2020 : TomTom dévoile son index de congestion au Canada

La pandémie a vraiment tout changé. Des règles sanitaires au télétravail sans oublier la distanciation sociale, le coronavirus est définitivement le mot-clé de l’année 2020 et il y a fort à parier qu’il sera sur toutes les lèvres en 2021 également. Le mois de janvier, c’est également une occasion de dresser un bilan de l’année qui vient de se terminer et, à ce niveau, le géant de la navigation TomTom vient de publier son index de congestion pour le Canada au cours des douze derniers mois.

On y retrouve notamment le palmarès des villes canadiennes et, sans surprise, le niveau de congestion a diminué d’un océan à l’autre. La ville où la congestion a le moins régressé en 2020 est Vancouver avec seulement 58 journées où la circulation était au moins 50 % inférieure à la même journée en 2019. Le mois où la congestion urbaine était à son plus bas était avril, au début de la crise en territoire canadien, avec un niveau de congestion de 14 %. En gros, TomTom affirme qu’il y a eu 23 % moins de congestion à Vancouver en 2020 qu’en 2019, avec un niveau de congestion moyen de 30 %. Vancouver est aussi la seule ville canadienne à faire partie du top 100 des villes où la congestion a le moins diminué, elle qui occupe le 52^e rang à l’échelle planétaire, selon les statistiques de TomTom bien entendu.

Au deuxième rang, on retrouve Toronto, la plus populeuse ville canadienne qui a vu son niveau de congestion descendre à 22 % pour l’année complète. Le nombre de jours où la congestion était au moins 50 % inférieure à la même journée un an auparavant est de 108, une statistique qui en dit long sur le confinement des citoyens de la Ville Reine qui, on le sait, est reconnue pour ses embouteillages. À l’instar de Vancouver, c’est le mois d’avril qui a connu la plus grande chute en matière de congestion, avec un niveau de seulement 6 %. Au final, Toronto a eu 33 % moins de congestion par rapport à 2019.

Après la métropole de l’ouest et la plus grande agglomération du centre du pays, on retrouve une autre métropole, Montréal, qui elle aussi a vu son niveau de congestion diminuer à 20 % en 2020. Le nombre de jours où la congestion était au moins 50 % inférieure à la même journée un an auparavant est de 103. Tout comme les deux autres grandes villes canadiennes, c’est le mois d’avril qui a enregistré les plus petits niveaux de congestion avec une moyenne de 4 % au tout début de la crise dans la belle province. Il y a eu 31 % moins de trafic en 2019 à Montréal.

Le quatrième rang est occupé par la capitale nationale, Ottawa qui a enregistré le plus haut total de journées où la circulation était 50 % inférieure à la même journée en 2019, soit 134, une journée de plus qu’Hamilton en Ontario. Son niveau de congestion est passé à 19 % pour l’année au grand complet. Le mois d’avril est également celui qui a vu le nombre de véhicules sur les routes être au plus bas avec un niveau de congestion de seulement 6 %. Il y a eu 34 % moins de congestion à Ottawa en 2020 par rapport à l’année précédente.

Plus près de chez nous, la ville de Québec s’est frayé un chemin pour atteindre la huitième position de ce palmarès sur la congestion. En effet, la capitale provinciale a obtenu un niveau de congestion global de 14 % en 2020, une diminution de 36 % par rapport à 2019. De toutes les villes de ce top 12  mis en lumière par TomTom, c’est Québec qui a obtenu le plus bas résultat de niveau de congestion au mois d’avril avec seulement 3 %.

Avec la pandémie qui s’étire en longueur avec cette deuxième vague et la campagne de vaccination qui, elle aussi, prend du temps à s’installer, il y a fort à parier que les premiers mois de 2021 ressembleront aux derniers de 2020, surtout avec des mesures comme le confinement et même le couvre-feu par exemple en vigueur jusqu’au 8 février au Québec.