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Audi redéssine son populaire Q5 pour 2025

Lancée en 2017, la deuxième génération du modèle le plus populaire de la gamme aux quatre anneaux commençait à battre de l’aile, et ce, malgré des chiffres de ventes convaincants. A-t-on vraiment de rappeler à quel point le format utilitaire compact est omniprésent sur nos routes?

 

 

Le troisième opus de l’Audi Q5 est donc à nos portes, la nouvelle mouture 2025 qui est attendue dans la deuxième moitié de l’année prochaine en Amérique du Nord. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la refonte lui va bien, malgré plusieurs points en commun avec le modèle sortant.

À l’avant, on reconnaît les traits distinctifs des récents modèles électriques de la marque comme le positionnement des phares et des feux de jour. Évidemment, la présence d’une motorisation thermique sous le capot force l’intégration d’une grille de calandre à l’avant. De profil, le nouveau venu n’est pas sans rappeler le récent Q6 e-tron avec cette ambiance quasi « familiale » au chapitre de la fenestration latérale. Même son de cloche derrière alors que les feux de position ont été réunis au centre par cette bande lumineuse aux DEL. Quant au pare-chocs arrière, il s’accompagne à nouveau de pots d’échappement véritables, ce qui n’était plus le cas sur le Q5 régulier.

Comme prévu, le SQ5 est lui aussi de retour pour les consommateurs qui apprécient les qualités de ce VUS athlétique et puissant. La présentation est des plus sobres, mais il y a quand même quelques exclusivités à commencer par les jantes et le nombre de pots d’échappement sous le pare-chocs arrière, les modèles de la série S qui comptent toujours quatre tuyaux.

Précisons que le nouvel Audi Q5 2025 repose sur la plateforme baptisée Premium Platform Combustion, celle-ci étant déjà à l’emploi au sein de la gamme du constructeur allemand, notamment la récente A5 remaniée.

À l’intérieur, l’ambiance ne surprendra personne avec cette planche de bord chargée en écrans numériques et en fonctions. Il est même possible d’en commander un pour le passager avant, tandis celui du centre et l’autre, derrière le volant, sont regroupés au sein d’un même panneau. Le fait que le système infodivertissement soit basé sur la technologie Android Automotive est également un gage de facilité à naviguer à travers les nombreux menus du système.

Le volant à bases aplaties risque également de plaire aux habitués de la marque. En revanche, la console centrale mise sur la simplicité de sa configuration avec un minuscule levier pour la boîte de vitesses, un porte-gobelets, le bouton-démarreur et quelques autres fonctions.

Qui dit nouvelle génération dit aussi plus d’espace pour les passagers. Le changement d’architecture a été favorable ici pour bonifier l’habitabilité et le volume cargo dans le coffre derrière.

Sous le capot, le moteur 4-cylindres turbo de 2,0-litres de cylindrée (max. 268 chevaux) est de retour. Reste maintenant à savoir si les stratèges vont poursuivre cette dualité avec deux niveaux de puissance du moteur de base. Ensuite, le SQ5 compte également sur son habituel V6 biturbo de 3,0-litres de cylindrée, l’engin qui est bon pour une puissance de 362 chevaux. Audi a confirmé le retour de la boîte de vitesses à double embrayage à bord de toutes les variantes du véhicule. Le SQ5 a donc été séparé de sa boîte automatique à huit rapports.

Une suspension en acier sera bien entendu offerte sur les livrées moins cossues, mais des ajustements sport font aussi partie de la formule pour le modèle SQ5, tandis qu’une suspension pneumatique est également au menu pour le multisegment populaire.

Malheureusement, on ne connaît pas encore les tarifs pour le millésime 2025, mais il ne serait pas étonnant que l’inflation pour ce dernier ne soit pas trop salée, compte tenu de l’importance du modèle pour le constructeur.