SCORE AutoHebdo
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DESIGN7/10
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Sécurité8/10
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HABITABILITÉ8/10
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CONVIVIALITÉ7/10
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CARACTÉRISTIQUES8/10
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PUISSANCE7/10
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CONFORT8/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE8/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT9/10
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VALEUR8/10
On le constate de plus en plus, la guerre à l’environnement plus propre devient une réalité de tous les jours, sauf pour Donald Trump et Doug Ford qui vivent dans un monde parallèle. Entre aujourd’hui et 2025, la consommation des véhicules sur la route devra atteindre les 4,3 litres aux 100 kilomètres. Il n’y a pas 56 manières d’y arriver, il faudra passer par une électrification de plus en plus importante des modèles qui sillonnent nos routes. La Niro s’attaque à cette nouvelle réalité avec non pas un, mais trois modèles verts. Une version hybride traditionnelle, un hybride branchable et un modèle tout électrique. Nous vous présentons notre essai de l’hybride.
Un style international
Le Kia Niro a d’abord vu le jour sous forme de prototype au Salon de l’auto de Francfort en 2013. Dessiné par Peter Schreyer, cet utilitaire sport trois portes montre des formes agressives et des portes papillon. L’année suivante, au Salon de l’auto de Guangzhou, en Chine, Kia présente le concept KX3, beaucoup plus près d’un modèle de production. Le KX3 sera d’ailleurs commercialisé dès 2015 sur le territoire chinois. Il faudra attendre le Salon de l’auto de Chicago pour voir le modèle de production du Kia Niro pour l’Amérique du Nord.
Qu’est-ce qui ressemble le plus à un petit utilitaire? Un autre petit utilitaire. À ce chapitre, le Niro ne réinvente pas la roue. Mais comme il sera vendu à travers plusieurs continents, on se devait de mettre de l’avant un style passe-partout. Donc, on joue la carte du conservatisme. Le Niro est le premier modèle Kia à utiliser la toute nouvelle plate-forme « Autos vertes » et sert l’objectif de la marque, qui veut tripler sa gamme internationale de véhicules écologiques d’ici 2020. D’autres véhicules écolos basés sur cette plateforme vont donc suivre dans les années à venir.
Mis au point dans les centres de design Kia d’Irvine, en Californie, et de Namyang, en Corée, le Niro possède des traits de caractère que l’on voit dans bon nombre de véhicules du genre. Ses proportions larges et abaissées mettent en évidence un empattement assez long et des porte-à-faux courts qui procurent une allure un peu plus sportive que la moyenne. En plus des phares au style dynamique et de la calandre « en nez de tigre » typique des produits Kia, le Niro se distingue de profil par des voies assez larges, le placage des bas de caisse et les longerons de toit. À l’arrière, on remarque des feux arrière horizontaux à DEL. Vous pouvez obtenir en option des roues de 18 pouces. Dans la gamme des produits, le Niro vient prendre à la fois l’espace laissé vacant par le Rondo et le modèle électrique du Niro qui risque de reléguer aux oubliettes le Kia Soul EV qui joue le rôle du 100 pour cent électrique.
Espace de vie sympathique
Kia a toujours misé sur son rapport prix équipement pour se différencier de ses concurrents. Cette affirmation tient toujours la route avec le Niro. Vous avez droit à trois niveaux de finition, LX, EX et SX. Notre version EX constitue, selon Kia, près de 70 pour cent des ventes. Vous trouvez de série dans ce modèle un GPS, de multiples assistances actives à la conduite, la climatisation automatique, une caméra de recul et des sièges mixtes cuir/tissu. Le toit ouvrant est quant à lui en option, tout comme le groupe de sécurité avancée (freinage d’urgence autonome, régulateur de vitesse adaptatif) et le groupe confort (chargement du téléphone par induction, siège conducteur électrique, accès et démarrage sans clé). Dans le modèle SX, vous aurez droit à des sièges en cuir et à une série d’aides à la conduite comme le détecteur de présence dans les angles morts, l’alerte de trafic transversal arrière, l’assistance au changement de voie, le régulateur de vitesse intelligent perfectionné, l’avertisseur de dépassement de voie et le freinage d’urgence autonome.
