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DESIGN7,0/10
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Sécurité8,0/10
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HABITABILITÉ8,0/10
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CONVIVIALITÉ8,0/10
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CARACTÉRISTIQUES8,0/10
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PUISSANCE6,0/10
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CONFORT7,0/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE6,0/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT8,0/10
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VALEUR7,0/10
Santa Barbara, CA – Depuis la retraite forcée du Nissan Qashqai, le constructeur nippon s’en remettait uniquement au Kicks pour attirer les consommateurs dans ses salles de montre. Le proche cousin des sous-compactes Micra et Versa Note constituait une belle porte d’entrée pour les premiers acheteurs, mais face aux ténors plus grands de la catégorie des multisegments sous-compactes – pensons aux Subaru Crosstrek, Volkswagen Taos et Honda HR-V pour ne nommer que ceux-là –, le Kicks ne faisait pas le poids.
Pour cette deuxième génération du modèle, Nissan s’aligne donc avec les meilleurs du créneau grâce à des dimensions accrues et une mécanique plus puissante. Quant au look, disons qu’il ne laisse personne indifférent. Voici ce que nous avons retenu de ce premier contact au volant du Nissan Kicks 2025, lors d’une journée d’essai dans la région de Santa Barbara, au nord de Los Angeles.
Design : 7/10
Le Nissan Kicks 2025 est plus grand, plus large et plus haut que son prédécesseur. Ce changement de philosophie s’explique en partie parce qu’il repose désormais sur une nouvelle plateforme qui, aux dires des gens du constructeur, servira à plusieurs nouveaux modèles dans les mois et années à venir. Et de toute manière, ce sont les véhicules les plus grands de la catégorie qui connaissent le plus de succès. La décision de Nissan est donc logique.
À l’avant, le Kicks revêt ce bouclier plus vertical avec une signature des phares de jour complètement différente de ce à quoi nous a habitués Nissan au fil des années. Il y a encore un « V » à l’intérieur du grillage de couleur noir lustré, mais on sent que le département de design veut s’éloigner du langage « Vmotion » qui se retrouve à l’avant des véhicules de la marque depuis plusieurs années déjà. Ce qui est clair, c’est que le plus petit des utilitaires Nissan se démarque dans la circulation lourde.
Le même constat s’observe derrière alors que le dessin des feux de position diffère complètement de ceux du modèle sortant. Les ailes arrière se terminent abruptement à l’endroit même où les feux translucides sont installés.
Disponible en trois saveurs (S, S et SR Privilège), le Kicks 2025 se distingue aussi par la taille de ses jantes. Le modèle d’entrée de gamme se contente de roues d’acier avec enjoliveurs, le SV reçoit des sabots de 17 pouces, tandis le SR Privilège s’affirme avec des jantes de 19 pouces. Quant au choix de couleurs pour la carrosserie, le Kicks arrive sur le marché avec douze combinaisons de couleurs, le SR Privilège qui peut aussi sortir des ateliers de la marque avec un toit de couleur contrastante.
Puissance : 6/10
Pour 2025, le Kicks troque son petit moteur 4-cylindres atmosphérique de 1,6-litre de cylindrée au profit d’un bloc emprunté à la Sentra. Le moteur de 2,0-litres est plus puissant avec ses 141 chevaux et son couple de 140 lb-pi, mais avec tout le poids ajouté – le Kicks est plus grand, donc plus lourd –, il ne faut pas s’attendre à des performances incroyables en ligne droite. Ce n’est pas la mission du petit véhicule, ne l’oublions pas.
D’ailleurs, c’est toujours une boîte de vitesses à variation continue (CVT) qui s’occupe de transmettre la puissance aux roues motrices, le constructeur qui a tout de même apporté quelques révisions à celle-ci pour que les « changements de vitesses » s’effectuent de manière plus fluide. En revanche, l’addition d’un rouage intégral au catalogue des options est une bonne nouvelle pour les consommateurs qui préfèrent un peu plus de contrôle lorsque la saison froide s’amène.
Agrément de conduite : 6/10
Le modèle précédent n’a jamais été reconnu pour son plaisir exponentiel au volant et la nouvelle mouture ne devrait pas inquiéter un véhicule comme le Mazda CX-30 par exemple, mais il faut reconnaître que le Kicks nouveau genre est plus agile et surtout, plus rassurant à conduire sur les voies rapides. La présence de ces grosses jantes de 19 pouces y est sûrement pour quelque chose, mais on peut aussi parler du rouage intégral et même de la suspension indépendante multibras au deuxième essieu, celle-ci étant exclusive aux variantes à quatre roues motrices. Les autres sont équipées d’une barre de torsion.
La direction est légère, ce qui est parfait pour les manœuvres plus serrées en ville, mais elle s’avère fort acceptable pour les balades sur l’autoroute à plus de 100 km/h. Là où le Kicks perd des points, c’est sur la balance et même s’il profite d’une mécanique plus puissante, les accélérations ne sont pas très reluisantes. Une montée en vitesse avec le pied au plancher fait chanter très fort le moteur atmosphérique, mais on est loin d’une accélération impressionnante offerte dans d’autres véhicules du segment aux groupes motopropulseurs plus dynamiques.
Confort : 7/10
Le Kicks 2025 est équipé des sièges Zéro Gravité, une technologie en service à bord des véhicules plus cossus de la marque depuis un bon moment déjà, mais cette fois, c’est au tour du multisegment le plus abordable d’en bénéficier. Les sièges des deux rangées y ont droit, à l’exception de la position médiane derrière. Et avec le tunnel de transmission, il s’agit de la dernière place où les passagers voudront s’asseoir.
