Actualité automobile

Trouvaille de la semaine : Rover Mini Cooper Classic 1997

Vous souvenez-vous des années 90 ? La musique alternative, le bogue de l’an 2000 et les colorations turquoise sur plusieurs modèles de voitures populaires font tous partie de cette période pas si lointaine. La trouvaille de la semaine vient justement de cette décennie, contrairement à ce qu’on pourrait croire.

Après tout, la diminutive Mini Cooper, celle qui a popularisé la marque avant que BMW n’en fasse l’acquisition, est une citadine issue des années 60, suite à une pénurie du précieux or noir à la fin des années 50, pas un produit des années 90! Et pourtant, cette Mini Cooper classique est l’une des plus récentes créations de la marque Rover, avant qu’elle ne soit charcutée par le géant bavarois en 2000.

C’est en effet le groupe britannique Rover qui s’occupait de l’assemblage de ces Mini Cooper classiques avec le poste de conduite à droite. Cet exemplaire est tout d’abord passé par le Japon avant d’atterrir au Canada plus tôt cette année en tant que jouet rétro de taille réduite.

La Rover Mini Cooper 1997 dénichée en Colombie-Britannique fait partie de la quatrième génération du modèle, les modifications apportées au design original qui datent de 1976! Outre quelques détails techniques et un habitacle au goût du jour – pour les années 90 du moins –, cette Cooper plus récente profite aussi d’une mécanique à injection, ce qui n’était pas le cas à ses débuts.

Face aux voitures de 2019, cette puce urbaine n’est pas bien nantie sous le capot, son 4-cylindres qui livre seulement une soixantaine de chevaux, mais en revanche, la voiture accuse un poids ridiculement bas par rapport aux standards d’aujourd’hui. C’est également ce qui explique le succès remporté par les Mini Cooper modifiées par John Cooper, notamment au Rallye de Monte Carlo en 1964, avec le pilote Paddy Hopkirk à son volant. D’ailleurs, l’exploit allait être répété en 1965 et en 1967 avec respectivement Timo Mäkinen et Rauno Aaltonen aux commandes.

Avec seulement 675 kg à mouvoir, le moulin de 63 chevaux et 70 lb-pi n’a aucune misère à propulser cette citadine dans les recoins de la ville. Et avec de minuscules pneus de 10 pouces de diamètre, la tenue de route est magique.

Comme vous pouvez le constater, celle-ci a été généreusement décorée avec des écussons Cooper ici et là, un quatuor de feux antibrouillards devant la grille de calandre chromée, en plus de ce support à bagages sur le toit qui porte fièrement un autocollant du Rallye de Monte Carlo sur le devant. Les jantes pleines Speed Star sont une touche typiquement nipponne, tandis que le toit à damiers est on ne peut plus « britannique ». Les miroirs boulonnés au bout des ailes sont également un indice de la provenance de la voiture, puisque plusieurs voitures japonaises du siècle dernier en sont munies.

À l’intérieur, c’est un peu moins reluisant avec tous ces ajouts électroniques comme la chaîne audio moderne et ce caisson de grave. Toutefois, ces pièces en bois verni (volant, manivelles de portières, etc.) se fondent bien dans cette cabine format réduit. On aime aussi ces panneaux de portières à carreaux.

Avec seulement 63 074 km au compteur, cette Rover Mini Cooper classique 1997 représente une belle trouvaille à seulement 15 750 $, surtout pour les amateurs de la marque Mini, avant qu’elle ne soit remaniée de fond en comble par BMW au début du siècle. Et puis, il y a cette position de conduite à droite qui est aussi britannique que l’origine de la voiture.