Le mouvement des multisegments coupés a perdu un joueur plus tôt cette année lorsque la haute direction de Mercedes-Benz a déclaré que cette portion nichée de son alignement ne faisait plus partie des plans. Mais, ce changement de cap n’a apparemment pas atteint les bureaux de la marque aux quatre anneaux, car voici la deuxième génération de l’Audi Q5 Sportback, le modèle plus affûté qui vient épauler le Q5 à toit horizontal, dévoilé au mois de septembre dernier.
Il est encore trop tôt pour savoir s’il s’agira d’un modèle 2025 ou 2026, mais disons que la présence du nouveau Q5 2025 nous laisse croire que la variante Sportback portera également le millésime 2025, quoique cette donnée reste à confirmer.
Le département de design semble avoir poussé la note un peu plus loin avec ce Q5 Sportback 2.0, surtout derrière où l’extrémité du coffre monte quelque peu, créant du même coup une impression d’aileron surélevé à cet endroit. Il est toutefois dommage que l’essuie-glace arrière soit maintenu à la base de la lunette arrière. À l’avant, de nouveaux phares sculpturaux viennent contribuer au spectacle, tandis qu’une large grille de calandre trône au centre et par-dessus des trappes d’aération pour le compartiment moteur. De profil, le nouveau modèle s’inspire davantage d’un coupé traditionnel avec une ligne de toit qui s’incline vers l’arrière à partir du pilier B. Tout à l’arrière, le diffuseur, quant à lui, a été positionné plus haut, à l’intérieur de ce cadre de couleur argentée ou noire, avec les pots du système d’échappement installé plus bas.
Comme c’était le cas, le nouveau Q5 Sportback se déclinera en deux variantes au Canada : Q5 Sportback et SQ5 Sportback, ce dernier ayant droit à quelques détails esthétiques propres aux livrées tatouées du « S ».
À l’intérieur, le nouveau venu reprend intégralement l’habitacle du Q5 régulier. La planche de bord est donc beaucoup plus « tactile » que par le passé, avec ce troisième écran réservé au passager de droite. Le large panneau, regroupant un large écran tactile au centre et un autre derrière le volant, vient se déposer par-dessus cette planche incurvée.
Quant à la console centrale, elle regroupe un petit levier pour la boîte de vitesses, deux porte-gobelets et un pavé de recharge par induction pour appareil intelligent. Les concepteurs ont priorisé l’utilisation de matériaux durables comme la sellerie Cascade et la microfibre Dinamica sont « principalement » fabriqué à partir de polyester recyclé.
Bien entendu, la forme du toit vient réduire quelque peu le volume intérieur. Lorsque la banquette est en place, le coffre du Q5 Sportback offre 515 litres, contre 470 pour le SQ5 Sportback. Lorsque la banquette est repliée vers l’avant, le volume de chargement passe à 1 415 litres ou 1 388 litres pour le SQ5 Sportback. Et comme il appartient à une catégorie utilitaire, le Q5 Sportback est capable de remorquer une charge maximale de 2 400 kg.
Sous le capot, le constructeur allemand annonce un trio de motorisations pour le marché européen, mais pour l’Amérique du Nord, rien n’a été annoncé au moment d’écrire ces lignes, mais il faut considérer le retour du 4-cylindres turbo de 2,0-litres de cylindrée et le V6 biturbo de 3,0-litres, tandis que la boîte de vitesses automatique devrait en principe être l’unité à huit vitesses.
Et le rouage est indéniablement quattro, comme c’est déjà le cas pour le Q5 moins affûté, tandis que l’hybridation légère risque elle aussi d’être de retour à bord de la variante « sans le S ».
Reste maintenant à prédire le moment de l’année où la haute direction du constructeur décidera d’ajouter ce nouveau Q5 Sportback à la gamme. Parions que ce sera plus tard en 2025.
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