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DESIGN7,0/10
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Sécurité8,0/10
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HABITABILITÉ9,0/10
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CONVIVIALITÉ7,0/10
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CARACTÉRISTIQUES8,5/10
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PUISSANCE8,0/10
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CONFORT8,5/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE7,0/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT6,0/10
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VALEUR8,0/10
Lorsqu’il est question de valeurs sûres à travers l’industrie, il y a des modèles qui nous viennent spontanément à l’esprit. Ce sont généralement des produits éprouvés, dont les ventes sont stables et dont la clientèle est friande.
Le Subaru Outback fait partie de cette liste. Livrable depuis plus de 30 ans, il définit ce que l’on décrit souvent comme un achat sûr, car il ne réserve pas de mauvaises surprises à ses propriétaires. En fait, on sait ce qu’on obtient avec un Subaru Outback ; rien d’excitant, mais surtout, rien de décevant.
Nous avons récemment pris le volant d’une version Premier XT 2025. Voyons ce que ça a donné.
Design : 7/10
C’est à l’aube de 2020 que Subaru a introduit la génération actuelle de son Outback. Si vous connaissez un tant soit peu les produits de la marque, vous savez que le style de ces derniers évolue à pas de tortue. C’en était triste il y a quatre ans, alors qu’on nous proposait un nouveau modèle très peu évolutif, et au design hautement soporifique. Il faut croire que la compagnie a entendu les critiques, car pour 2023, elle s’exécutait avec une refonte plus profonde du style.
Elle ajoutait même une version Wilderness au passage, distinctive, avec quantité d’accents qui invitent à l’aventure. Reste qu’on demeure dans le traditionnel ici. L’important est de demeurer le plus actuel possible, sans choquer une clientèle qui n’est pas à la recherche de « bling-bling ».
Si vous aimez la discrétion, le style de l’Outback va vous interpeller. La version essayée, Premier XT, est pourvue de jantes en aluminium de 18 pouces, ainsi que d’éléments argentés au pare-chocs avant et arrière, aux longerons de toit, alors que ses poignées de porte héritent d’un peu de chrome.
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Habitabilité : 9/10
Le cocon est assurément l’une des grandes forces de ce Subaru Outback. On profite d’une excellente position de conduite lorsqu’on se glisse à bord. Le niveau de confort est rehaussé par la présence de cuir Nappa avec cette version Premier XT, sans compter que les sièges avant sont chauffants et ventilés. Même les occupants arrière peuvent se faire chauffer le popotin. L’espace est aussi généreux, et les rangements nombreux. Surtout, le volume de chargement invite à prendre la route des vacances, avec un total de 923 litres derrière la deuxième rangée. Et pour vos virées au centre de rénovations, ou vos escapades du week-end avec les vélos et tout l’attirail de camping à l’arrière, le volume atteint 2141 litres avec la deuxième banquette rabattue.
Caractéristiques : 8,5/10
Il existe sept variantes du Subaru Outback (Commodité, Tourisme, Onyx, Limited, Wilderness, Limited XT et Premier XT). La dotation s’enrichit en grimpant dans la gamme. Vous aurez deviné qu’on affiche relativement complet avec la variante mise à l’essai. Outre les éléments de confort précités, mentionnons que le modèle nous propose une chaîne audio Harmon Kardon à 12 haut-parleurs, le branchement sans fil aux applications Apple CarPlay et Android Auto, la mémoire pour la position du conducteur, la recharge sans fil pour appareils cellulaires, la navigation intégrée, et même, un lecteur pour disques compacts.
Oui, vous avez bien lu.
Je vous dirais de bien évaluer vos besoins avant d’y aller d’une sélection définitive, car la facture bondit passablement entre une version d’entrée de gamme à quelque 37 000 $, ou la proposition essayée à 50 561 $, avec les frais.
Sécurité : 8/10
Si l’on se fiait uniquement à tout ce qui est offert en matière de sécurité avec le Subaru Outback, le modèle pourrait se voir attribuer la note de 9,5 sur 10. Il y a un bémol, cependant.
Les fleurs, d’abord. Le système EyeSight de Subaru, qui regroupe tout le nécessaire pour nous garder en sécurité, voit ses entrailles (caméras, radars) reposer à l’intérieur du véhicule, soit au parebrise, à la jonction du pavillon. Ainsi, même lorsqu’il neige, le système demeure fonctionnel. Son efficacité est exemplaire.
Le pot, maintenant. Les systèmes de Subaru sont très réactifs, trop même. Le résultat, c’est qu’on finit par en avoir plein les oreilles avec les rappels lorsqu’on s’approche d’une ligne, qu’on en franchit une autre sans clignoter (dans une bretelle d’autoroute par exemple), sans compter que lorsqu’on déboucle sa ceinture de sécurité pour effectuer une manœuvre de stationnement, un carillon atrocement fort résonne à travers l’habitacle, affectant les neurones de notre cerveau au point de nous rendre maboules.
Et pourquoi est-ce ainsi ? Un représentant de la marque me confiait que plus les systèmes de sécurité sont ainsi, plus ils nous forcent à obéir… et plus l’entreprise marque des points auprès d’organismes de sécurité comme l’IIHS (Insurance Institute for Highway Safety).
On a « entendu » le message.
