Chez Tesla, la berline Model S et l’utilitaire Model X sont les plus vieux véhicules encore en service, le Roadster de première génération qui n’a pas fait long feu au tout début de la marque. La division californienne a certainement trouvé le moyen de garder ses deux véhicules les plus huppés au goût du jour pendant toutes ces années, mais bon, comme toute division automobile, Tesla doit éventuellement songé à réviser ses modèles les plus anciens, ne serait-ce que pour mieux riposter à la concurrence électrique qui s’organise de plus en plus du côté des marques à l’histoire plus étoffée.
C’est exactement ce qui est arrivé en ce mercredi 27 janvier, Tesla qui a non seulement communiqué ses résultats financiers de 2020 – une année record malgré la pandémie –, mais qui a surtout dévoilé les changements prévus pour l’année-modèle 2021 de la Model S et du Model X. Si les changements sont assez discrets à l’extérieur – on parle ici d’un léger coup de crayon aux deux extrémités, de nouvelles jantes et de l’ajout de bandes de finition noires à l’image de ce qui a été appliqué à la Model 3 et au Model Y en 2020 –, c’est au niveau du groupe motopropulseur que le constructeur américain n’entend plus à rire.
En effet, du côté de la Model S, la version Longue Autonomie All-Wheel Drive à deux moteurs demeure au programme avec une autonomie théorique de 663 km, mais Tesla bonifie son offre vers le haut en éliminant la livrée Performance au profit des nouvelles Plaid et Plaid+. Les deux nouvelles livrées viennent avec trois moteurs et 1 020 chevaux (Plaid et plus de 1 100 chevaux pour la Plaid+. L’autonomie de la première descend à 628 km, mais celle de la plus onéreuse grimpe à plus de 840 km. Et ce n’est pas tout puisque les temps d’accélération ont de quoi décoiffer, la Model S Plaid qui enregistre le 0-100 km/h en 2,1 secondes, tandis que l’autre promet d’abaisser cette marque complètement ahurissante pour une voiture de production.
Du côté du Model X, on parle seulement d’une version Plaid munie de la mécanique de 1 020 chevaux, de temps d’accélération à peine plus longs 2,6 secondes et une autonomie réduite à 547 km.
Il y a toutefois un autre élément digne de mention suite à ce dévoilement virtuel : l’habitacle. En effet, les deux véhicules ont enfin reçu de l’aide au niveau de la planche de bord qui délaisse pour de bon l’écran vertical au profit d’une tablette à l’horizontale de 17 pouces de largeur, à l’image des deux véhicules plus compacts de la marque. Toutefois, un affichage de 12,3 pouces est ajouté derrière le volant, un volant qui semble tout droit tiré de la série des années 80 K2000 (ou Knight Rider en anglais). En effet, ce volant futuriste n’offre que ces deux poignées, au lieu du volant circulaire.
Finalement, pour les occupants des places arrière, Tesla a cru bon d’ajouter un écran central pour les divertir. Tesla a également mis le paquet au niveau technologique comme cette compatibilité de connexion avec des manettes sans fil pour les amoureux de jeux vidéo, des sièges chauffants aux deux rangées, des sièges ventilés à l’avant, une climatisation à trois zones, un nouveau toit vitré teinté, une clé intelligente à partir d’un appareil intelligent et même l’écoute en continu d’une multitude de plateformes comme Netflix, YouTube, etc.
La production de ces nouveaux modèles (S et X) est prévue pour le premier trimestre de 2021 et les premières livraisons sont attendues en mars.
Tesla avait promis une riposte à la Porsche Taycan notamment; c’est maintenant chose faite!
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