-
DESIGN8,0/10
-
Sécurité8,5/10
-
HABITABILITÉ8,0/10
-
CONVIVIALITÉ7,5/10
-
CARACTÉRISTIQUES8,0/10
-
PUISSANCE7,0/10
-
CONFORT9,0/10
-
AGRÉMENT DE CONDUITE8,0/10
-
CONSOMMATION DE CARBURANT7,5/10
-
VALEUR8,0/10
Le Subaru Forester, pour reprendre une expression bien de chez nous, « fait partie des meubles » dans le créneau des utilitaires de taille compacte. Lancé en 1998, le populaire VUS vient d’être entièrement remanié pour l’année-modèle 2025. Et à voir le nombre d’exemplaires croisés depuis qu’il est en vente, les consommateurs de la belle province ne semblent pas avoir changé leurs habitudes d’achat. Faut-il rappeler que Subaru est l’une des marques possédant le plus grand nombre de clients fidèles?
Nombreux sont ceux et celles qui, après leur cycle de quelques années au volant d’un véhicule Subaru, repartent au volant… d’un autre Subaru.
Et c’est justement ce qui explique cette timide évolution du Forester pour 2025. La robe extérieure est certes suffisamment changée pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté entre les deux générations du modèle. En fait, le Forester représente l’exemple parfait d’un véhicule si important pour les stratèges de la marque qu’il est très difficile de changer la recette gagnante. Parlez-en aux concepteurs du Toyota RAV4 et du Honda CR-V.
Place donc à ce premier essai du Subaru Forester 2025, qui nous a été confié en livrée Sport pour l’occasion. À un PDSF de 40 995 $, le niveau médian de la gamme est presque aussi cher qu’en 2022, alors que nous avions mis à l’épreuve le Forester Premier, le modèle le plus équipé et le plus cher du clan Forester.
Design : 8/10
Au risque de me répéter, le Forester nouveau genre demeure familier dans les bouchons de circulation. Sa fenestration généreuse sur les flancs fait du véhicule l’un des plus faciles à manier dans le segment, et ce, simplement parce qu’il offre toute cette surface vitrée pour le conducteur.
À l‘avant, les designers ont flanqué cette large grille de calandre en plastique noir brillant, tandis que les feux de jour aux DEL viennent supplanter les phares dissimulés juste en-dessous. La livrée Sport a droit à quelques accents couleur cuivre et le bouclier avant ne fait pas exception. Les jantes de 19 pouces au design ondulé sont superbes, mais quand on s’attarde au site web de Subaru Canada, on constate que les jantes ne peuvent pas être enveloppées par des pneus d’hiver. Il faut donc prévoir des jantes ou des roues additionnelles pour les semelles hivernales.
Le profil du Forester Sport n’est pas sans rappeler la sportive WRX avec ses contours d’ailes en plastique noir à la forme angulaire. L’un des détails anodins, mais ô combien efficace, c’est ce petit morceau de plastique logé à l’extrémité pointue de la fenestration vers l’arrière du véhicule où on peut lire l’habituel « Symmetrical AWD ». Quant à la portion arrière, elle gagne en classe avec ces feux de position amincis et ces lettres F-O-R-E-S-T-E-R embossées sur le hayon.
Bref, règle générale, le Forester 2025 est facilement reconnaissable.
Sécurité : 8,5/10
Subaru n’est pas chiche en ce qui a trait à la sécurité. Malgré sa position centrale dans l’alignement, le Forester Sport n’est privé que de deux dispositifs de sécurité, soit le moniteur de vue panoramique et les caractéristiques de commande gestuelle de la suite DriverFocus. La kyrielle de fonctions de la suite EyeSight est donc livrée d’office à bord du Forester Sport.
Habitabilité : 8/10
La nouvelle génération est virtuellement identique au modèle sortant au chapitre des dimensions, ce qui veut dire qu’à bord, l’espace est presque le même. À l’instar de ses prédécesseurs, le Subaru Forester se montre accueillant aux deux rangées de sièges, surtout avec ce pavillon de toit très haut. Quant au coffre, son ouverture est grande et le volume de ce dernier est dans la bonne moyenne du segment.
Convivialité : 7,5/10
Le premier constat à la vue de cette planche de bord redessinée, c’est qu’elle adopte l’écran tactile de 11,6 pouces répandu à travers la gamme Subaru. L’intégration de l’infodivertissement est le même que dans les autres modèles qui en sont munis. Il y a donc les boutons traditionnels pour le contrôle de la température, les commandes de dégivrage avant et arrière, ainsi que les deux molettes habituelles pour le volume et le changement de stations de radio.
Si l’arrangement est bien placé et assez grand pour une utilisation pendant la conduite, c’est la lenteur du système qui finit par exaspérer l’utilisateur. À plusieurs reprises, j’ai dû patienter (quelques secondes) avant de rentrer dans la fonction désirée. À côté des autres systèmes de l’industrie, celui de Subaru fait office de parent pauvre.
