Le marché de l’automobile mondiale ne se limite pas seulement à celui du continent nord-américain. Ailleurs sur le globe, plusieurs grandes marques automobiles peuplent les routes du monde entier et certaines d’entre elles piquent notre curiosité plus que d’autres. Et même si notre parc automobile est déjà saturé, il est permis – question de s’amuser un peu – d’espérer l’arrivée de voitures qui ne sont tout simplement pas disponibles au Canada et aux États-Unis.
Voici d’ailleurs cinq exemples de voitures – nous avons proscrit d’inclure des véhicules à vocation utilitaire cette fois –, ne serait-ce que pour démontrer la pertinence de la « voiture traditionnelle » au sein de l’organigramme de l’automobile locale.
Renault 5 E-Tech
La sympathique citadine française a plié bagage à la fin des années 80. Si certains de ses attributs – notamment sa taille – n’ont pas su séduire le public nord-américain, au Québec, c’est une autre histoire. En effet, l’appétit des automobilistes québécois pour les petites voitures importées a rapidement transformé la petite 5 en voiture culte, au même titre que les Volkswagen Golf et Honda Civic de ce monde d’ailleurs.
D’ailleurs, le retour de l’enfant chérie au sein de la gamme Renault plus tôt en 2024 fait déjà saliver les inconditionnels de la sous-compacte. Remarquez que la nouvelle édition du modèle est 100 % électrique, une autre caractéristique qui pourrait faire craquer les automobilistes canadiens et québécois en 2024. Malheureusement, le lien entre Renault et Nissan n’est pas suffisant pour que la nouvelle 5 traverse la frontière.
Et même si la coquette voiture ne reviendra probablement jamais chez nous, on peut au moins l’imaginer sous toutes ses couleurs et combinaisons de style en furetant sur le site web de la marque au losange. On peut également mentionner que l’autonomie entre les recharges est de 410 km selon la méthode de calcul WLTP, une statistique qui serait bien entendu moins élevée selon les standards de l’EPA aux États-Unis ou de RnC (Ressources naturelles Canada) au Canada.
Nio ET7
L’automobile chinoise ne s’est pas vraiment pas encore installée sur le continent. Des craintes d’espionnage notamment sont à l’origine de cette réticence des autorités américaines et canadiennes. Pourtant, quelques modèles assemblés en Chine ont déjà franchi nos frontières. Pensons par exemple à la Polestar 2 ou certaines versions de la Model 3 de Tesla. Toutefois, aucune marque 100 % chinoise n’est encore établie en Amérique du Nord.
Du côté de Nio, un constructeur d’envergure et chinois, cette berline ET7 serait capable de rouler sur une distance de 1 000 km avant de devoir s’arrêter pour recharger ses batteries. Considérée comme une rivale directe à la Model S de Tesla, l’ET7 reprend entre autres sa silhouette de voiture aérodynamique au possible. Avec cette batterie de 150 kWh, la voiture est l’une des meneuses au chapitre de l’autonomie. Avouez qu’elle serait parfaite pour certains services de limousines grande distance, n’est-ce pas?
Zeekr 001
Affiliée au groupe Geely qui détient déjà plusieurs marques connues (Lotus, Volvo, Polestar, etc.), la marque Zeekr réussit quant à elle à s’implanter à l’extérieur du marché chinois, notamment en Europe où cette variante très performante (baptisée FR) de cette voiture aux allures de multisegment fait beaucoup de bruit avec sa puissance combinée de 1 265 chevaux (!).
Sans surprise, la voiture est également disponible en livrée deux roues motrices arrière (272 chevaux) et quatre roues motrices (544 chevaux). Muni d’une batterie de 100 kWh, ce bolide au design racé pourrait certainement trouver sa place au sein de la flotte automobile nord-américaine. D’ailleurs, elle est particulièrement réussie celle-là, ne trouvez-vous pas?
BMW Série 1
Le modèle a déjà été vendu au Canada et aux États-Unis, mais à la refonte, celui-ci a été rebaptisé Série 2. D’un côté, la Série 2 « traditionnelle » poursuivait sa route en tant que coupé/cabriolet axé sur la performance, et de l’autre, la Série 2 Gran Coupé reposait plutôt sur la plateforme à roues avant motrices de la marque pour les consommateurs intéressés aux petites voitures de la marque. Mais, la popularité des multisegments a coulé le projet sur notre marché.
En revanche, la Série 1 existe toujours de l’autre côté de l’océan, sous forme d’une très jolie voiture à hayon (ou hatchback dans la langue de Shakespeare) de performance. C’est vrai que les motorisations 6-cylindres en ligne ont été envoyées à la retraite, mais peu importe, cette nouvelle Série 1 européenne est livrable avec un moteur 4-cylindres turbo de 2,0-litres livrant une puissance de 312 chevaux et un couple de 295 lb-pi. La seule option de boîte de vitesses est une unité à double embrayage, mais il s’agit là d’un heureux prix de consolation. Pour les autres, la Série 1 peut aussi être commandée, ailleurs que chez nous, avec le 3-cylindres turbo de 1,5-litre déjà boulonné à la MINI Cooper nord-américaine.
Subaru WRX Sportswagon (ou Levorg)
Le marché local est déjà habitué aux créations cinq portes de la marque nipponne. L’appellation WRX est synonyme de performances et même de rallye international. Toutefois, en 2024, la WRX n’est exclusivement disponible qu’en version berline. Le format cinq portes n’existe tout simplement plus en Amérique du Nord. Le plus proche s’appelle Impreza ou Crosstrek, mais ces deux modèles n’offrent pas le même type de performances que la berline turbocompressée.
En revanche, la WRX Sportswagon (ou Levorg sur d’autres marchés dont le Japon) repose sur la même plateforme que la berline et fait appel aux mêmes organes mécaniques. On se demande encore pourquoi le constructeur n’ose pas offrir sa voiture turbocompressée avec un hayon. Peut-être est-ce dû au fait que la Levorg ne fait pas l’unanimité au chapitre de son design?