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DESIGN8,0/10
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Sécurité8,0/10
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HABITABILITÉ7,0/10
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CONVIVIALITÉ7,0/10
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CARACTÉRISTIQUES7,0/10
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PUISSANCE7,0/10
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CONFORT8,5/10
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AGRÉMENT DE CONDUITE6,0/10
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CONSOMMATION DE CARBURANT8,5/10
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VALEUR7,0/10
Dans la catégorie des multisegments compacts, quelques noms se démarquent. On pense notamment aux Toyota RAV4 et Honda CR-V de ce monde, mais la liste est beaucoup plus longue et les consommateurs auraient intérêt à magasiner avant d’apposer une signature au bas d’un contrat de vente. N’allez pas croire que je ne recommande pas ces deux modèles nippons, loin de là même, mais dans un segment aussi concurrentiel, il n’est pas obligatoire de viser l’un des deux véhicules les plus vendus au Canada.
Prenez le Chevrolet Equinox par exemple, un modèle qui existe depuis le milieu des années 2000 et qui, soyons francs, souffre encore de la comparaison avec les deux premières générations du modèle. Pourtant, en 2018, le constructeur au nœud papillon a apporté les correctifs nécessaires pour faire de son VUS compact un véhicule capable de tenir tête aux meilleurs de son groupe.
Et en attendant la venue du prochain Equinox – qui sera entièrement électrique soit dit en passant –, le modèle actuel a finalement reçu quelques améliorations pour 2022… un an plus tard que prévu à cause de tous les retards liés à la pandémie. J’ai d’ailleurs pu constater par moi-même si l’écusson RS rendait l’Equinox plus attrayant. Portrait d’un VUS mal-aimé qui doit malheureusement patienter quelques années encore.
Design : 8/10
L’Equinox 2022 a finalement été légèrement redessiné pour 2022, une année plus tard que prévu. En revanche, ce changement de programme va permettre à Chevrolet d’étirer l’élastique jusqu’à l’arrivée du modèle « EV » l’an prochain ou l’année suivante. À l’avant, le bouclier reçoit cette nouvelle grille de calandre qui prend forme en plein centre des blocs optiques de part et d’autre. Notez également les nouveaux antibrouillards montés à la verticale. Toutefois, c’est l’arrivée de cette version RS qui retient surtout l’attention en 2022, la tenue sportive qui coïncide avec l’annulation du « gros » moteur 4-cylindres turbo de 252 chevaux. C’est quand même ironique de nous offrir ce VUS au look sportif avec le même moteur que dans la livrée LS de base, ne trouvez-vous pas?
En revanche, plusieurs automobilistes n’ont cure des performances de leur véhicule, mais apprécient tout de même un certain style, ne serait-ce que pour se démarquer dans la circulation lourde. L’ensemble RS vient donc avec une multitude de composantes assombries (emblèmes, contour de fenestration, calandre, jantes, etc.) et quelques options intérieures comme la climatisation bizone, les feux arrière à DEL, le hayon électrique et un habitacle agrémenté de quelques écussons RS ici et là.
Il est joli l’Equinox RS, mais pour le tempérament sportif, on repassera!
Puissance : 7/10
L’Equinox, qui a déjà été offert avec une option turbodiesel et le bloc turbocompressé de 2,0-litres, ne compte plus que sur le 4-cylindres turbo de 1,5-litre, un moulin qui livre une puissance de 170 chevaux et un couple de 203 lb-pi, le tout via une boîte de vitesses automatique à six rapports et le rouage intégral à temps partiel de la marque. Bref, le représentant de Chevrolet se retrouve un peu à la remorque de la catégorie avec sa mécanique effacée. Disons seulement que le véhicule ne se montre pas explosif lorsqu’on appuie sur le champignon, mais pour la très grande majorité des automobilistes, cette combinaison mécanique suffit amplement.
Agrément de conduite : 6/10
Contrairement au Blazer mis à l’épreuve récemment, l’Equinox RS n’est pas un véhicule qui mise sur la puissance de son V6 atmosphérique pour accrocher un large sourire au visage de son conducteur. Non, l’Equinox est un véhicule beaucoup plus tranquille qui préfère les boulevards aux entrées d’autoroute. En conduite urbaine, le VUS américain se montre très doux, au niveau du confort ou même des changements de vitesse de sa boîte automatique qui compte, rappelons-le, seulement six rapports. Oui, c’est vrai, le moteur n’émet pas une sonorité digne des lettres RS, mais un bref tour d’horizon confirme que c’est également le cas pour une majorité de modèles concurrents.
La direction est plus légère que précise en revanche, mais ne pénalise pas la tenue de route pour autant. Quelques virages abordés à vive allure n’ont pas fait mal paraître l’utilitaire compact, et ce, malgré la présence de pneus d’hiver. Franchement, l’Equinox demeure un véhicule facile à vivre et beaucoup plus raffiné que son prédécesseur qui a très mal vieilli.
Confort : 8,5/10
Au risque de me répéter, le look sportif n’a aucune incidence sur la fermeté de la suspension ou les réactions trop vives du groupe motopropulseur. Mieux insonorisé que par le passé, l’Equinox est également plus confortable que le Blazer essayé quelques jours plus tôt. Et je me dois d’ajouter que la banquette se montre elle aussi fort accueillante, ce qui n’est pas toujours le cas. Confortable l’Equinox? La réponse est oui.
