Seriez-vous prêt à investir plus de 50 000 $ sur une voiture qui compte près de 180 000 km à son compteur et dont le volant est du « mauvais côté de la route » ? C’est le cas de cette superbe Mitsubishi Lancer Evolution VI Édition Tommi Makinen de l’année 2000.
Produite à seulement 2 500 exemplaires, cette édition rare est probablement la version la plus recherchée par les inconditionnels, sinon l’une des plus désirées du modèle développé pour faire la vie dure au rival Subaru dans les années 90-2000.
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Portant le nom du pilote finlandais Tommi Makinen qui a permis à la marque aux trois diamants de remporter quatre titres constructeurs entre 1996 et 1999 au volant des versions III, IV, V et VI de la berline turbocompressée, l’édition spéciale se veut un peu plus unique que les autres Lancer Evolution de son époque.
Comme le mentionne l’annonce, l’extérieur de cette version spéciale a droit à un ensemble aérodynamique exclusif, une suspension abaissée de 10 mm, ainsi que des amortisseurs uniques. Il y a aussi un différentiel à glissement limité hélical à l’avant, un turbocompresseur équipé d’une turbine en titane, une barre antirapprochement et même un système d’échappement moins restrictif. Dans l’habitacle, les sièges Recaro sont décorés de broderies T. Makinen Edition.
Le ratio de la colonne de direction était également plus rapide que les versions antérieures de la voiture. À l’extérieur, les jantes blanches du fournisseur Enkei, en format 17 pouces de diamètre, étaient les mêmes que celles boulonnées à la voiture utilisée dans le championnat de rallye. Le constructeur proposait même une peinture rouge avec les bandes noires et blanches comme sur le bolide de compétition.
La berline, équipée du célèbre moteur (nom de code 4G63) 4-cylindres turbo de 2,0-litres de cylindrée, livrait une puissance estimée à 276 chevaux et un couple de 274 lb-pi, tandis que la boîte de vitesses manuelle à cinq rapports faisait équipe avec le rouage intégral. Notez qu’un système de freins à disque de la marque Brembo équipait aussi la voiture.
Le prix de cette édition très spéciale et désirable est salé, surtout avec le kilométrage accumulé sur la voiture, mais les photos ne mentent pas : cet exemplaire a été bien conservé par ses anciens propriétaires.
Et puis, il s’agit d’une icône du rallye moderne. Reste maintenant à voir si un acheteur québécois sera tenté d’acquérir cette belle berline bleue, car avec la position de conduite, il faut attendre au moins 25 ans après la date de production de la voiture avant de pouvoir espérer immatriculer la voiture en sol québécois, ce qui n’est pas le cas dans les autres provinces canadiennes.
En revanche, si l’acquisition d’une voiture aussi âgée et aussi rare vous inquiète, il y a toujours quelques options modernes disponibles sur le marché comme une Volkswagen Golf R, une Toyota GR Corolla ou même une Honda Civic Type R. Chez Subaru, la WRX STI n’est plus, mais avec l’ensemble RS, la berline WRX se veut également un heureux prix de consolation.