Lors de ce premier contact sur les routes californiennes, le Kicks 2025 s’est avéré fort acceptable au chapitre de sa suspension, et ce, malgré la présence de ces jantes de 19 pouces, mais avec l’état lamentable de certaines routes au Québec, la monte de 17 pouces du Kicks SV semble plus appropriée. On devra reprendre le volant du Kicks avec les gros sabots pour voir s’il répond bien aux crevasses québécoises.
Habitabilité : 8/10
L’ancien Kicks était situé à l’autre bout du spectre en matière d’habitabilité. Désormais, il faut compter le véhicule parmi les plus grands de son groupe, ce qui explique aussi pourquoi il se vend plus cher en 2025. Il y a clairement plus d’espace pour les passagers et le coffre figure même parmi les plus volumineux de la catégorie, du moins pour la version à deux roues motrices avec ses 849,5 L, un gain de 133,09 L face au modèle antérieur. Malheureusement, il faut retrancher 172,7 litres à bord du Kicks équipé du rouage intégral.
Sécurité : 8/10
Le nouveau venu vient d’office avec la suite de dispositifs de sécurité Safety Shield 360 (freinage d’urgence avec détection de piétons, alerte de sortie de voie, détection des objets dans les angles morts, etc.), tandis que la suite d’aides à la conduite ProPILOT Assist s’invite à bord du Kicks le plus dispendieux, soit le niveau SR Privilège.
Convivialité : 8/10
La nouvelle planche de bord du Kicks s’inspire de celle du multisegment électrique Ariya avec son panneau qui intègre une paire d’écrans numériques. Celui du centre, d’une largeur de 12,3 pouces, est standard, tandis que l’autre de même largeur est exclusif au SR Privilège. Les autres doivent se contenter d’un écran de sept pouces.
L’écran tactile s’est avéré très facile d’utilisation, notamment grâce à ce rebord coussiné qui facilite la navigation à travers les nombreux menus du système maison. Les commandes de la climatisation entièrement tactiles sont quant à elles regroupées sous les buses de ventilation centrales. La chaîne audio est également contrôlée via cette petite molette insérée sous l’écran.
Économie de carburant : 8/10
Le changement de motorisation et la prise de poids affectent sans aucun doute la soif du Kicks, mais le résultat n’est pas dramatique. En effet, le Kicks deux roues motrices enregistre une cote de 8,1 L/100 km en ville, de 6,6 L/100 km sur route et de 7,4 L/100 km en combiné. Le Kicks à quatre roues motrices, de son côté, consomme 8,4 L/100 km en ville, 6,9 L/100 km sur route et 7,7 L/100 km en combiné.
À titre indicatif, l’ancien modèle consommait 7,7 /100 km en ville, 6,6 L/100 km sur route et 7,2 L/100 km en combiné.
Caractéristiques : 8/10
L’équipement à bord du Kicks SR Privilège 2025, celui que nous avons conduit en Californie, est assez complet, quoiqu’il manque certains luxes à bord comme un siège électrique pour le conducteur ou même un hayon assisté électriquement. Mais bon, avec un écran tactile plus large, des sièges Zéro Gravité, des sièges chauffants et un volant chauffant également, une kyrielle de systèmes de sécurité et d’assistance à la conduite, le rouage intégral, des jantes de 19 pouces, un toit panoramique et bien plus, le Kicks SR Privilège n’a pas à rougir devant les autres multisegments bien équipés du segment. En revanche, les autres livrées ne sont pas à ignorer.
Valeur : 7/10
L’ennui pour le Nissan Kicks, c’est qu’il se frotte à de solides modèles concurrents et les prix s’équivalent entre les marques. Le millésime 2025 sera donc un bon test pour le nouveau modèle. À 34 899 $, la livrée SR Privilège n’est pas donnée, mais il s’agit d’un véhicule riche en équipement. Le niveau SV est certainement une belle prise à 28 749 $ (2RM) ou 30 749 $ (4RM), tandis que le Kicks S est lui aussi intéressant, avec son régulateur de vitesse intelligent et même les fonctions sans fil d’Apple CarPlay et Android Auto.
Conclusion
Ce rehaussement du Nissan Kicks pour 2025 sera assurément bénéfique pour le constructeur, notamment parce qu’il engrangera des profits plus importants à la suite de l’inflation des tarifs. Et même s’il est légèrement plus petit que l’ancien Qashqai, le nouveau Nissan Kicks 2025 se veut un digne remplaçant du défunt modèle.
Reste maintenant à voir si le public répondra à l’appel de Nissan qui espère revenir à l’avant-plan de la catégorie avec ce produit mieux aligné avec les ténors du créneau sous-compact et utilitaire.
Cylindrée | 2.0L |
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Nb. de cylindres | L4 |
Puissance | 141 chevaux |
Couple | 140 lb-pi |
Consommation de carburant | 8,4 / 6,9 / 7,7 L/100 km ville/route/comb |
Volume de chargement | 850 L / 1,700 L |
Modèle à l'essai | Nissan Kicks SR Privilège 2025 |
Prix de base | 27 199 $ (version S) |
Taxe climatiseur | 100 $ |
Frais transport et préparation | 2 030 $ |
Prix tel qu’essayé | 34 899 $ |
Équipement en option
N/A
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