/100 km, soit grosso modo ce que le F-Pace à moteur 4-cylindres est supposé enregistrer en ville selon l’ÉnerGuide canadien (10,7 L/100 km).
Caractéristiques : 7/10
Puisqu’il s’agit d’un modèle de luxe, la liste de caractéristiques est assez grande. On pense notamment à l’écran tactile central ou la recharge par induction d’un appareil intelligent, la molette pour les modes de conduite, le rouage intégral, une sellerie de cuir, cinq places assises, l’éclairage aux DEL tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, le toit ouvrant panoramique et bien plus encore.
Il est toutefois dommage d’apprendre que l’écran numérique derrière le volant est dans la colonne des options, tout comme les sièges chauffants, les antibrouillards (!), le régulateur de vitesse adaptatif et quelques autres dispositifs de sécurité.
Valeur : 6/10
Malheureusement, à un prix de base de 60 350 $, le Jaguar F-Pace P250 S, lorsque comparé aux autres offres compactes du segment, est trop cher. Et quand commence la valse des options, le prix du F-Pace « équipé du moteur de base » peut très rapidement dépasser le cap des 70 000 $. C’est beaucoup d’argent!
Conclusion
Je maintiens ma position : le Jaguar F-Pace est un multisegment méconnu doté de plusieurs qualités… et de quelques défauts qui le font mal paraître. La climatisation compliquée à utiliser en est une, tout comme cette suspension de voiture sport ou même ces béquilles technologiques un peu trop intrusives. Ce qui est bien dommage au final, car le F-Pace est selon moi l’utilitaire le plus intéressant du côté de Jaguar.
| Cylindrée | 2,0L |
|---|---|
| Nb. de cylindres | L4 turbo |
| Puissance | 247 ch |
| Couple | 269 lb-pi |
| Consommation de carburant | 10,7 / 8,8 / 9,9 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 613 / 1,440 L sièges rabattus |
| Modèle à l'essai | Jaguar F-Pace P250 S 2021 |
| Prix de base | 60 350 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 800 $ |
| Prix tel qu’essayé | 72 170 $ |
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Équipement en option
9 920 $ – Couleur Bleu Bluefire, 850 $; Sièges en cuir grainé perforé Caraway, 700 $; Groupe Commodité, 1 500 $; Groupe Climat chaud, 1 300 $; Jantes 20 pouces, 800 $; Groupe extérieur noir, 550 $; Écran interactif du conducteur, 550 $; Pare-brise chauffant, 450 $; Vitres teintées, 200 $; Porte-bagages de toit noir lustré, 450 $; Antibrouillards avant, 100 $; Placage en frêne anthracite satiné, 400 $; Sièges avant chauffants et ventilés à réglage électrique, 1 050 $; Sièges arrière chauffants, 500 $; Ensemble protection sans écrous de verrous, 520 $
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