Vous avez aussi accès à l’Android Auto, à l’Apple CarPlay et à l’UVO avec 14 services de télématique qui permettent de stocker jusqu’à huit giga-octets de musique, l’accès aux applications à l’écran comme Pandora ainsi que la fonction modem de Soundhound et Wi-Fi. Un écran tactile de sept pouces affiche les informations. L’ambiance générale est très bonne, on sent que l’on prend place à bord d’un véhicule qui est plus luxueux que le prix annoncé. Kia a également fait un effort notable pour diminuer le bruit dans l’habitacle en utilisant des fixations de moteur spécialement conçues pour réduire le bruit. Un amortisseur à l’intérieur du moyeu de la direction a également été installé afin de minimiser les vibrations pouvant être ressenties dans le volant. L’insonorisation de la structure avant du Niro, la rigidité optimisée des bagues de suspension, l’étanchéité soignée de la carrosserie et l’application de mousse expansive dans les piliers A et B empêchent la pénétration du bruit provenant de la route et des pneus dans l’habitacle. Et le résultat est très bon.
Sous le capot
On retrouve dans le compartiment moteur un 4-cylindres du nom de Kappa. Il s’agit d’un petit moteur 1,6-litre à injection directe avec cycle Atkinson couplé à un moteur électrique synchrone développant 43 chevaux, pour un total utilisable de 146 chevaux et un couple généreux de 195 livres-pieds. Cette puissance est correcte et vous apprécierez son silence de roulement et son appétit pour le carburant en conduite urbaine, qui tourne selon nos estimations autour de 4,8 litres aux 100 kilomètres. Cette puissance, qui passe par une boîte de vitesses à double embrayage à six rapports, se révèle drôlement plus intéressante que les traditionnelles CVT, qui sont presque la norme dans les véhicules hybrides.
Un plaisir surprenant de conduite
Il faut à nouveau saluer la très bonne idée de la boîte à double embrayage. Elle procure un plaisir de conduire rarement vu dans un véhicule hybride. Le couple généreux, surtout en mode Sport, permet de déplacer le Niro de 0 à 100 km/h en 9,5 secondes. Connaissant le poids élevé des batteries, Kia a aussi pris la peine de trouver des méthodes pour réduire le poids comme l’utilisation de l’aluminium pour façonner le capot, le hayon, plusieurs composants de la suspension, notamment les bras de suspension inférieurs avant et les rotules avant et arrière, ainsi que les étriers de freins. Dans le même but, les ingénieurs ont éliminé la batterie de 12 volts traditionnelle, utilisant à la place la pile à haute tension au lithium-ion polymère. Au volant, on sent à peine le surplus de poids des batteries. La nouvelle plateforme est très rigide, la direction, précise, et les freins donnent une excellente sensation qui change des habituels freins des modèles hybrides, trop souvent spongieux. Entendons-nous, vous n’êtes pas au volant d’une sportive, mais nous sommes loin devant une Prius. Un des véhicules hybrides les plus agréables à conduire en ce moment.
Conclusion
Le Niro est la preuve que les véhicules hybrides seront bientôt la norme. Au volant, ce petit multisegment est aussi agréable, sinon plus agréable, que bien des modèles à essence. Sa consommation est sous la barre des 5,0 litres aux 100 km sans avoir de sacrifices à faire au chapitre de la conduite, de l’espace et du confort. Ce ne sont que des bonnes nouvelles. Et si cela n’est pas assez vert, vous pouvez choisir l’hybride rechargeable ou le futur Niro électrique.
| Cylindrée | L4 |
|---|---|
| Nb. de cylindres | 1,6L |
| Puissance | 139 ch à 5 700 tr/min |
| Couple | 195 lb-pi à 4 000 tr/min |
| Consommation de carburant | 4,6/5,1/4,8 L/100 km ville/route/comb |
| Volume de chargement | 635 / 1 789 L sièges abaissés |
| Modèle à l'essai | Kia Niro EX Premium 2018 |
| Prix de base | 29 195 $ |
| Taxe climatiseur | 100 $ |
| Frais transport et préparation | 1 785 $ |
| Prix tel qu’essayé | 31 280 $ |
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Équipement en option
200 $ – Peinture bleu océan métallisé 200 $
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