L’électrification de l’automobile est plus difficile à implanter que prévu. Voilà pourquoi la majorité des marques annoncent depuis quelque temps une réduction de leurs prévisions en ce sens. Et pour rester compétitif, certains d’entre eux doivent étirer la sauce en maintenant des véhicules thermiques au menu de leur gamme.
C’est le cas du Volvo XC90 qui, en principe du moins, aurait été appeler à quitter après l’arrivée du tout électrique EX90. Mais, depuis la présentation de ce XC90 fortement remanié, tout indique qu’il y aura deux multisegments de taille intermédiaire dans la gamme du constructeur scandinave.
Le premier constat est assez simple : le nouveau XC90 reprend là où a laissé la génération introduite il y a une décennie déjà. La silhouette du modèle est donc la même, mais il y a du nouveau aux deux extrémités. Le bouclier revête toutefois une grille de calandre agrandie et un dessin remanié des blocs optiques. De plus, les ouvertures pratiquées plus bas dans le pare-chocs s’alignent avec la signature des feux de jour aux DEL. Sans surprise, le design des jantes évolue aussi pour l’année qui vient.
Derrière, outre ce pare-chocs redessiné, l’ambiance est la même qu’il y a dix ans avec ces feux de position placés « à la verticale ».
C’est plutôt à l’intérieur que les modifications s’avèrent plus importantes pour le modèle utilitaire. La planche de bord conserve ses courbes d’antan, mais l’écran installé au centre est plus imposant, lui qui est plus grand que l’espace qui lui est normalement réservé. Ce dernier profite aussi d’une résolution plus précise et d’un plus grand nombre d’applications avec des mises à jour à distance.
Les touches dites traditionnelles sous l’écran et à la console centrale demeurent quant à elles en place. La console centrale est plus logeable que par le passé, tandis que le pavé de recharge par induction a été installé devant le levier de la boîte de vitesses.
La chaîne audio optionnelle, une gracieuseté de la firme Bowers & Wilkins, est toujours au menu, une excellente nouvelle pour les audiophiles.
Sous le capot, le grand Volvo XC90 ne change rien. Il y a donc les versions à motorisation hybride légère B5 et B6 – quoique le marché canadien pourrait sauter son tour dans le cas de la version de base –, tandis que l’alternative hybride rechargeable, baptisée T8, poursuit sa route avec une distance possible en mode électrique estimée à 70 km, selon le cycle WLTP. Chez nous, cette autonomie devrait plutôt osciller aux alentours des 53 km comme c’est actuellement le cas pour le modèle au Canada.
Pour 2025, le Volvo XC90 est plus douillet grâce à une insonorisation supplémentaire dans les panneaux du véhicule utilitaire.
La production du nouveau VUS va débuter avant la fin de l’année pour une livraison prévue avant 2025.
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