Pour le reste en revanche, le Forester est d’une simplicité déconcertante à utiliser avec un volant multifonctions clair à utiliser au quotidien et même un bon vieux levier pour la boîte de vitesses.
Confort : 9/10
À bord du Forester, la position de conduite se trouve en un claquement de doigts, grâce aux ajustements électriques du siège du conducteur et de la colonne de direction télescopique. Les deux rangées sont très confortables, avec les baquets de la première rangée qui fournissent un soupçon de support pour les courbes plus prononcées. De plus, l’insonorisation de l’habitacle est très bonne pour la catégorie. Le 4-cylindres boxer se montre plus vocal au démarrage à froid, mais une fois « réchauffé », le Forester redevient suffisamment silencieux pour entretenir une conversation avec les passagers.
Agrément de conduite : 8/10
Ça fait des années qu’on le répète et la nouvelle mouture n’échappe pas à la règle : le Forester est un véhicule agréable à vivre au quotidien. Et comme l’environnement du conducteur ne change pas outrageusement, les habitués de la marque ne sont vraiment pas dépaysés lorsqu’ils prennent place à la position de conducteur.
Malheureusement, le Forester n’est pas le « bolide » du segment. Ce titre revient davantage au Mazda CX-5, un modèle pourtant plus vieux que ses équivalents. Malgré tout, la mécanique 4-cylindres boxer atmosphérique se montre suffisante pour des déplacements urbains et même extra-urbains. Et la boîte de vitesses à variation continue effectue un travail honnête lors des accélérations. La sonorité du bloc de 2,5-litres n’est quant à elle pas vilaine. La suspension peut -être qualifiée de ferme, mais ceci ne nuit pas au confort général. De son côté, la direction est fidèle à ce que nous offre le constructeur, c’est-à-dire lourde à basse vitesse et plus légère lorsque la cadence augmente. Quant à ce rouage intégral, il s’avère toujours aussi efficace, surtout lorsque la chaussée devient plus glissante au retour de l’automne.
Puissance : 7/10
Le bloc 4-cylindres à plat de 2,5-litres a perdu deux chevaux au passage, pour un total de 180 tandis que le couple a gagné deux lb-pi, lui qui est désormais à 178. Il s’agit de la même conclusion qu’à notre dernier essai du VUS (2022) : le groupe motopropulseur est suffisant pour la très grande majorité des trajets, mais pour ceux et celles qui voudraient d’un utilitaire performant, il faut malheureusement jeter un coup d’œil ailleurs.
Il faut l’avouer, on s’ennuie de l’ancien Forester XT avec sa mécanique turbocompressée.
Consommation : 7,5/10
L’ÉnerGuide canadien annonce une moyenne de 9,0 L/100 km en ville et de 7,2 L/100 km sur route… à condition d’être doux avec la pédale de droite. Il s’agit d’ailleurs des mêmes données de consommation que pour la génération précédente du modèle. La dernière fois, j’avais obtenu une moyenne de 10,4 L/100 km, mais cette fois, l’ordinateur de bord affichait un résultat un peu plus acceptable de 9,8 L/100 km. Précisons tout de même que le test précédent avait été effectué en hiver.
Caractéristiques : 8/10
L’équipement à bord de ce Forester Sport est très généreux, et ce, même s’il n’a pas droit à toute la sauce des modèles Limited ou Premier. Là où le Forester perd des points, c’est dans cette impossibilité de monter des pneus d’hiver sur les jantes d’origine. Il ne s’agit pas d’une grave erreur, mais quand même, il oblige le consommateur à acquérir un jeu de jantes (ou de roues en acier) supplémentaire pour la saison froide.
Valeur : 8/10
À un prix de 40 995 $ (avant les frais de préparation et les taxes en vigueur), le Forester Sport 2025 oblige le consommateur à extirper près de 50 000 $ de son portefeuille lorsque tous les frais sont inclus dans l’équation.
Mais, c’est le cas également pour les autres véhicules du segment. Le Forester est un modèle doté d’une bonne réputation, que ce soit pour la qualité de son assemblage ou sa durabilité générale, tandis que sa valeur de revente est excellente.
Conclusion
Une fois de plus, Subaru nous démontre que le succès s’acquiert dans la continuité. Pourquoi changer une recette quand celle-ci fonctionne? En fait, la seule chose qui manque à cette formule, c’est une motorisation électrifiée qui devrait arriver dans les prochains mois.
Cylindrée | 2,5 L |
---|---|
Nb. de cylindres | H4 |
Puissance | 180 ch |
Couple | 178 lb-pi |
Consommation de carburant | 9,0/7.2 L/100 km ville/route |
Volume de chargement | 838 L à 2 107 L derrière première rangée |
Modèle à l'essai | Subaru Forester Sport 2025 |
Prix de base | 33 495 $ (version Tourisme) |
Taxe climatiseur | 100 $ |
Frais transport et préparation | 2 295 $ |
Prix tel qu’essayé | 40 995 $ |
Équipement en option
Aucune
|