Cet essai routier m’a tout de même permis de vivre la réalité de plusieurs consommateurs, c’est-à-dire un véhicule incomplet, du moins au niveau des sièges chauffants. En effet, à la prise de possession, j’ai tout de suite allumé le chauffage des sièges de première rangée, mais à ma grande surprise, les petites lumières rouges refusaient tout simplement d’entrer en fonction. À l’inspection du document officiel du véhicule, j’ai remarqué ce rabais de 50 $ qui mentionnait l’absence des sièges chauffants à la première rangée. Après vérification auprès du constructeur, ce rabais est appliqué au véhicule en attendant l’arrivée de la composante. Lorsque Chevrolet aura reçu la pièce en question, la concession automobile s’occupera de l’installation de celle-ci.
Consommation de carburant : 8,5/10
L’ÉnerGuide canadien annonce une moyenne de 9,4 L/100 km en ville et de 8,0 L/100 km sur route. La moyenne globale est plutôt fixée à 8,8 L/100 km. Mon essai s’est plutôt soldé par une moyenne de 9,2 L/100 km, avec une portion de l’essai réalisé majoritairement en ville. Je dois tout de même mentionner que la température s’est montrée plus clémente pendant mes trois jours d’essai.
Habitabilité : 7/10
Pour en revenir au Blazer, sachez une chose : l’Equinox offre un espace cargo presque identique à celui de son confrère de taille intermédiaire. Comme je l’ai déjà dit, c’est le prix à payer pour rouler à bord d’un VUS qui s’inspire de la Camaro. Quant à l’Equinox, il se montre plus accueillant que le Blazer avec une position de conduite plus verticale et amplement d’espace pour la tête des occupants.
Sécurité : 8/10
Malgré sa date de conception, l’Equinox est quand même équipé d’une belle brochette de dispositifs de sécurité et d’aide à la conduite. Parmi ceux-ci, on retrouve le freinage d’urgence automatique, un radar de stationnement avant et arrière, une caméra arrière, l’alerte de changement de voie avec détection d’obstacles sur les côtés, l’alerte de prévention de collision, le témoin de distance avec le véhicule qui précède, le freinage de détection des piétons à l’avant, l’alerte de circulation transversale arrière, l’aide au maintien sur la voie avec avertisseur de sortie de voie, le verrouillage de sécurité à l’épreuve des enfants aux portes arrière, la fonction ado, pour ne nommer que ceux-là.
Convivialité : 7/10
Comme pour le Blazer essayé plus tôt, le système d’infodivertissement maison se montre toujours aussi facile à utiliser au quotidien pour les mêmes raisons évoquées une semaine plus tôt : la clarté des graphiques et la réactivité de l’écran, même que j’ajouterais que l’orientation de l’écran est plus facile à vivre dans le cas de l’Equinox. J’aime bien également la simplicité des touches quotidiennes installées entre l’écran central et le levier de la boîte de vitesses.
Caractéristiques : 7/10
Le niveau RS se place au deuxième rang de l’organigramme du modèle. L’équipement est donc assez généreux. En plus de l’écran tactile central, on note la présence d’un régulateur de vitesse adaptatif, de quatre prises USB, de la navigation intégrée, du toit ouvrant, d’un volant gainé de cuir, d’un hayon programmable, d’une sellerie en cuir, et j’en passe. C’est vrai qu’il est attrayant cet Equinox RS, mais pour l’acheteur qui n’accorde pas trop d’importance à l’apparence visuelle, la livrée LT peut certainement accomplir les mêmes tâches en faisant économiser quelques milliers de dollars au consommateur.
Valeur : 7/10
À un peu plus de 38 000 $ (avec les options ajoutées), le Chevrolet Equinox RS 2022 se retrouve dans les livrées relativement dispendieuses de la catégorie, quoique certains modèles commandent des sommes encore plus importantes. L’Equinox, privé de son gros moteur turbo, ne peut plus être vendu au-delà des 40 000 $ comme c’est le cas pour certains rivaux. N’empêche, je continue de croire qu’un Equinox LT a tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins d’une jeune famille en gardant le prix à un niveau plus raisonnable.
Conclusion
Le Chevrolet Equinox n’a jamais inquiété les ténors de la catégorie, mais après plus d’une décennie sur nos routes, il est toujours là malgré tout. Sans être une foudre de guerre, le VUS Chevrolet est capable de suivre la cadence sur l’autoroute, à condition d’être aux aguets pour les manœuvres de dépassement, notamment. Là où l’Equinox excelle, c’est dans son comportement tranquille au quotidien, une qualité que plusieurs automobilistes recherchent.
Cylindrée | 1,5L |
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Nb. de cylindres | L4 |
Puissance | 170 ch |
Couple | 203 lb-pi |
Consommation de carburant | 9,4 / 8,0 / 8,8 L/100 km ville/route/comb |
Volume de chargement | 847 / 1 809 L sièges rabattus |
Modèle à l'essai | Chevrolet Equinox RS 2022 |
Prix de base | 33 798 $ |
Taxe climatiseur | 100 $ |
Frais transport et préparation | 1 900 $ |
Prix tel qu’essayé | 40 638 $ |
Équipement en option
4 840 $ – Chauffe-bloc moteur, 195 $; ensemble RS Cuir, 1 895 $; Ensemble RS Plus, 2 750 $
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