Rage au volant : voici ce que vous devez faire
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Avec le parc automobile qui n’arrête pas de grandir, la rage au volant ne peut qu’augmenter sur nos routes. Les manœuvres dangereuses, les insultes, les gestes obscènes, les coups de klaxon répétitifs ne sont que quelques exemples de ce phénomène sociétal, qui accroît les risques d’accidents.
Si l’envie de répliquer ou de jouer aux superhéros vous prend, nous vous recommandons de lire ces prochaines lignes où nous exposons ce qu’il faut faire ou ne pas faire si vous vous retrouvez face à une telle situation.
1ère étape : Restez calme
Comme dans toute situation riche en adrénaline, celle d’être victime de rage au volant – quelle que soit sa forme – sera plus facile à vivre si vous gardez votre calme. Il faut désamorcer ce conflit le plus rapidement possible et l’une des manières pour ramener le calme entre votre assaillant et vous est de parler plus calmement que celui ou celle qui se trouve face à vous.
Il est préférable d’éviter de l’insulter en brandissant le « mauvais doigt » ou en répliquant avec des injures incendiaires. D’ailleurs, le fait de rester calme – ou d’essayer de maintenir son calme du moins – jouera en votre faveur, surtout si vous ou votre opposant filme la scène avec sa caméra de bord ou même avec son téléphone.
2e étape : Restez loin
Si l’incident n’implique aucun accrochage, ne cherchez surtout pas à suivre cet autre automobiliste qui vous en veut. Certains usagers de la route pourraient déceler dans cet affront une « déclaration de guerre ». En répondant à ses menaces en le suivant sur la route ou, plus simple encore, en le dévisageant de manière prolongée, cette personne qui cherche à vous agresser sera peut-être motivée à poursuivre sa démarche si elle vous perçoit comme une menace à son tour.
Bien entendu, les cas de rage au volant peuvent subvenir à n’importe quel endroit sur la route ou même en dehors de celle-ci, mais dans le cas où l’incident violent aurait lieu dans la circulation lourde ou même à un feu rouge, assurez-vous de verrouiller vos portières et de ne pas baisser vos fenêtres. Quoiqu’il arrive, éloignez-vous ou rester en sécurité dans l’habitacle de votre véhicule.
3e étape : Changez d’itinéraire
Dans le cas où la personne qui vous harcèle démontre clairement qu’il vous suit, essayez de changer votre parcours, quitte à vous arrêter dans un endroit sécuritaire public. Une station-service est un bon exemple, mais un poste de police est sans contredit le meilleur endroit pour vos réfugier à l’abri de votre « agresseur ».
S’il ou elle vous suit, il est important de changer votre itinéraire pour ne pas divulguer votre adresse à ce dernier. On ne sait jamais, cette personne pourrait être dangereuse.
4e étape : Seul(e) au volant?
Si vous êtes seul dans votre véhicule, ne vous engagez surtout pas sur un chemin isolé. Vous ne savez pas à qui vous avez affaire, et certaines personnes agressives peuvent devenir violentes. À l’instar du point précédent, il est plus sage de se diriger vers un endroit fréquenté par plusieurs.
5e étape : Se tenir prêt
Dans un monde idéal, la rage au volant n’existerait pas. Mais, avec le nombre de véhicules présents sur nos routes, les embouteillages qui n’en finissent plus et la conjoncture assez stressante depuis quelques mois, il est normal d’assister à un nombre grandissant de cas de rage au volant au Québec ou ailleurs dans le monde. L’installation d’une caméra de bord, affectueusement appelée « dashcam », pourrait s’avérer un bon investissement, surtout si vous circulez souvent dans les tronçons de routes fortement achalandées. C’est dans ces endroits que les cas de rage au volant se déclenchent le plus souvent.
6e étape : Signalez-le aux autorités
Avant de contacter les autorités, il faut prendre le temps de juger de la gravité de l’incident. Les gestes mineurs ne valent certainement tout le temps et l’énergie que vous y mettrez pour obtenir justice. En revanche, si ce cas de rage au volant vous apparaît plus sérieux (poursuite, voie de fait, menaces graves, etc.), déposer une plainte est probablement la chose à faire. Une description du fautif et le numéro de plaque d’immatriculation du véhicule sont deux éléments à considérer. Et si votre récit de l’incident comporte d’autres détails, n’hésitez pas à en faire mention au moment du signalement aux autorités policières. Si vous détenez une vidéo de l’incident, c’est un plus aussi.
Conclusion : La courtoisie au volant avant la rage au volant
N’empêche, pour enrayer la rage au volant sur nos routes, rien ne vaut une courtoisie généralisée à l’ensemble des automobilistes. Plus facile à dire qu’à faire, certains rétorqueront, mais si chacun d’entre nous contribue à sa manière à rendre le réseau routier plus sécuritaire, tout le monde y gagnera.