Convivialité : 7/10
L’aspect convivial du véhicule mériterait une meilleure note, si ce n’était de ces irritants, justement. À l’usage du véhicule, il faut apprendre à composer avec certains trucs récurrents, alors qu’il faut naviguer dans les menus pour se débarrasser d’autres éléments.
Mais somme toute, il y a pire que la vie à bord d’un Subaru Outback, qui est vraiment aménagé pour servir la famille, entre autres avec des prises USB de tout type pour le branchement d’appareils, par exemple. Quant à l’instrumentation réservée au bloc devant le conducteur, elle est complète, relativement facile à naviguer, et aussi à consulter.
Le véhicule commence à montrer son âge, toutefois.
Puissance : 8/10
Subaru propose deux moteurs avec son Outback. À partir de la variante Wilderness, on profite d’un 4-cylindres turbo de 2,4-litres, lequel propose une cavalerie de 260 chevaux, un couple de 277 livres-pieds. Cette capacité est distillée aux quatre roues grâce au travail d’une transmission à variation continue qui, si vous le souhaitez, vous propose le passage manuel des rapports, pour la simulation de huit engrenages. Pour les moments où l’on s’emmerde derrière le volant, ça divertit un tantinet.
La grande force, c’est le rouage intégral de la marque, qui n’a plus besoin d’être vantée. C’est parmi l’élite à travers l’industrie, toutes marques confondues.
Les versions d’entrée de gamme sont mues par un 4-cylindres atmosphérique de 2,5 litres (182 chevaux et 176 livres-pieds de couple).
Agrément de conduite : 7/10
La puissance additionnelle offerte par le moteur turbo ajoute au plaisir qu’on éprouve au volant du Subaru Outback, mais il ne faut pas se mentir ici. Ce véhicule n’offre rien d’excitant à son conducteur sur la route. De toute manière, si l’on recherche les sensations au volant de ce produit, on est à la mauvaise adresse.
Plutôt, il suffit d’apprécier ce que le véhicule nous propose, soit un comportement routier prévisible et rassurant, doublé d’une insonorité qui se laisse savourer, surtout avec ses pièces préférées diffusées à travers les douze enceintes de la chaîne audio
Confort : 8,5/10
Et justement, concernant ce confort. Avec la version Premier XT, c’est nickel, car on profite des sièges les plus accueillants, du moteur qui se lamente le moins à haute vitesse, et d’un châssis solide et bien réglé pour nous dorloter. Notez qu’avec la variante Wilderness, c’est un peu moins intéressant si c’est le grand confort qui vous intéresse; la question revient souvent. Cette déclinaison s’adresse à ceux qui sortent régulièrement des sentiers battus. Autrement, si vous aimez la quiétude, vous serez bien servis avec une variante Premier XT.
Consommation de carburant : 6/10
On vous mentionnait plus tôt que le véhicule prend de l’âge. De nos jours, les signes apparaissent plus rapidement qu’autrefois. Ça peut se mesurer avec le design, mais surtout avec la technologie et le rendement à la pompe. Dépourvu de solutions électrifiées, le Subaru Outback fait piètre figure lorsqu’on regarde ce qui se fait ailleurs dans le segment.
Le modèle essayé propose une moyenne de 10,6 litres aux 100 km en ville, 8,1 litres sur l’autoroute, pour un combiné de 9,3 litres pour chaque 100 kilomètres. Moyenne enregistrée lors de l’essai : 8,9 litres, avec un tracé majoritairement composé d’autoroutes et rangs de campagne.
Disons qu’on est en droit de s’attendre à mieux en 2025; à beaucoup mieux. Et ce n’est guère plus intéressant avec le moteur de base, à peine plus frugal.
Subaru aura bientôt des comptes à rendre avec ce modèle si elle ne propose pas de solutions plus vertes.
Valeur : 8/10
Malgré ses défauts apparents, le Subaru Outback propose des qualités qui plaisent bien aux consommateurs. Il y a cet espace intérieur généreux, cette traction intégrale hyper compétente, et cette capacité de remorquage de 3500 livres avec le moteur turbo (2700 avec l’autre).
Et la fiabilité est relativement bonne. D’un groupe d’évaluation à un autre (Consumer Reports, Repairpal, etc.), on le retrouve dans le premier tiers des modèles examinés.
Et lorsque vient le temps de revendre ce produit, il n’est pas difficile de trouver un acheteur. On ne prend donc pas trop un risque avec l’achat ou la location de ce véhicule.
Conclusion
Vous pouvez donc y aller gaiement avec l’acquisition de ce produit.
Une mise en garde est toutefois de mise : évaluez bien vos besoins, car le rapport qualité-prix est plus intéressant à la base qu’au sommet de la pyramide.
Cylindrée | 2.4L |
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Nb. de cylindres | H4 turbo |
Puissance | 260 ch |
Couple | 277 lb/pi |
Consommation de carburant | 10,6/8,1/9,3 ville/route/comb |
Volume de chargement | 923 L / 2141 L |
Modèle à l'essai | Subaru Outback Premier XT 2025 |
Prix de base | 47 895 $ |
Taxe climatiseur | 100 $ |
Frais transport et préparation | 2 295 $ |
Prix tel qu’essayé | 50 190 $ |
Équipement en option
Aucune
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